Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Burkina veut favoriser une meilleure connaissance de son mandat et de son mode opératoire par les médias et promouvoir du même coup, les règles relatives à la protection des journalistes et des bonnes pratiques pour la couverture médiatiques des situations de crise. Il a initié le vendredi 2 juillet 2021, un atelier à cet effet.

Selon le Chef de la délégation du CICR au Burkina, Laurent Saugy, ce dialogue était vraiment important pour s’entretenir avec les médias sur le rôle que son organisation humanitaire joue dans la situation précaire que vit le Burkina. « Je dois vous avouer que le rôle des médias est extrêmement important dans cette configuration de manière à transmettre les préoccupations du CICR qui sont humanitaires », a-t-il précisé. A l’en croire, cela va contribuer à donner une voix aux personnes affectées par la situation de conflit et de violence.

Le Chef de la délégation du Comité international de la croix rouge au Burkina, Laurent Saugy, indiquant que le CICR n’est pas une ONG

Plus présent et plus proche des populations affectées...

« Le CICR n’est ni une organisation non gouvernementale ni une organisation des Nations-Unies », a lancé d’entrée, Evelyne Yaméogo, la responsable de la communication du CICR au Burkina. D’après elle, le CICR est une organisation humanitaire « neutre », « impartiale » et « indépendante » présente au Burkina Faso depuis 2006. Son mode opératoire est de ne faire aucune distinction de quelque nature que ce soit dans l’action humanitaire qu’elle apporte aux communautés.

Evelyne Yaméogo a soutenu que l’histoire du CICR commence par Henry Dumant en 1859

« Depuis le 1er janvier 2020, le CICR a renforcé sa présence et sa proximité auprès des populations des zones les plus affectées du Burkina et s’efforce d’apporter une réponse aux besoins les plus urgents », a-t-elle soutenu. Le CICR, a fait savoir Mme Yaméogo, fonctionne de contributions volontaires de sociétés nationales, de sources privées mais aussi d’Etats qui ont adhéré à la convention de Genève.

Vue d’ensemble des journalistes qui ont participé à cet atelier d’échanges

En plus du mode opératoire du CICR, les journalistes se sont également familiarisés sur les règles de base du Droit international humanitaire (DIH) en général mais aussi celles relatives à la protection des journalistes en situation de conflit. Les précautions à prendre lors d’une couverture médiatique en situation à risque a été le module qui a le plus captivé l’attention de la trentaine de journalistes présents lors de cet atelier. Cette rencontre a été aussi mise à profit par le CICR pour sensibiliser les hommes et femmes de médias sur les gestes de premiers secours et de lancer la 2e édition du concours de reportage humanitaire.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net