Le premier programme mis en œuvre dans le cadre de cette stratégie nationale 2019-2023 est basé sur la santé sexuelle et reproductive et l’élimination des violences basées sur le genre qui contribue, entre autres, à un environnement familial, communautaire et institutionnel renforcé pour les enfants, adolescents et jeunes vulnérables, en particulier les filles. Ce, dans le but de permettre aux filles d’améliorer leur santé sexuelle et reproductive de manière à ce qu’elles prennent des décisions autonomes et éclairées concernant leur sexualité et leurs relations dans un environnement sans discrimination.

Abdoulaye Bassinga, secrétaire général de la région du Centre-Sud

Le deuxième programme concerne l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des jeunes qui contribue à un plus grand espace d’autonomisation économique des jeunes vulnérables et exclus, en particulier les jeunes femmes afin qu’elles puissent accéder à des emplois décents et à des opportunités d’entrepreneuriat dans un environnement exempt de discrimination fondée sur le sexe, etc.

Le troisième et dernier programme analysé au cours de cette revue était celui de l’éducation inclusive de qualité et le développement de la petite enfance qui a pour objectif de contribuer à un environnement familial, communautaire et institutionnel renforcé afin que les enfants vulnérables, grandissent en bonne santé, s’épanouissent, aient accès et achèvent une éducation de qualité et inclusive dans un environnement exempt de discrimination et de violence fondées sur le sexe.

Vue des participants

C’est donc ces trois programmes qui ont fait l’objet d’échange au cours de cette revue annuelle avec pour objectif d’analyser leur efficacité et leur qualité afin de prendre des décisions concertées pour améliorer les interventions futures.

Tout en exprimant sa satisfaction pour la mise en œuvre de ces projets et programmes dans la région du Centre-Sud, le représentant de la gouverneure, Abdoulaye Bassinga, présidant de la cérémonie, a souligné que cette revue se veut être un cadre d’échange et de partage d’expérience qui implique les acteurs clés de leur mise en œuvre.

Selon lui, cet exercice leur permettra d’échanger sur les progrès et performance en termes de réalisation, les succès et les échecs enregistrés dans la mise en œuvre de ces programmes. Il s’agira également, ajoute-t-il, de recenser les bonnes pratiques et tirer les leçons des échecs et formuler les recommandations pour améliorer les interventions. Tout en invitant les participants à suivre avec attention l’ensemble des présentations et à participer de façon soutenue aux échanges afin qu’à l’issue de cette session, ils puissent poser les bases d’une intervention réussie pour le bonheur des communautés.

Éric Somda, coordonnateur de zone/Plan International, bureau de Kombissiri

Le coordonnateur de zone/Plan International, bureau de Kombissiri, Éric Somda, a pour sa part rappelé qu’au terme de l’année fiscale 2021, il s’avérait nécessaire de dresser un bilan des actions menées avec les acteurs et de mesurer les progrès réalisés en rapport avec les objectifs. Et pour ces trois programmes, dit-il, le taux d’exécution des budgets varie entre 97 et 100 %. En effet, cet exercice annuel et participatif à Plan international, explique le coordonnateur, est une occasion de partager la planification en prévision des projets qui se dérouleront au cours de l’année fiscale 2022.

Yvette Zongo
Lefaso.net