Cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre du projet : « Réduire les écarts dans la Grande muraille verte : Relier les secteurs et les acteurs pour renforcer les synergies et les changements d’échelle ». Un cadre qui sera mis à profit, selon les organisateurs, pour se pencher sur la priorisation des indicateurs pour le suivi de la gestion durable des terres dans la GMV.

Selon le Coordonnateur national de l’initiative de la Grande muraille verte, Adama Doulkon, ce type d’atelier qui se tient également en Ethiopie, au Nigeria et au Niger, vise plusieurs objectifs spécifiques. Il s’agit de discuter sur l’analyse des indicateurs de gestion durable des terres (GDT) provenant de diverses initiatives, d’évaluer la pertinence de certains indicateurs dans le contexte national. L’élaboration d’une fiche d’information et de disponibilité des données pour chaque indicateur sera aussi un point important de cette rencontre.

Ce type d’atelier se tient aussi en Ethiopie, au Niger et au Nigéria, d’après le coordinateur de la GMV

Récupérer d’ici 2030, environ cinq millions de terres dégradées

D’après le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Dr Augustin Kaboré, le Burkina Faso s’est engagé dans la neutralité en matière de dégradations des terres (NDT). L’objectif à terme est de récupérer d’ici 2030, environ cinq millions de terres dégradées. C’est pourquoi, le projet « Réduire les écarts dans la Grande muraille verte : Relier les secteurs et les acteurs pour renforcer les synergies et les changements d’échelle », développé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), prévoit atteindre une grande mise en œuvre des politiques de gestion durable des terres, à travers le renforcement des investissements, la coordination intersectorielle et l’engagement des groupes marginalisés.

Pour le SG du ministère en charge de l’Environnement, cette rencontre revêt un caractère important

« C’est donc une rencontre importante que nous ouvrons aujourd’hui, dont les conclusions nous permettrons de mieux suivre l’évolution de nos interventions et notre avancée vers l’atteinte des objectifs de la Grande muraille verte au Burkina Faso », a laissé entendre Dr Augustin Kaboré. Pour cette portée, le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement a exhorté les participants à des échanges constructifs afin de sortir des indicateurs réalistes et réalisables.

Les participants sont invités à des échanges constructifs afin de proposer des indicateurs réalisables

Dr Kaboré a terminé non sans réitérer l’engagement du Burkina Faso à travailler en partenariat avec tous les pays, les donateurs, les organisations régionales et internationales pour faire de la Grande muraille verte un tremplin pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté, la lutte contre la désertification et pour une plus grande résilience des milieux humains et naturels du Sahel et du Sahara au changement climatique.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net