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Secteur apicole au Burkina : Deux cents apiculteurs reçoivent des kits de production subventionnés

Publié le mardi 22 juin 2021 à 19h30min

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Secteur apicole au Burkina : Deux cents apiculteurs reçoivent des kits de production subventionnés

La fédération nationale des apiculteurs du Burkina a bénéficié d’une subvention de kits apicoles dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF), financé par l’Union européenne. La remise symbolique de ces kits apicoles s’est tenue ce mardi 22 juin 2021 à Ziniaré, la capitale de la région du Plateau central, en présence des représentants de l’Union européenne, de l’interprofession miel et du ministère en charge des Ressources animales.

Il s’agit au total de 200 apiculteurs sur l’ensemble des 13 régions à être bénéficiaires de ces kits apicoles subventionnés par l’Union européenne dans le cadre du programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF). Ces kits apicoles s’élèvent à 5400 et sont notamment composés de 2000 ruches de type kenyan, 2000 supports de ruche, 200 combinaisons intégrales de protection, 200 paires de bottes, 200 enfumoirs, 200 lève-cadres, 200 brosses d’abeilles et 200 seaux de récolte.

Remise symbolique des kits apicoles

Ainsi, ces kits acquis au profit de ces apiculteurs leur permettront, selon les explications du président de l’interprofession miel, Désiré Yaméogo, d’augmenter la capacité de production des apiculteurs d’environ 40 tonnes par an, soit 24 tonnes de miel filtré, représentant un chiffre d’affaire de plus de 72 millions de FCFA. S’agissant des conditions d’acquisition de ces kits, le président a fait savoir qu’il y a d’abord eu un appel d’offre et c’est après l’analyse des dossiers reçus que les 200 apiculteurs ont été retenus sur l’ensemble des 13 régions. Ces bénéficiaires, selon les termes du contrat, payeront chacun 50% du coût du matériel reçu, soit 225 000 FCFA sur 450 000 FCFA du prix normal.

Désiré Yaméogo, président de l’interprofession miel

Cette acquisition rentre par ailleurs dans la politique nationale du ministère en charge des Ressources animales, selon le secrétaire technique de l’apiculture, Issoufou Nana, qui a pour but de participer à l’équipement et à l’appui des apiculteurs pour renforcer leurs capacités afin d’améliorer la production et la productivité du miel au Burkina.

Le chargé de programme secteur privé et commerce à la délégation de l’Union européenne, Abdoulaye Ouédraogo, a pour sa part laissé entendre que cette subvention faite dans le cadre du PACAO, accompagne trois chaines de valeur dont la filière apicole, ce qui se fait selon la stratégie des chaines de valeur de la production, la transformation et la commercialisation.

Abdoulaye Ouédraogo, chargé de programme secteur privé et commerce à la délégation de l’Union européenne

« L’appui fait à ce jour porte sur la partie production qui accompagnera les apiculteurs à avoir une capacité de production adéquate pour répondre aux besoins du marché. A cet effet, les revenus dégagés viendront en complément pour améliorer les conditions de vie des bénéficiaires et qui est l’un des objectifs du PACAO sur ce volet dont le financement s’élève à 6 millions d’Euros, soit environ 4 milliards de FCFA ».

Vue des kits apicoles

Aller vers des espaces dédiés à l’apiculture

Selon l’un des bénéficiaires de la région du Plateau central, Albert Soala, ces kits étaient réellement un besoin exprimé par les apiculteurs et vu la qualité de ce qui a été livré, l’on peut se rassurer que le travail de l’apiculture va désormais s’améliorer et se faciliter. C’est pourquoi, il a tenu à remercier les bailleurs, tout en souhaitant qu’en plus de ces kits, l’on accompagne également les apiculteurs pour qu’ils puissent avoir leurs propres espaces pour mener leurs activités dans la tranquillité. « Car à chaque fois, ils sont confrontés à ce problème d’espace, parce que lorsqu’ils s’installent sur un espace et le jour que le propriétaire terrain veut son espace, ils sont obligés de se déplacer et cela perturbe le travail », a-t-il posé le posé le problème de l’espace.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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