Le Burkina Faso est victime, depuis 2015, d’attaques terroristes. Ces assauts répétés ont fini par avoir des répercussions sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
Pour résoudre ce problème qui guette le Burkina Faso, le gouvernement a décidé d’élaborer une stratégie nationale de cohésion sociale et de vivre-ensemble. « Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de redéfinir certains paramètres de cette cohésion sociale et de mettre en place une stratégie qui permette un retour à la sérénité », a indiqué Clément Sawadogo.

Clement Sawadogo, Ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation

Prévue pour couvrir la période 2021-2025, son élaboration a reçu l’appui du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Réunis à Ouagadougou, des acteurs ont eu pour mission de valider la stratégie nationale. « Il faut donc que nous puissions, avec l’ensemble des acteurs de la société rebâtir une stratégie de notre cohésion sociale, mettre en place des actions énergiques », a ajouté le ministre Sawadogo.

L’Emir du Liptako et d’autres leaders ont pris part aux travaux de l’atelier

Pour le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Martin Ciowela, le travail qui est fait est un motif de satisfaction. « Je salue l’effort du gouvernement qui veut à travers cette activité se doter d’un cadre fédérateur et référentiel qui permettra à tous les acteurs de pouvoir mettre en œuvre de manière harmonieuse, de façon cohérente des activités qui vont concourir à atténuer les effets de ce déficit sécuritaire sur la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble », a-t-il indiqué.
Après cette étape, le document sera soumis à l’examen de la Commission nationale chargée de la cohérence des politiques publiques.

Martin Ciowela, représentant résident du PNUD au Burkina Faso

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net