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Campagne présidentielle : Et le pacte de bonne conduite ?

Publié le jeudi 3 novembre 2005 à 10h01min

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Manque d’envergure, invectives, arguments spécieux, les adversaires du candidat du peuple, Blaise COMPAORE, réunissent tous les « atouts » pour être des perdants certains au soir du 13 novembre 2005 et cela sans tomber dans un triomphalisme béat, ni minimiser qui que ce soit.

« L’élection du président du Faso n’est pas une affaire de programme, mais d’individu ». Qu’un candidat à une élection présidentielle prononce une telle énormité qui plus est sur fond de chants et de pleurs en direct à la télévision, ne peut que relever du surréel, voire d’un comportement martien. Plus sérieusement, c’est la preuve que ledit candidat n’était pas préparé pour aller à cette élection qui apparaît plus comme un tremplin pour se « faire voir ». Une impression confirmée par cet autre candidat, tout en allant à la conquête des électeurs, leur jette à la face qu’il « s’en gnagne » (sic) d’eux.

Du coup on s’aperçoit que la campagne est un prétexte pour déverser sa bile vu que l’on est congénitalement faible et que l’on n’a pas un programme clair à faire valoir. On tombe de ce fait dans l’invective et l’argumentation spécieuse pour marquer cette absence de base sociale.

Et cet impresario reconverti à la politique qui se prend pour Dieu le Père prophétisant tous les malheurs pour Blaise COMPAORE, en cas de victoire le 13 novembre prochain.
L’exemple le plus achevé de cette exquise hypocrisie nous est cependant donné par un autre candidat qui prétend que le tableau sombre du Burkina Faso qu’il dépeint est un résumé de la thèse d’Etat du directeur national de campagne de Blaise COMPAORE, Salif DIALLO.

Une thèse d’Etat qui rappelons-le traite des Etats africains post-coloniaux et de leurs échecs dus, il est vrai à une faillite des élites africaines et de tout le corpus social, mais aussi et surtout du fait de la prédation économique et politique qu’ils ont subie des divers impérialismes. Un constat évident fait par toute une génération d’intellectuels africains honnêtes et dont Salif DIALO a traité à l’heure de l’unilatéralisme et de l’ultra libéralisme qui le caractérisent.

Que par un raccourci malhonnête, on en arrive à y voir le cas du Burkina Faso ne peut que traduire une volonté manifeste de dénigrer et de nuire gratuitement à ses adversaires politiques. Une « marque déposée » chez l’homme qui avait fait de la subversion une arme de combat à une époque « antérieure » de sa vie. Le Conseil supérieur de la communication ne pouvait que rayer ce passage du texte de ce candidat, en vertu du code de bonne conduite signé par tous les protagonistes qui proscrit les coups en dessous de la ceinture. Il ne faut donc pas se fourvoyer au point de tomber dans la diffamation.

C’est dire que la mécanique est en panne dans le camp d’en face, contrairement au nôtre, le candidat du peuple sachant d’où il vient et conséquemment où il va.
Notre conviction est donc acquise quant à la victoire de Blaise COMPAORE au soir du 13 novembre 2005, lui qui préfère parler de développement avec son peuple et lui propose des perspectives heureuses pour ce faire.

De Bobo-Dioulasso à Fada en passant par Manga, Orodara... l’unité du peuple est en train de se faire autour du programme politique de Blaise COMPAORE . Chacun récoltera ce qu’il a semé et la moisson promet d’être fort belle pour Blaise COMPAORE.

L’Opinion

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