Des avis donnés sur plusieurs dossiers d’importations d’équipements à risque sur la couche d’ozone, la tenue des sessions de formations au profit des acteurs concernés notamment les techniciens et les douaniers à travers le territoire national ainsi que la remise d’équipements à des établissements pour renforcer leurs capacités pédagogiques. Ce sont, entre autres, quelques activités qui ont été brièvement énumérées au cours de la cérémonie d’ouverture.

Plantant ainsi le décor de la troisième session du comité national ozone, le directeur général de la préservation de l’environnement, Désiré Ouédraogo, a indiqué que la présente session sur le bilan des activités et des projets en cours d’exécution et également sur la validation du rapport d’enquête est une occasion pour les acteurs d’apporter leurs contributions et de faire des recommandations pour mieux orienter les projets et programmes à venir.

Désiré Ouédraogo, directeur général de la préservation de l’environnement

Tout en précisant qu’avec l’amendement de Kigali au protocole de Montréal, les rôles des bureaux nationaux ozones ont évolué. C’est à dire explique-t-il, la prise en compte de l’efficacité énergétique et la gestion de gaz à effet de serre, substances utilisées dans le domaine du froid et de la climatisation, sont devenus de nouveaux défis auxquels ils doivent s’attaquer. Tout en rappelant que l’engagement de tous est attendu pour que les bonnes pratiques en matière de gestion de réfrigérants puissent être adoptées.

Et au coordonnateur du bureau national ozone Burkina Faso, Samuel Paré, d’expliquer le rôle du comité national ozone. « C’est une instance qui regroupe plusieurs ministères et qui est chargé d’appuyer le bureau national ozone (BNO) dans la mise en œuvre de ses activités, notamment sur l’avis donné pour l’importation des équipements, les contrôles des substances pouvant avoir un impact sur la couche d’ozone et le climat ».

Samuel Paré, coordonnateur du bureau national ozone Burkina Faso

Son rôle, ajoute-t-il, c’est aussi le renforcement des capacités des acteurs qui travaillent avec ces équipements, la sensibilisation du grand public et la veille du respect des normes concernant les importations des équipements. Toutes ces activités contribuent l’un dans l’autre, selon le coordonnateur, à la protection de l’environnement et partant à la préservation de la santé et du bien-être des hommes et elles sont menées pour rentrer dans le cadre du mandat du ministère en charge de l’environnement.

Vue des participants

En matière d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone au Burkina, plusieurs défis restent encore à relever. Il s’agit notamment, selon le coordonnateur du BNO, de faire en sorte que tous les acteurs concernés puissent adopter les bonnes pratiques et être actifs sur le terrain. C’est-à-dire faire en sorte que tous ceux qui importent puissent déclarer leurs produits et que les douaniers aient les moyens pour savoir ce qui rentre dans le pays, etc.

Yvette Zongo
Lefaso.net