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Baccalauréat session 2021 au Burkina : 154 775 candidats à l’assaut du diplôme de fin de cycle secondaire

Publié le jeudi 8 juillet 2021 à 23h00min

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Baccalauréat session 2021 au Burkina : 154 775 candidats à l’assaut du diplôme de fin de cycle secondaire

La gouverneure de la région du Plateau central, Fatoumata Yatassayé/ Bénon, a donné le coup d’envoi du Baccalauréat session 2021, au lycée provincial Bassy de Ziniaré, ce jeudi 8 juillet 2021. Elle était accompagnée du ministre de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maiga et son collègue de l’Education nationale, Stanislas Ouaro. Pour cette session, près 154 775 candidats, toutes séries confondues, partent à la conquête du précieux sésame qui leur ouvrira les portes des universités.

Le top départ du Baccalauréat session 2021 a été donné dans la matinée de ce jeudi 8 juillet 2021, par la gouverneure du Plateau central, Fatoumata Yatassayé/Bénon, en présence des ministres en charge de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, au lycée provincial Bassy de Ziniaré.

Ce sont 154 775 candidats, contre 125 851 pour la session précédente, qui partent à l’assaut du Baccalauréat session 2021, soit une augmentation de près de 29 000 candidats par rapport à la session 2020. « Cela a donc nécessité la création de 100 jurys de plus. Nous avons en tout 331 centres d’examen repartis dans 90 villes du pays », a détaillé le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga. En tout, a-t-il poursuivi, 52 000 personnes sont engagées pour cette session et le budget de l’organisation tourne autour de six milliards de francs CFA. « Cela démontre tout le sérieux qui a été mis pour un meilleur suivi de cette session », a-t-il apprécié.

Ouverture d’une enveloppe contenant des épreuves

Les résultats du premier tour sont attendus à partir du 16 juillet et les derniers résultats doivent être connus le 24 juillet, foi du ministre Alkassoum Maïga. Il a soutenu que la parité du genre est en passe d’être atteinte. « Nous sommes aussi en train d’aller vers la parité des genres. Les candidates sont autour de 45%. Nous espérons que dans deux ou trois ans, on aura plus de filles que de garçons pour le baccalauréat. Cela va aussi changer la tendance dans les universités », a-t-il fait savoir.

Le ministre a terminé ses propos non sans remercier tous les acteurs engagés dans le processus, ainsi que l’esprit patriotique qui a prévalu. Car, a-t-il laissé entendre, ils étaient loin d’imaginer qu’ils allaient pouvoir passer ces examens dans ce grand calme, au regard de ce qui s’est passé tout au long de l’année scolaire. « Nos attentes sont que les candidats restent calmes et concentrés sur l’objet de la semaine pour eux. Nous leur avons également dit que ce n’est pas un concours mais qu’il s’agit d’un examen, donc pas de places limitées. Nous espérons avoir un taux de succès honorable », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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