Ces deux audiences s’inscrivent dans le cadre d’une mission d’échanges et de concertation du conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA qui se tient les 2 et 4 août 2021 à Ouagadougou avec le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le président de la Commission et les commissaires des départements sectoriels. L’occasion pour le président du conseil des collectivités territoriales, François A. Amichia, de faire le point des différentes activités de coopération aux partenaires techniques et financiers. C’est ainsi qu’il a été reçu en audience par l’ambassadeur de France, Luc Hallade, et la Coopération suisse au Burkina au cours de cette première matinée de travail pour faire le point de la coopération.

François A. Amichia, président du conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA

Avec la Coopération suisse, le président du conseil des collectivités territoriales a fait savoir qu’elle accompagne sa structure dans son programme transfrontalier depuis la première phase qui est à son terme. C’est donc pourquoi, dit-il, sa délégation l’a rencontrée pour faire le point de tout ce qui a été réalisé et adressé les reconnaissances des collectivités territoriales de l’espace UEMOA et de se réjouir de la phase 2 qui va bientôt démarrer. Tout en souhaitant que des propositions soient faites pour que cette phase puisse être bien menée pour le bien-être des différentes populations.

Le directeur suppléant par intérim de la Coopération suisse, Thomas Piras, a pour sa part souhaité que les acquis de la première phase puissent être renforcés et que la collaboration se poursuive avec le CCT afin de répondre au mieux aux populations à travers leurs élus locaux. « Et la deuxième phase qui vient de commencer, nous souhaitons la poursuivre dans l’excellent esprit de collaboration que nous avons eu jusqu’aujourd’hui », explique-t-il.

Thomas Piras, directeur suppléant de la Coopération suisse au Burkina

Il a été question de coopération avec l’ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade. François A. Amichia dit avoir parlé de la décentralisation financière et de décentralisation tout court, parce que la France accompagne les collectivités territoriales dans plusieurs domaines. « Surtout nous avons parlé des perspectives, parce que nos collectivités sont confrontées à plusieurs défis notamment en matière de paix et de sécurité et à notre retour, nous allons faire le point à nos chefs d’Etat pour que des solutions puissent être trouvées », confie le président du conseil des collectivités territoriales.

Yvette Zongo
Lefaso.net