C’est par une projection cinématographique sur la période révolutionnaire que les militants du Front des forces sociales de Ouidi au secteur n°11 de Ouagadougou ont accueilli leur candidat. Après quoi, la représentante des femmes FFS, Rainatou Guiré prend la parole et rassure Norbert Michel Tiendrébéogo de leur soutien. « Les femmes de Ouidi sont derrière vous.

Nous ne votons pas pour le ventre mais pour la vérité, » a-t-elle laissé entendre.

Dans son adresse aux militants, Norbert Michel Tiendrébéogo a appelé ses militants « à faire le bon choix le 13 novembre ».

Tirant les leçons des 18 ans de pouvoir du régime sortant, il a souligné que rien n’a changé au Burkina.

« La misère gagne chaque jour du terrain, l’accès aux soins de santé est difficile pour la majorité des Burkinabé qui doivent faire face à la montée du grand banditisme », martèle-t-il avant de prévenir les électeurs : « Restez vigilants et ne vous laissez pas acheter par les 1000 F CFA ou les tee-shirts que certains candidats vous donnent ». A ces mots les militants en signe d’approbation scandent des slogans.

« Norbert au pouvoir !, Vive Norbert ! Les présidents corrupteurs et voleurs à bas ! », pouvait-on entendre çà et là. D’autres militants tout en acclamant le candidat du FFS n’ont pu retenir leur langue : « y a sida », qui signifie en langue nationale mooré c’est la vérité.

Norbert M. Tiendrébéogo s’est alors déclaré confiant : « Je veux rencontrer Blaise Compaoré face à face au second tour à la Radio télévision du Burkina (RTB). Je vais le faire tomber du fauteuil présidentiel grâce à votre (les militants), soutien ». Enfin, il a exposé son projet de société consacré dans le « Programme de reconstruction nationale (PRN) ». Remerciant les militants FFS de Ouidi pour leur mobilisation, il les a exhortés à sortir voter massivement pour le changement, le 13 novembre.

S. Nadoun COULIBALY
coulibalynadoun2002@yahoo.fr

Côté cour, côté jardin d’une campagne

En retard !

Le meeting de Ouidi, initialement prévu pour 17h, a démarré avec plus d’une heure de retard. A ces temps de campagne électorale, de tels retards sont courants dans les rangs des prétendants à la magistrature suprême. Le candidat du FFS arrivé sur le lieu du meeting peu après 17h, a dû retourner faire une ballade avant de revenir. Les organisateurs n’étaient visiblement pas prêts. Sacrée campagne présidentielle et si chacun mettait du sien pour éviter ces longues heures d’attente.

S. N. C

Sidwaya