LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Bitumage de l’Avenue de l’insurrection populaire de Bobo-Dioulasso : Le ministre Éric Bougouma se rassure de l’avancée des travaux

Publié le jeudi 22 juillet 2021 à 21h30min

PARTAGER :                          
Bitumage de l’Avenue de l’insurrection populaire de Bobo-Dioulasso : Le ministre Éric Bougouma se rassure de l’avancée des travaux

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Éric Bougouma, a visité, ce jeudi 22 juillet 2021, le chantier de l’Avenue de l’insurrection populaire de Bobo-Dioulasso.

En effet, les travaux d’aménagement et de bitumage de l’Avenue de l’insurrection populaire, dans l’arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso, longue de 1,6 km, avaient été lancés le 6 février 2020 avec un délai d’exécution de huit mois.
Cependant, le gouvernement avait décidé de la suspension des travaux d’aménagement et de bitumage pour cause de difficultés d’ordres technique et financier. L’information avait été rendue publique par le ministère des Infrastructures en décembre 2020, sur sa page Facebook.

Vue des deux chaussées de l’Avenue de l’insurrection populaire de Bobo-Dioulasso.

Mais à travers cette présente visite de chantier, on a pu constater qu’un côté de la voie est terminé.
Constituée de deux chaussées de 14m dont 7m chacune, la deuxième voie en cours de revêtement en béton bitumineux a fait l’objet de la visite du ministre Éric Bougouma. Quant au terre-plein central long de 3 m, il sera revêtu de pavés.

Éric Bougouma, ministre des Infrastructures.

Comme le souligne le ministre, ce projet a connu des difficultés, un grand retard. Fort heureusement, avec l’appui des partenaires, du ministère des Infrastructures, de l’entreprise en charge des travaux et de la mission de contrôle, l’Avenue de l’insurrection populaire est aujourd’hui en cours d’achèvement. Bien qu’il reste des travaux de finition à réaliser, des prolongations éventuelles à accomplir, sans oublier le renforcement de l’assainissement, le ministre se dit heureux de constater que l’avenue sera bientôt achevée. Il a par ailleurs interpellé l’ensemble des entreprises qui ont en charge la réalisation des travaux de bitumage au Burkina à respecter leurs engagements et à fournir des routes de qualité.

Achille Thierry Ouédraogo, directeur général de SEG-NA BTP.

Achille Thierry Ouédraogo, directeur général de SEG-NA BTP, a également rassuré que le taux d’exécution est de 70%. Les gros travaux sont achevés. Les travaux devraient donc être terminés dans les jours à venir.
Le bitumage de cette voie jadis quasi-impraticable, surtout en saison des pluies, soulagera la population du secteur 17 (Sarfalao), et favorisera le développement d’activités socio-économiques et la circulation fluide dans la ville de Bobo-Dioulasso. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 23 juillet 2021 à 08:17, par Le Financier En réponse à : Bitumage de l’Avenue de l’insurrection populaire de Bobo-Dioulasso : Le ministre Éric Bougouma se rassure de l’avancée des travaux

    Qui doit s’occuper de l’entretien des routes à l’intérieur des quartiers. Est-ce le gouvernement ou les mairies. Allez en cette saison des pluies dans les quartiers de Bobo, voir l’état des routes pour comprendre le calvaire des bobolais. Aucun remblayage des routes, pour certains quartiers, depuis plus de 40ans même 18 m3 de terre rouge n’a jamais été déversé sur une route alors que ce sont ces routes que l’on emprunte avant d’atteindre le goudron. Aller dans les vieux quartiers tels que Accart ville, Sikassora, Diarradougou, Souroukouki, et j’en passe. Certes la population aussi a sa part de responsabilité avec l’eau des toilettes qui coule dans les rues, l’eau des travaux ménagers qui est déversé dans les rues. Mais pour ça également je remets la faute sur les autorités locales et nationales. Où est passé le service d’hygiène d’antan qui circulait dans les quartiers et verbalisait les contrevenants. Aidons Bobo Dioulasso à être une ville et non un gros village. Le Bobo de 1970 est mieux que celui de 2021, à cette époque chaque famille balayait devant sa porte matin et soir. Je m’adresse à ces jeunes épouses qui ont remplacé nos mamans dans les concessions de jouer leur partition en rendant propre la devanture des habitats. A l’endroit de la mairie, mettez fin à la divagation des moutons dont le caca se mélange à l’eau sale dans les quartiers de Bobo. Bobo a très mal et tout le monde est coupable

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND