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Infrastructures et habitat : Une performance de 29,38/50 pour les projets et programmes de 2019-2020

Publié le mardi 6 juillet 2021 à 14h08min

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Infrastructures et habitat : Une performance de 29,38/50 pour les projets et programmes de 2019-2020

Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a tenu sa revue de l’assemblée sectorielle des projets et programmes du secteur de la planification sur l’exercice 2019-2020, ce mardi 6 juillet 2021. Le comité d’évaluation du secteur de planification « Infrastructures de transport, de communication et d’habitat (ITCH) » a présenté sa synthèse du rapport.

Entre 2019 et 2020, sur les 27 projets et programmes Infrastructures de transport, de communication et d’habitat (ITCH), 25 ont été évalués dont six sont au vert, neuf à l’orange et dix au rouge. C’est une note globale de 29,38 sur 50 qui est enregistrée.

Les projets au vert sont tels que l’échangeur du Nord de Ouagadougou et l’axe Tenkodogo-Cinkassé (RN16). Les projets à l’orange sont ceux qui ont un risque modéré de non atteinte des objectifs. Il s’agit de la construction de l’axe Kantchari-Diapaga et Fada-Pama. Quant aux projets au rouge, ce sont ceux qui tirent les performances vers le bas. A titre illustratif, il y a le projet de 100 logements socio-économiques empreints des technologies.

Selon la Directrice générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) des Infrastructures et du Désenclavement, Sonia Kaboré, cette performance moyenne est en baisse comparativement à l’évaluation précédente de l’exercice 2017-2018 qui était de 32,63/50.

La Directrice générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) des Infrastructures, Sonia Kaboré, a présenté la synthèse du rapport.

Après deux ans d’activité, il fallait une telle rencontre pour évaluer les résultats. « L’assemblée sectorielle des projets et programmes est le cadre idéal pour faire une analyse sans complaisance de nos forces et faiblesses, de relever les menaces et de recenser les opportunités qui s’offrent à nous, à la lumière des résultats de l’évaluation consignés dans le rapport sectoriel soumis à notre examen », a justifié le secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Ollo Franck Kansié. Il a aussi ajouté que cette analyse leur permettra d’utiliser les forces et opportunités pour relever les faiblesses et juguler les menaces.

Il faut un manuel de procédure

Au regard de la performance obtenue au cours de ces deux années, beaucoup d’efforts restent à faire pour améliorer la performance de ce secteur, à en croire Ollo Franck Kansié. Pour être efficace, Sonia Kaboré recommande une solution. « Il faudrait penser à mettre en place un manuel de procédure parce que nous avons fait le constat que cela peut être une des sources de manque de performance des projets et programmes », a-t-elle indiqué.

Le secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Ollo Franck Kansié.

La politique sectorielle « ITCH », qui couvre la période 2018-2027, a pour objectif le développement des infrastructures de transport, de communication et d’habitat durables et résilientes en vue d’améliorer leur accessibilité à toutes les couches socio-professionnelles pour favoriser la transformation structurelle de l’économie nationale.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2021 à 07:32, par HORUDIAOM En réponse à : Infrastructures et habitat : Une performance de 29,38/50 pour les projets et programmes de 2019-2020

    Je ne suis pas surpris par cette note. Quand je regarde tous ces travaux de bitumage des routes en souffrance à travers le pays et d’autres bâclés, je m’interroge beaucoup sur le fonctionnement du ministère des Infrastructures et du Désenclavement. L’exemple le plus illustratif dans le bâclage de route est celle de Kantchari-Diapaga. La route Diapaga-frontière du Bénin, de Gounghin-Fada et de Fada-frontière du Niger, de Kongoussi-Djibo restent en souffrance sans qu’on ne sache exactement ce qui se passe. Il faut que le ministère des Infrastructures et du Désenclavement mette du sérieux dans la réalisation de ces travaux. En revanche, la route Koupéla-Gounghin est d’une qualité remarquable. Celle de Koupéla-Cinkansé l’est également ! C’est tout le paradoxe.

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