C’est maintenant une habitude pour Joël Meda. Depuis plusieurs années, il règne sans partage sur le tennis burkinabè. Ce dimanche 11 juillet, il a encore confirmé face à Namalyir Dabiré en finale du championnat national.

Dès l’annonce de l’affiche, quelqu’un nous souffle que le match ne va pas durer. Effectivement, en deux sets (6-1 ; 6-1), Joël Meda a fait d’une bouchée son adversaire du jour. « Mon adversaire n’a pas démérité. Mais je crois que ce sont les entraînements qui ont fait la différence parce que je m’entraîne pendant 5h par jour », a expliqué le vainqueur.

L’avis a été partagé par Namalyir Dabiré, finaliste malheureux. « Il était au-dessus aujourd’hui. Je pense que ce sont ses efforts qui ont payé parce qu’il s’entraîne pendant plusieurs heures », a-t-il reconnu.

Le champion national lors du match

Le championnat national s’est tenu dans les délais. Pour Abdoulaye Mossé, député à l’Assemblée nationale, c’est un motif de satisfaction. « Nous sommes venus encourager la fédération qui abat un travail formidable pour le tennis », a-t-il indiqué avant de s’engager à plaider pour un soutien conséquent de l’Assemblée à ce sport. « Nous pensons qu’à la prochaine édition, ils vont ressentir la présence de l’Assemblée nationale à leurs côtés », a-t-il ajouté.

Issouf Nacoulma (milieu), président de la Fédération burkinabè de tennis

Issouf Nacoulma, président de la Fédération burkinabè de tennis, est l’un des plus heureux. « Nous sommes ravis d’avoir pu organiser le championnat dont la finale nous a servi un match de haut niveau », a-t-il indiqué.

Environ 120 tennismen toutes catégories confondues ont pris part au championnat. Joël Meda est reparti avec un trophée, une médaille et la somme de 300 mille francs CFA. Le finaliste malheureux est reparti avec une médaille et la somme de 170 mille francs CFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net