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Philippe Ouédraogo à Sindou et Niangoloko : « Je pratiquerai une politique de paix avec les pays voisins »

Publié le mercredi 2 novembre 2005 à 06h21min

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Le 31 octobre dernier, Philippe Ouédraogo est allé à la rencontre des militants PDS de deux villes frontalières à la Côte d’Ivoire, Sindou et Niangoloko. Dans ces deux localités le candidat a comme d’habitude expliqué les différentes articulations de son programme qui ferait du Burkina un pays réellement démocratique.

En quittant Bobo-Dioulasso, où l’équipe de campagne du candidat Philippe Ouédraogo a fait escale, pour Sindou, l’on ne se doutait de rien. Mais des ennuis mécaniques des deux 4 x 4 respectifs du candidat et du député Djezouma Sanou, ont conduit ceux-ci à observer une halte forcée de près de trois heures chez un garagiste à Banfora. Du coup l’assemblée générale prévue à 10 h a connu un retard considérable. Et certains « convoqués » à la rencontre ont cru bon d’aller plutôt s’occuper de leur commerce (c’était jour de marché).

N’empêche, le candidat a tenu à s’entretenir avec les quelques militants qui ont fait le pied de grue.

Dans son adresse à l’auditoire à majorité jeunes, Philippe Ouédraogo dira qu’il n’est pas normal qu’une localité touristique comme Sindou (les fameux pics de Sindou se trouvent à quelques encablures de la ville) ne soit pas électrifiée. Une donne qu’il promet corriger, s’il est élu président du Faso au soir du 13 novembre 2005. Dans la même lancée, le candidat du PDS, a promis le bitume dans la région.

En reliant Banfora à Sindou, Philippe Ouédraogo s’est rendu compte de l’état « défectueux » du tronçon long de 50 km.. Evoquant le financement de la matérialisation de son programme, Philippe Ouédraogo indiquera que 30% du budget annuel sera affecté à la modernisation de l’agriculture, 17,5% à la santé, 30% à l’éducation. Pour trouver l’argent, le candidat à la présidentielle pense qu’il suffit d’assurer une gestion transparente du budget et d’arrêter la corruption et les détournements, ce qui permettrait de récupérer 150 milliards de F CFA chaque année.

Dernière ville frontalière avant la Côte d’Ivoire, Niangoloko est aussi une localité où le trafic est intense, avec son poste de douane et son activité commerciale développée. Là, les militants PDS, réunis à la Maison de la femme ont demandé au candidat Ouédraogo de leur faire confiance, car la victoire est certaine. « Nous vous promettons une victoire éclatante » a même laissé entendre le représentant des jeunes, Lassina Zerbo. Pour le représentant des anciens, il est maintenant temps que Blaise Compaoré s’en aille. A l’endroit du candidat, il dira « tenez bon et soyez courageux. Les anciens sont avec vous ». S’adressant à l’assistance, Philippe Ouédraogo, a laissé entendre qu’il pratiquera une politique de paix avec les pays voisins. Car a-t-il indiqué, « l’on n’a pas besoin de s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pour montrer que l’on est puissant ».

Abordant, les autres points de son programme, le candidat du PDS a promis œuvrer à la gratuité des soins pour les élèves, les personnes âgées, les handicapées sur le plan sanitaire.

Il s’engage aussi pour une justice équitable pour tous les Burkinabè, et milite pour une sécurité sociale et une assurance maladie pour toutes les personnes âgées sans distinction, anciens fonctionnaires ou pas.

Il a par ailleurs exhorté les militants à croire « qu’un autre Burkina est possible, car nous ne sommes pas condamnés à être classés avant dernier, chaque année dans les rapports du PNUD ».

Gabriel SAMA
Sidwaya

P.-S.

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