Gestion de districts sanitaires : Vingt-cinq médecins généralistes aptes à diriger les centres de soins
Le ministre de la santé Professeur Charlemagne Ouédraogo a présidé la cérémonie de clôture de la 28e session de formation des médecins généralistes en gestion de districts sanitaires le samedi 10 juillet 2021 à Manga. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre en charge des ressources Animales Docteur Modeste Yerbanga avec l’accompagnement de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des services de santé (PRSS).
Des médecins généralistes venus des treize régions du Burkina Faso ont reçu une formation en gestions de districts de santé à Manga dans la région du Centre-Sud. Cette formation organisée au profit des médecins exerçant dans les districts sanitaires à regrouper 25 personnes qui, durant leur séjour, ont renforcé leurs compétences et leurs connaissances sur les qualités indispensables permettant d’assurer une meilleure organisation des districts sanitaires. La formation a duré six semaines au cours de laquelle « l’assiduité et la participation active » des participants ont rehaussé la moyenne de la promotion à 16/20, a fait savoir le responsable à la formation monsieur NOMBRE Saidou.
- le ministre de la santé Pr Charlemagne OUEDRAOGO affirme que « cette formation des médecins vise la réduction des différentes morbidités et mortalités par l’accroissement de l’accès de tous à des services de santé essentiels de qualité »
La formation s’est déroulée autour des cours théoriques, les partages d’expériences et des visites de terrains et « la connaissance du système de santé du pays des hommes intègres, l’un des plus performants de la sous-région », commente le délégué des médecins- étudiants Dr SAWADOGO Ousseini. Il continue en faisant savoir que l’élaboration des plans de développements sanitaires des districts et le développement de partenariat avec les collectivités territoriales sont des défis pour les centres de santé et qu’il faille les relever.
- le délégué des médecins- étudiant Dr SAWADOGO Ousseini affirme que le « système de santé du pays des hommes intègres est l’un des plus performants de la sous-région »
Cette formation des médecins vise la réduction des différentes morbidités et mortalités par l’accroissement de l’accès de tous à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un coût abordable.
Le district sanitaire est l’entité opérationnelle du système de santé du Burkina Faso chargée de la mise en œuvre des programmes de santé définis par le ministère de la Santé. Son organisation doit permettre une prise en charge des populations au premier niveau de la pyramide des soins à l’échelon des CSPS et des CMA.
Vos commentaires
1. Le 12 juillet 2021 à 07:40, par PEGWENDE ! En réponse à : Gestion de districts sanitaires : Vingt-cinq médecins généralistes aptes à diriger les centres de soins
Felicitations chers amis recipiendaires !
Merci et felicitations aux PTF qui ont facilite, au Pr Charlemagne, au Directeur des FSP S. NOMBRE et a tous les techniciens qui ont contribue a relver ce challenge.
Nous comptons tous sur ce renfort pour redorer le blazon du niveau operationnel et relever les multiples challenges du moment de notre systeme de sante dont le squelette est respecte hors de nos frontieres.
Courage au Pr Charlemagne et a son equipe en faveur du maintien et au renforcement de la qualite de ces opportunites en or (dont la formation en Chirugie essentielle), renforcement de competences que certains courants peinent a reconnaitre la pertinence qui n’a plus besoin d’etre demontree.
2. Le 12 juillet 2021 à 10:02, par Bob En réponse à : Gestion de districts sanitaires : Vingt-cinq médecins généralistes aptes à diriger les centres de soins
Après Manga, ce dimanche 11 juillet 2021 Monsieur le Ministre de la Santé était entre autres en visite inopinée au CHR de Koudougou pendant 45 mn puis au CMA de Réo. Il devait sans doute s’imaginer ce qui l’attendait dans ces deux structures de santé, lui qui est un professionnel connu et reconnu par tous.
L’absence des médecins qui devaient normalement tenir la garde, ce pour quoi ils sont grassement payés, ne l’a certainement pas étonné : zéro (0) présence aux urgences médicales, en maternité, en pédiatrie, en imagerie. C’est comme un mot d’ordre partagé au sein des médecins de ces formations sanitaires, et auquel personne ne devrait déroger. Triste et re-triste pour des agents publics d’un tel niveau, formés pendant une dizaine d’année, voire plus, par les pauvres contribuables burkinabè et d’ailleurs. En outre, beaucoup de ressources publiques sont actuellement consacrées à l’équipement et au fonctionnement de nos formations sanitaires, encore faut-il que ceux qui en ont la responsabilité soient à leur poste !
Cette situation désolante, il a eu à la constater de visu, et c’est cela qu’il faut saluer. Il ne pourra être contesté en cas de cas. En d’autres termes, il devait se douter de ce que tout le monde sait déjà, à savoir que ceux qui sont en haut de l’échelle dans ces formations sanitaires ne font leur part de travail dans le public qu’à minima, réservant le maximum de leur énergie aux cliniques privées où ils prestent allègrement. Ne leur parlez pas du serment d’Hippocrate : ils n’en ont que faire. Le Ministre était président de l’Ordre des Médecins, et il devrait en principe en savoir de la sociologie de ce corps. À présent, sa fonction de Ministre lui ouvre des responsabilités et des prérogatives qu’il n’avait pas en tant que Président de cet Ordre. Il faut donc l’encourager et l’accompagner à assainir au mieux ce milieu.
Je n’ai pas une connaissance suffisante des obligations et devoirs des médecins tels que stipulés dans la loi sur la Fonction Publique Hospitalière, aussi je lui proposerai en ma qualité d’usager profane D’IMPOSER AUX DIRECTEURS GÉNÉRAUX (OU PREMIERS RESPONSABLES) DE TOUTES LES FORMATIONS SANITAIRES, D’AFFICHER CHAQUE LUNDI MATIN UN PROGRAMME DES GARDES DE TOUS LES MÉDECINS SPÉCIALISTES, ACCESSIBLE AU GRAND PUBLIC, ET COMPORTANT UN NUMÉRO D’APPEL TÉLÉPHONIQUE GRATUIT POUR QUE LES ÉVENTUELLES ABSENCES DES CONCERNÉS PUISSENT ÊTRE DÉNONCÉES ET DÉCRIÉES. Dans un souci de redevabilité et de transparence, UN BILAN HEBDOMADAIRE DOIT EN ÊTRE FAIT PAR CES DIRECTEURS GÉNÉRAUX (OU PREMIERS RESPONSABLES) ; IL SERAIT EN OUTRE INDIQUÉ DE METTRE À CONTRIBUTION L’INSPECTION GÉNÉRALE DES SERVICES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ AINSI QUE LES MÉDIAS DE LA PLACE. DES SANCTIONS ADMINISTRATIVES ET PÉCUNIAIRES DOIVENT AUSSI ÊTRE APPLIQUÉES AUX ÉVENTUELS INDÉLICATS INVÉTÉRÉS.