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Sortie Nord de Ouagadougou (RN n°2) : En attendant 2025, le calvaire des usagers continue

Publié le mardi 13 juillet 2021 à 11h55min

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Sortie Nord de Ouagadougou (RN n°2) : En attendant 2025, le calvaire des usagers continue

À Ouagadougou, c’est la croix et la bannière pour les usagers qui doivent rallier chaque jour le centre-ville, à partir des quartiers Bassinko, Yagma, Bissighin, Rimkieta et Kilwin. La congestion de l’avenue Yatenga (route nationale n°2) liée à l’exigüité de l’emprise, entraine un ballet incessant d’accidents souvent mortels.

Élève en classe de 5e au lycée privée « les Étoiles brillantes », Alice (nom d’emprunt) a été victime d’un accident de la circulation en décembre 2020, à la sortie nord de Ouagadougou. La cause : Un stationnement défectueux d’un camion citerne. Malgré la prompte réaction des sapeurs-pompiers, la jeune fille a été amputée de la jambe gauche et a dû arrêter les cours pour poursuivre les soins médicaux au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.

Des élèves du lycée « Les Etoiles brillantes » traversant la chaussée

D’autres ont été moins chanceux que la jeune Alice. Comme cette élève de la classe de seconde fauchée après un dépassement défectueux avec un excavateur. Ou ce jeune homme de 19 ans arraché à l’affection de ses proches en 2017 par un camion alors qu’il faisait des acrobaties sur la route avec son engin. Un acte pourtant puni par les textes en vigueur.

28 cas mortels en 2020

Selon la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, les statistiques en matière d’accidents de la circulation sont édifiantes. En 2018, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur 237 accidents contre 308 accidents en 2019 et 357 en 2020. En trois ans, 902 accidents ont eu lieu entre le rond-point de la jeunesse (ex-rond-point de Tampouy) et le nouveau péage. La plupart des accidents foi des pompiers est due à l’exiguïté de la chaussée mais aussi au non-respect du code de la route.

Du côté du service régional de la circulation et de la sécurité routière du Centre, les chiffres sont tout aussi ahurissants. Selon le lieutenant de police Éric Ilboudo, les flics ont effectué 100 sorties par mois donc près de 1 000 sorties par an pour des cas d’accidents. Les données sur les cas mortels donnent froid dans le dos. 32 personnes ont rendu l’âme en 2018 ; 35 en 2019 et 28 en 2020. Le dernier accident mortel en date (le 2 juillet, ndlr) mettait en cause une remorque et un véhicule de tourisme. Bilan : deux personnes décédées.

Lieutenant de police Ilboudo Eric, chef de la section accident du service régional de la circulation et de la sécurité routière du Centre

Des plots lumineux en attendant les passages piétons

Afin de prévenir les accidents de la circulation, les responsables du lycée « les Étoiles brillantes » ont pris attache avec l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour faciliter la traversée de la chaussée par les élèves. Les matins avant 7h, les après-midis et les soirs à 17h, le vigile aidé parfois de quelques surveillants sont à l’œuvre. A défaut de plots lumineux, l’établissement fait parfois usage de plots standards pour permettre aux élèves de franchir la route en toute sécurité. Selon le coordonnateur de l’établissement, Brahima Soro, l’ONASER a également recommandé aux responsables du lycée de tracer des passages pour piétons sur la route, afin d’amener les usagers à lever le pied de l’accélérateur.

Soro Brahima, coordonnateur du lycée « Les Étoiles brillantes »

Ces actions vont-elles porter fruit ? Difficile pour Brahima Soro d’y répondre. Lui qui a coutume de voir les Ouagalais « piétiner » les passages piétons, au nez et à la barbe des agents de police et des volontaires adjoints de sécurité (VADS). D’ailleurs, son vœu est de les voir réguler la circulation devant l’établissement pour désengorger le trafic à la rentrée prochaine.

Une gymnastique

Des embouteillages ? C’est le quotidien des usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer. Bessana Zongo en sait quelque chose. Résident de la cité relais de Bassinko, il doit se livrer à une gymnastique quotidienne pour se rendre au travail, au centre-ville, après un détour au quartier Rimkièta pour déposer ses enfants à l’école. « Nous avons été oubliés. Il n’y a pas d’infrastructures socio-éducatives dans la cité relai de Bassinko. Nous sommes obligés d’aller ailleurs pour scolariser nos enfants. Ce qui fait que chaque matin, chacun est pressé. Et la voie est si étroite que l’on est obligé d’aller à la queue leu leu, lentement comme des tortues. Et s’il y a un petit accrochage sur la route, nous pouvons passer près de deux heures sans bouger de la file », raconte Bessana Zongo.

Des études en attendant l’élargissement de la route d’ici à l’horizon 2025

A quand la fin du calvaire, s’interrogent les usagers ? Selon le ministère des Infrastructures, les études socioéconomique, technique et environnementale sont en cours, en vue de la réalisation des travaux d’élargissement de la route d’ici à 2025. Ces études concernent les routes nationales n°2 et n°4 (route de Fada N’Gourma). A en croire la directrice générale de la normalisation et des études techniques du ministère des Infrastructures, Aicha Nabaré, d’autres études sont en cours de réalisation et concernent la route reliant la RN n°22 à la RN n°2 en passant par Yagma derrière le sanctuaire marial.

Les travaux d’élargissement devraient débuter en 2025

Caractéristiques futures de la route

En quoi va consister les travaux d’élargissement de la route ? Selon le ministère des Infrastructures, les routes seront élargies en 2x2 voies de 3,5m avec des pistes cyclables de 3,5 m et des trottoirs de 2 à 3m de part et d’autre. « Il y aura des aires de stationnement, l’éclairage public, un système d’assainissement, la signalisation verticale et horizontale. Si possible, il y aura des voies dédiées au bus et des voies de contre-allées si l’emprise disponible le permet », a expliqué la directrice générale de la normalisation et des études techniques.

Quid du financement ?

Pour le financement de ce grand projet routier, le ministère des Infrastructures affirme avoir adressé une requête à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), en avril 2021. Aussi, selon Aicha Nabaré, un appel de fonds est en cours de négociation avec un pôle d’institutions bancaires basées à Ouagadougou à travers le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

L’exiguïté de la chaussée est source d’accidents et d’embouteillages

Les riverains demandent le respect des engagements du gouvernement

« Nous espérons que les autorités vont respecter leurs engagements », a souhaité Bessana Zongo. Pour sa part, cet autre résident de la cité de Bassinko, Aboubacari Barro, estime que l’urgence est double et se trouve aussi bien au niveau de l’élargissement de l’avenue Yatenga qu’au niveau de l’aménagement de la route principale de la cité qui donne accès à la RN n°2. « Cette route est presque impraticable. Nous sommes en saison pluvieuse et il y a déjà des inquiétudes », a laissé entendre Aboubacari Barro.

Aboubacari Barro, résident de Bassinko

En attendant 2025, le calvaire des usagers continue et le ballet des accidents aussi. Le respect du code de la route et des agents chargés de la circulation routière doit être de rigueur. Les usagers doivent lever le pied de l’accélérateur. Avoir la priorité en circulation n’empêche pas de céder le passage ou de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur. Après tout, ce n’est pas la route qui tue.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2021 à 13:07, par Akhenaton En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Je me pose des questions sur l’analyse que nous faisons en disant que l’échangeur permet de desengorger la circulation. Je pense qu’on a tout faux. L’echangeur permet juste de changer de voies et éviter les embouteillages au niveau d’un loin précis permettant d’aller plus facilement dans les differentes directions. Maintenant si le flux dans une direction est élevé le problème demeurre le même. C’est le cas de cette route. Tous ceux qui vont dans la meme direction après avoir emprunté la voir de changement se retrouve là. Il faut des voies goudronnées secondaires puisque tout le monde recherche le goudron. A partir de Pissy, tu n’as aucune bonne voie pour rejoindre tampoui banssinko sans revenir passer ou par l’échangeur ou pas le goudron qui longe les rails. Résultat tout le monde se retrouve la. Tu passes par tanghin, zogona, pareil. Voilà donc. Il faut des voies secondaires goudronnée.

    • Le 13 juillet 2021 à 09:22, par Jean Y. Oubda En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

      C’est exact pour répondre aux commentaires de M. Akhenaton. J’irai même plus loin. C’est à croire qu’il n’y a pas d’experts au Ministère des infrastructures, pour penser et concevoir un réseau routier ouagalais, qui tient compte de la densité de la population, afin de faciliter la fluidité du déplacement urbain. C’est tout simplement incroyable ! La population du Grand Ouaga atteint présentement 2 millions d’âmes, peut-être même plus. Comment nous déplacerons nous, quand la population aura doublé, alors que les ressources sont limitées ?

  • Le 12 juillet 2021 à 14:59, par JOO En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Voiĺà qui est bien vu. Effectivement si à partir de Naabpougo on pouvait rejoindre Tampouy, Rimkieta et Bassinko les choses allaient être autres.

  • Le 12 juillet 2021 à 16:01, par Sidia Mory En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Il faut effectivement des routes secondaires en attendant les deux fois deux voies ou boulevard qui ira de l’échangeur du nord jusqu’au péage de la route de Ouahigouya. A partir de la Sonabhy de pissy on peut rejoindre Tampouy, Rimkieta, Kilwin, Bassinko etc.A partir de Nonssin on peut rejoindre Rimkieta et Bassinko.Il faut un peu d’effort pour désengorger la sortie nord de Ouagadougou.

  • Le 12 juillet 2021 à 16:23, par La Sagesse Africaine En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    ... Pour ceux qui connaissent bien cette route qui va à Ouahigouya en passant par Yako et qui dessert les quartiers de Ouagadougou (Bassinko, Yagma, Bissighin, Rimkieta, Kilwin) après l’échangeur du Nord, c’est vraiment la croix et la bannière pour les usagers en général et particulièrement les résidents desdits quartiers. En effet, ils sont obligés d’aller et venir pour travailler. Si la réalisation de l’échangeur du Nord a réduit l’engorgement du trafic entre le centre-ville et ce dernier, votre calvaire commence dès que vous dépassez le Grand Rond-point sur l’avenue Yatenga après l’échangeur. Tous ceux qui empruntent cet axe pour les quartiers cités plus haut ou qui vont à Yako ou Ouahigouya en savent quelque chose (et dans les 2 sens). Je pense que le seul élargissement de cette avenue ne suffira pas pour régler le problème : A mon humble avis, il faut à terme au moins deux autres routes goudronnées parallèles à cette avenue (une de chaque côté et traversant les quartiers) reprenant chacune une bonne partie du trafic pour desservir les quartiers périphériques de part et d’autre. Cela permettra de réduire de moitié (voire plus) le trafic sur l’avenue Yatenga entre l’échangeur et le Péage. D’ici 2025 que faut-il faire en urgence : déguerpir les occupants anarchiques aux abords, faire deux routes en terre parallèles à l’avenue, on sauvera des vies en attendant les grands travaux. ça c’est possible par les maires des arrondissements concernés.

  • Le 12 juillet 2021 à 16:35, par HORUDIAOM En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Vivement qu’une solution soit trouvée pour fluidifier le trafic sur cette avenue. Il faut l’élargir en 3x3 voies de 3,5m avec des pistes cyclables de 3,5 m de part et d’autre jusqu’au péage. ça sera une première au Burkina mais faisons le, car les 2x2 voies seront dépassées d’ici-là. Je ne suis pas un spécialiste mais je vois ça dans certains pays Africains (ex : le boulevard du 30 Juin en RDC). Aussi, il y a quelques routes à réaliser pour permettre à la population de circuler en toute sécurité. Je fais donc allusion à :
    la route principale de la cité de Bassinko qui a accès au goudron de la RN2
    la route du rond point de Nonsin à la cité relais de Bassinko traversant la station d’essence proche de la pharmacie Barwendé jusqu’à l’intersection de la voie zongo-Bassinko
    La route de Zegounga-centre de santé de Bassinko jusqu’à la RN2.
    la voie venant de la RN2 jusqu’à la cité relais de Bassinko, cela nécessite une reprise du goudron jusqu’au rail de Rimkieta
    la route zagtouli-zongo- Bassinko ou Pissy- Rimkieta-Bassinko.
    Il faut relier Marcoussis aux autres quartiers(Kilwin-Yagma). Etc.

  • Le 12 juillet 2021 à 17:01, par Paul En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    On a mis la charrue avant les bœufs avec ces échangeurs coûteux et qui ne servent pas à grand chose ! Triste constat de notre mal gestion. Gérer c’est prévoir et anticiper. Ici, on fait les choses selon les humeurs de chacun dans le désordre.
    Autre exemple idiot : les gros ronds points source d’accident et d’embouteillage inutile sur la route qui va de l’échangeur de l’Est à l’hôpital. Si un camion remorque veut tourner, il bloque la circulation 5 minutes pour manœuvrer.
    Dernier point : à quand l’obligation de porter un casque pour les motos et les tricycles ? Un casque peut sauver des centaines de personnes chaque année sans compter la réduction considérable des traumatismes crâniens et autres personnes qui deviennent une charge pour la société et leur famille lorsqu’ils sont impotent ou handicapés à vie.
    Le Burkina a très mal à sa gouvernance qui continue à se dégrader de jour en jour. Le plus rien ne sera comme avant a vite été oublié lors de l’insurrection populaire de 2014 !

  • Le 12 juillet 2021 à 17:58, par Ouedraogo Kougri En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Ce gigantesque échangeur ne sert à rien ! Il suffisait d’élargir le pont, et d’élargir les voies en amont et en aval, ça aurait coûté moins cher, réglé les problèmes de circulation avec des feux qui fonctionnent, et tout le monde aurait été satisfait.

  • Le 12 juillet 2021 à 18:24, par Ka En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    En lisant quelques internautes, je leur demande de s’abstenir de raconter de n’importe quoi sur un sujet qu’ils ne maitrisent pas. Tous les échangeurs de la capitale ont été calculés par rapport au périphérique en réalisation. Connaissant bien le sujet, le problème que ça soit de Pissy a Rimkieta jusqu’à Tampouy, faire un boulevard a 6 voies pose un problème avec les rails dont un pont couteux ne sera adapter à nos trains de moyen âge, surtout le camp militaire, un lieu stratégique dont souvent il faut fermer cette voie. Nom la solution viendra du grand périphérique dont le contournement de toute la ville pour rejoindre les les échangeurs et les quartiers.

    Avec le périphérique, ’’de Pissy a Tampouy, vous n’aurez pas besoin d’emprunter la voie mentionnée. Ou de Pissy pour rejoindre la route allant de Tampouy a Laye, Boussé, Ouahigouya, ou de Laye a Lalé Kindi Koudougou, le périphérique vous donne un raccourci. Ayez la patience et ne pas raconter que l’échangeur du Nord était un mauvais choix. Attendons la solution qui est notre joyeux appelée ‘’’périphérique,’’’ comme les parisiennes et Parisiens, ou d’autres villes à travers le monde, dont ces périphériques sont la solution pour éviter les embouteillages.

    • Le 13 juillet 2021 à 13:01, par Menet En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

      Le reproche que vous adressez aux autres de dire n’importe quoi peut également vous être adressé.
      S’imaginer comme vous le faites, qu’un boulevard périphérique résoud les problèmes de circulation révèle votre ignorance du fait qu’à peine inauguré en 1974 le périphérique parisien était déjà saturé quelques mois plus tard !.
      La fluidité routière ne se trouve éventuellement qu’au bout une réflexion globale à l’échelon de toute l’agglomération, sur la pluralité des modes de transports (publics quasiment inexistants à Ouaga !) et la sécurisation de leur cheminement, le tout avec un sens minimum de prospective.

      • Le 13 juillet 2021 à 15:01, par Ka En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

        Pourtant, de Paris à Toulouse, en passant par Lyon, les usagers ne se plaignent pas des périphériques. Il suffit de savoir ou sortir pour être plus près de chez soi, ou de son quartier, comme éviter d’être bloquer a Rimkieta ou à Bassinko. Ici je parle du futur, car ce périphérique sera une vraie ceinture de la ville de Ouagadougou, celui de Paris n’a pas été fait en un jour, alors ayons la patience.

        Quand a la saturation parisienne, je préfère être sur le périphérique en attendant que ça dégage que d’être coincé dans une petite rue du quartier de la ‘’’Défense,’’’’ ou les livreurs ou autres vous coincent pour une journée. Ce que je sais, tes enfants et petits enfants qui auront des moyens plus que toi avec l’avancer du Burkina dans son développement, quand ils circuleront sur le périphérique, ils ne penseront pas comme toi, qui pense que ton réservoir sera vide en ayant été coincé une demi-heure a Rimkieta pour rejoindre l’échangeur du Nord : C’est ça la différence dans le futur tout évolue.

  • Le 12 juillet 2021 à 18:42, par mike En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Créez des voies parallèles à cette avenue yatenga et elle sera désengorgée.
    Une voie qui quitte NONSIN pour rejoindre Bassinko et une voie qui quitte la direction régionale des enseignements pour rejoindre YAGMA.

  • Le 12 juillet 2021 à 19:08, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Hum...

    Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain s’il vous plait.
    Oui, des problèmes de circulation restent important malgré la réalisation de l’échangeur du Nord. Mais de là à le qualifier "d’inutile", il ne faut quand même pas exagérer.

    Ceux qui habitent vers la RN22 route de Kongoussi et sur la RN2 route de Yako vous dirons la grande différence qu’il y a entre la situation actuelle et avant, avec le pont de Baskuy de l’époque. L’usager qui quitte Kilwin rejoint la place de la nation en moins de 10 minutes si les feux sont avec lui, contre une demi-heure à une heure auparavant.

    Non, le problème commence actuellement vers le marché de bétail de Kilwin jusqu’à Bassinko, et est dû tout simplement au développement des quartiers récemment lotis comme Yagma ou Bassinko, devenus de fait des quartiers de Ouaga.

    Le phénomène est normal, sauf que nous sommes toujours en retard d’un train pour faire suivre les infrastructures, non seulement les routes mais aussi les caniveaux, l’eau et l’électricité, les écoles et centres de santé.

    De l’autre coté, route de Kamboinsin, c’est même le contraire, la fluidité de la circulation entrainant des excès de vitesse.

    L’élargissement de la voie route de Yako reste la plus efficace des mesures, même si d’autre mesures comme des voies secondaires seraient la bienvenue. En effet, combiné à l’échangeur, cette voie élargie permettrait le dispatching du "peuple" venant de Yagma, Rimkieta, Bassinko pour rejoindre aisément qui Gounghin, qui le centre ville, ou Kamboinsin ou encore la route de Tanghin et consort. Cela représente la grande majorité du traffic dans cette zone.
    A propos d’ailleurs, cette route de Tanghin est devenue saturée et mériterait aussi un élargissement.

    Quand aux accidents avec les piétons, la meilleure solution serait les ponts piétons comme celui qui enjambe l’échangeur du Nord au niveau du marché de Baskuy, si on ne veut pas compter sur la civilité des conducteurs pressés.

    Mais comme l’ont dit certains, il est absurde que celui qui vient de Rimkieta ou Bassinko doive venir prendre l’échangeur pour aller à Pissy, soit une route en "U" alors qu’une brettelle rejoignant la route de Bobo serait plus courte.
    Même chose pour rejoindre la route de Kamboinsin, mais il semble qu’une voie de contournement soit en cours pour résoudre ce problème là.

    Mais franchement, cette habitude que les Ouagalais on prise d’occuper anarchiquement les voies, puis de réclamer de grosses indemnisations pour déguerpir, ça commence à être exagéré. Certains même viennent s’installer quand on annonce le déguerpissement et sont les plus bruyants pour réclamer de l’argent !

    A ce rythme là, chaque projet de route va coûter le double du prix normal, et nous n’auront jamais de routes suffisantes quand on en a besoin.

    Inondations, lotissements, routes, déplacés internes : TOUT est devenu matière à tricherie et à contestation anarchique de nos chers "concitoyens" et entrave le développement dans tous les domaines.

    Il faudra que l’état rétablisse son autorité, sinon le laxisme tend à généraliser ces comportements abusifs.

  • Le 12 juillet 2021 à 20:05, par CCCC En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Cet échangeur ne nous sert pas à grande chose : les populations pour leur majorité l’évitent du fait que certains ne maitrisent toujours pas les circuits et d’autres trouvent que c’est assez long et cher en carburant et tout le monde se retrouve dans la "merde" à la fin des deux voies qui passent devant le marché à bétail de Tampouy. La voie est exigüe et à cela il faut ajouter l’incivisme d’une partie de la population : acrobaties, stationnement de camions de transports de marchandises sur la chaussée aux heures de pointe, etc. On parle de 2025 et en attendant ? Voyant la propension des hommes politiques à toujours revenir sur leur parole ou encore des nouveaux à toujours remettre en cause les planifications de leurs devanciers, qu’est ce qui nous garantit que les choses vont s’améliorer ?
    Pour ce qui est de la cité relais de Bassinko, rien à dire ! Une zone dite viabilisée avec de nombreux promoteurs immobiliers : pas de route, pas d’électricité, pas, pas.... etc. Si c’est cela la viabilisation, c’est qu’il y a arnaque à coup sûr.

  • Le 12 juillet 2021 à 20:46, par Oeil En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Que les gars du ministère aient pitié de l’âme de ceux qui meurent.
    Vous parlez de 2025 comme si c’était demain ou l’année prochaine ? Est-ce encore une pression des habitants de ces quartiers de se voir obliger de voter le parti au pouvoir pour le début de ces travaux en 2025 et la fin des travaux qui sera prévue pour 2030 etc. Vous voulez nous dire que le pouvoir n’a pas mis cela dans ses prérogatives de ce mandat parce qu’il ne voit pas ou n’entend pas ?
    Vous ne parlez même pas de solutions palliatives avant 2025 qui d’ailleurs ne sera même pas tenue.
    Avez-vous additionné la progression en nombre de morts en attendant 2025, en 2030 ?
    Ces voies cités par les riverains en commentaires, en en avez vous pensé ?
    De grâces, tous savons que la mort est une obligation, mais vous qui fermez les yeux sur ces situations qui encourent à la mort, vous en serez jugés le jour du jugement.
    Regardez toujours par les yeux, ça ne trahi pas.

  • Le 13 juillet 2021 à 09:46, par Témoin occulaire En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    C’est vraiment désolant ! Selon les sources de la brigade des sapeurs pompiers, nous avons en moyenne 33 morts par an avec une progression de raison r pour tenir compte de la croissance démographique dans ces zones.
    Hypothèse 1 : si une solution est envisagée pour 2025, nous avons au bas mots au minimum 33 morts x 5 ans soit 158 burkinabè de moins. Un "Solhan bis" planifié sur 5 ans. Moi je crains cette voix plus que cette machin "de la ou le COVID 19". Burkinabè est vraiment méchant !
    Je vous laisse avec les autres hypothèses.

  • Le 13 juillet 2021 à 09:57, par Citoyenne Burkinabè En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Nous y sommes en plein pied et les gens comprennent maintenant que les échangeurs à certains endroits sont pour le moment des trous à milliards du Burkina Faso.
    Chaque chose en son temps. Mais ici au Faso, chaque temps à sa chose et son président sans oublier sa ridicule basse court.
    On pouvait prévoir les espaces pour les échangeurs et mettre l’accent sur nos voies de desenclavement entre quartiers, secteurs et arrondissements et par la suite bien faire tous les caniveaux et finir par les échangeurs.
    NON.
    Notre tout puissant Président d’antan ne vivait pas avec les masses tout comme l’actuel. Leur passe temps c’est Avion en classe business - V8 - Champagne - Caviar - etc.
    Le peuple a beau souffrir, trimer, les pauvres citoyens ne s’en sortent pas meme pour rentrer et sortir de leurs taudis.
    Le Président s’en fout. Il veut des échangeurs bien éclairés.
    Voila le résultat.
    Des arrondissements entiers se meurent dans l’eau et la poussière. La circulation tue et tue.
    Les populations sont broyées sur nos étroites ruelles ou se cotoient gros porteurs, gros calibres, caterpillars, cars de transport, bus, taxis, Scooters, piétons, animaux, etc. Un vrai pele mele circulation.

    AVEC CA, LES MANGES MILS CHANTENT HAUT ET FORT QUE SES 27 ANS AU POUVOIR ONT ETE UN SUCCES ???

  • Le 13 juillet 2021 à 12:56, par YAWOTO En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Celui qui prétend maitriser le sujet et qui dit : Avec le périphérique, ’’de Pissy a Tampouy, vous n’aurez pas besoin d’emprunter la voie mentionnée. Ou de Pissy pour rejoindre la route allant de Tampouy a Laye, Boussé, Ouahigouya, ou de Laye a Lalé Kindi Koudougou, le périphérique vous donne un raccourci. Quand on ne vit pas la réalité il faut éviter de vouloir aller vite en besogne en jugeant les plaignants. Si je suis à Rimketa vers BISSIGUIN et je veux aller à Pissy ou tanghin, je dois allez emprunter le périphérique à SAABTENGA pour rejoindre pissy ou tanghin ? Le problème est situé entre le virage à partir de l’ancien péage route de Ouahigouya et l’échangeur du nord, le périphérique ne peut pas être une solution.Il faut élargir cette voie et réaliser des voies secondaires.

  • Le 13 juillet 2021 à 13:53, par @@GOG En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Dassasgho ,un vieux quartier de la ville ,de surcroit situé au cœur de Ouaga, n’a toujours pas de goudron sur les axes principaux suivants :
    - Zone du bois -Radio Ganbidi
    - Marché de Dassasgho-route lycée de la jeunesse jusqu’à Charles De Gaulle.Un vieux quartier.Pendant ce temps, de jeunes quartier sont embellis par le goudron.Dites-moi bonnes gens quels sont les critères pour qu’un quartier bénéficie du goudron ? Inutile de vous dire qu’en hivernage,les deux voies sont quasiment impraticables.
    En saison sèche,les deux voies étant très fréquentées,toutes les concessions de la zone sont remplies de poussières.Les nuages de poussière y sont permanentes toute la saison sèche.Les responsables communaux le savent mais ne disent rien.Et comme notre zone regorgent de nombreux sages on pense que le goudron ne nous intéresse pas.Pourquoi voulez-vous que nous sortons avec des spatules et gourdins pour nous faire entendre comme les autres ?A Dassasgho,nous n’allons jamais emprunter cette voie.Notre sagesse est notre voie.Les méthodes bruyantes ne nous intéressent pas.Que l’autorité communale pense bien et nous prenne en compte dans le développement des voies dans la ville.

  • Le 13 juillet 2021 à 14:29, par Ka En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Ici je dirai une fois de plus que voilà se révèle ici au grand jour la mauvaise foi des internautes caciques qui commentent sans chercher comment on n’est arrivé à cet stade, surtout qu’ils accusent des pauvres experts des infrastructures au service des décideurs qui prennent Ouagadougou ou Bobo pour leurs champs de maïs.

    Que peut faire un expert au développement des infrastructures comme la ville de Ouagadougou, après son travail, et chez lui, on lui téléphone d’exécuté les ordres venant de la haut, ’’’’qu’une belle mère a vu tel responsable d’une commune et qu’au cadastre les plans doivent changer à sa guise pour une zone non loti comme c’était le cas des parcelles volés dont La commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain au Burkina Faso a décelé plus de 105 000 parcelles, illégalement acquises entre 1995 et 2015 dans 15 communes urbaines du pays ?’’’’’ Et ce n’est pas moi qui vous le révèle, car selon le président de la commission, Boureima Barry, l’ex président Blaise Compaoré et son frère cadet François Compaoré, se sont octroyés respectivement, 113 et 22 parcelles dans la seule commune de Ziniaré.

    Alizèta Gando Ouédraogo, la belle-mère de François Compaoré, à travers ses trois sociétés immobilières, a acquis dans des conditions condamnables, près de 68000 parcelles à Ouaga 2000, à Yagma et à Nioko 2.

    Boureima Barry a expliqué qu’en violation de la loi, Mme Ouédraogo a payé dans les années 2000, auprès de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains, 170 parcelles dont le mètre carré a été évalué à la modique somme de 2500FCFA.

    Il a ajouté que ces parcelles qui devraient être aménagées en villas, se revendent de nos jours à 70. 000 FCFA le mètre carré.
    Outre ses manquements, Mme Ouédraogo et plusieurs autres prestataires dont Julien Wendpanpa et Abdoul Services, doivent plus de 16 milliards de taxes et de droits à l’Etat burkinabè, a indiqué M. Barry.

    La Société immobilière SOCOGIB (appartenant à Alizèta Ouédraogo) a également mis à la disposition spécifique de l’ex maire Pascal Tiga Ouédraogo, 500 parcelles.
    Selon les enquêteurs, dans l’arrondissement de Boulmiougou (Ouagadougou), l’ex maire Séraphine Ouédraogo s’est attribuée à elle seule 2000 parcelles, en dehors de toute commission d’attribution.
    L’ex maire Zacharia Ouédraogo a quant lui, revendu 118 parcelles à usage commerciale, pour 20 millions de FCFA chacune. Et ceux-ci à travers toutes les villes du Burkina. La question dont on peut se poser, quel expert de l’infrastructure qui pouvait désobéir un président et sa belle-mère pour faire un plan de route adéquate que de suivre les ordres au risque de se retrouver calciné dans une voiture ?

    Ma famille a toujours habité à Tampouy ou en 1960 ce quartier était des champs cultivables jusqu’à devenir des terrains non loti ou le mien a été viabilisé dans les années 1980 dont je dessinais déjà les échangeurs et le périphérique à venir.

    Et croyez-moi, qu’après la révolution de Thomas Sankara, les Infrastructures, industrialisation, essor de l’agriculture, énergies renouvelables, en quelques années, le Burkina s’est développé, mais à un rythme insuffisant et en enrichissant une minorité. Et sous Lamizana, je me rappelle que ce dernier de passage au cadastre, disait, « Je ne vous promets pas de réussir, mais je vous promets d’essayer. »

    Pour vous dire qu’avant nos indépendances, les villes africaines comme Ouagadougou et Bobo, des plans d’urbanisme existaient déjà, mais c’est plutôt leur opérationnalité par rapport aux réalités africaines qui mérite des réflexions. Si ces documents ont permis de rationaliser en partie l’occupation des espaces urbains surtout des routes, force est de constater que l’évolution et l’état actuel de la plupart des villes africaines ne permettent pas de valider l’efficacité de ces plans qui, en réalité, ne sont pas mis à jour et restent des vœux pieux jamais opérationnalisés entièrement. Les plans, faits généralement par des bureaux d’étude étrangers qui ignorent les aspects sociologiques africains, sont inadaptés.

    Avec ce qui arrive à Bassinko, et surtout Rimkieta qui n’était qu’un quartier non loti de 500 habitants et aujourd’hui 15000 habitants, pour planifier une ville à l’horizon 2065 comme ça été fait dans les années 1980, alors qu’il existe des problèmes urgents en 2021, c’est l’incohérence des documents d’urbanisme dans les villes africaines ? Et qui confirme que l’Afrique est un cimetière de plans mort-nés, caricaturait Philippe Hugon en 1985. En effet, entre le début et l’élaboration du plan, les dynamiques économiques, sociales et surtout démographiques de plusieurs villes africaines évoluent complètement. Il est tout à fait intéressant de planifier, car on ne peut pas continuer à faire abstraction de l’occupation anarchique des espaces, notamment dans les zones périurbaines du fait de la croissance démographique et de l’inaccessibilité des centres urbains pour les populations modestes que des internautes de mauvaise foi ne comprennent pas.

    C’est pourquoi je confirme a mes amis internautes, que le constat d’une urbanisation galopante n’est plus à démontrer dans les villes comme Ouagadougou ou Bobo : D’après les prévisions des Nations Unies et de l’OCDE, en 2050, environ 60 % des Africains devraient vivre dans des villes. Les villes s’urbanisent à outrance, car elles sont perçues comme des lieux d’opportunités économiques et sociales, comme des eldorados qui offrent des conditions de vie meilleures aux populations modestes, provenant principalement des zones rurales (plus de 50 % des ruraux migrent vers les villes : exode rural). Cette forte urbanisation massive qui prend forme depuis 1960 - date à laquelle plusieurs pays africains sont devenus indépendants - n’est pas proportionnelle au niveau de développement économique des villes concernées. Ainsi se pose le problème des quartiers comme Bassinko et Rimkiéta ou la route centrale n’a pas été imaginé a large échelle, ou on n’ a oublié les rails, ou le camp militaire qui posent problème.

    C’est vrai que, si des plans d’urbanisme et d’aménagement existent depuis les indépendances dans la plupart des villes comme Ouagadougou, leur application est défaillante, car des dysfonctionnements sont constatés dans l’espace vécu. Les documents d’urbanisme existants sont appliqués dans les différentes politiques urbaines comme celui de Compaoré basé sur des entreprises virtuels de construction qui reçoivent des marchés de main à main sans contrôle et qui renvoie à la dimension formelle de l’anarchie : Cependant, les villes africaines sont également fabriquées foncièrement par l’informel.

    Conclusion : La solution viendra de l’inauguration du grand périphérique d’Ouagadougou.

  • Le 13 juillet 2021 à 14:53, par Tokouma En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    A la place de cet échangeur, 3 voies bien faites, ajoutées à l’ancienne bien réhabilitée, suffisaient pour régler le problème d’embouteillage à BASKUY pour très longtemps.

    Le problème actuel C’EST L’INCIVISME et L’IGNORANCE.

    Qu’attendent les techniciens pour faire un bon marquage des voies au lieu de laisser les gens circuler au hasard ?

    Pourquoi jusque là on ne déguerpit pas les commerces installés dans la rue ?

    C’est quoi alors un ETAT DE DROIT ?

    Les FADES DISCOURS de certains de nos Ministres sont effarouchants mais ils pensent qu’ils savent parler.
    Ce ne sont pas vos paroles qui nous intéressent.

  • Le 13 juillet 2021 à 16:55, par HUG En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

    Entre les feux tricolores du marché de betail de kilwin a l ancien peage route de Ouahigouya c est un vrai calvaire pour les usagers.Aussi traverser cette voie en quittant la voie allant a l eglise de yagma c est aussi un calvaire.Il y a rarement d accident au Ghana pourquoi ?Il y a trop d incivisme dans la circulation : vitesse excessive de vitesse en villr , le manque d attention des eleves et des piétons......

    • Le 14 juillet 2021 à 09:20, par Yadega En réponse à : Sortie Nord de Ouagadougou (RN2) : Le calvaire quotidien des usagers

      Je suis d’accord avec HUG. Il est vrai que la circulation est compliquée a Ouagadougou surtout aux heures de pointes.
      Mais reconnaissons que la grande majorité des accidents sont dûs à l’intolérance. Les ouagalais sont des "forceurs". Personne ne veut laisser la priorité a l’autre. On ne se rend compte de nos erreurs que quand on se retrouve en urgence traumatologique à Yalgado !
      Nous méritons tous ce qui nous arrive ’

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