La corruption est un fléau qui gangrène nos sociétés. Elle touche plusieurs secteurs (privé comme public).

C’est dire donc qu’aucun secteur n’y échappe, pas même les médias. Face à ce fléau qui a un impact négatif sur le développement de nos pays, la contribution des médias en tant que vecteur de sensibilisation des populations s’avère nécessaire.

La présente formation vient après celle tenue en Guinée Conakry sur les techniques d’investigation en septembre 2004. C’est au cours de cette formation que l’idée de la tenue du présent séminaire a germé.

L’objectif de cette session est de faire connaître les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la corruption, de former un réseau de journalistes Ouest-africains sur l’intégrité et la transparence. Elle vise aussi à promouvoir l’intégrité et la transparence dans la sous-région d’Afrique, afin de mieux informer son opinion publique sur le respect du bien public, l’intérêt général et la bonne gouvernance. Les effets dévastateurs de ce fléau sur le développement de nos sociétés sont connus. Et c’est pourquoi Mme Inès Selvood représente de Transparency international a invité les médias ainsi que la société civile à travailler main dans la main pour enrayer ce fléau. Car ensemble ils arriveront à travers leurs diverses actions à réduire ce phénomène qui prend de l’ampleur.

Pour le président du Conseil supérieur de la communication CSC M. Luc Adolphe Tiao deux raisons principales ont forgé sa décision d’accompagner les efforts dans la lutte contre ce fléau. D’abord parce qu’il s’agit de former des journalistes en vue de les rendre plus professionnel et plus efficaces sur le terrain de la lutte contre la corruption. Pour Luc Adolphe Tiao cette formation intègre les préoccupations de son institution qui a toujours fait de la pédagogie et la formation des journalistes son cheval de bataille.

Les thèmes qui ont été développés au cours de ce séminaire permettront aux journalistes de mieux contribuer dans la lutte contre la corruption à travers diverses actions. Bien sûr cela ne se fait pas toujours sans difficulté. C’est pourquoi M. Luc Adolphe Tiao a invité les hommes des médias à faire preuve de courage et à travailler dans le respect des règles éthiques et déontologiques. Toutes choses qui constituent l’essence même du métier de journaliste et valorisent la profession.

Roger NANA
L’Hebdo