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Philippe Ouédraogo à Orodara et Banfora : La cité fruitière abrite le premier meeting du candidat du PDS

Publié le mardi 1er novembre 2005 à 13h38min

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Le premier meeting du candidat Philippe Ouédraogo a eu lieu dimanche 30 octobre 2005 à Orodara, la cité du verger devant une foule nombreuse. Dans l’après-midi, le candidat du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) était l’hôte de ses militants de Banfora, la cité du Paysan noir.

Depuis le début de la campagne présidentielle, le candidat du PDS, Philippe Ouédraogo, a toujours tenu avec ses militants, des assemblées générales, pour leur expliquer son programme intitulé : « Bâtir ensemble une nation forte, démocratique et solidaire, un autre Burkina est possible ».

L’étape de Orodara a constitué une rupture, car c’est là que le candidat Ouédraogo a tenu son premier meeting. A l’occasion, les militants PDS de Orodara, ont voulu manifesté leur « grand » soutient, au candidat en s’illustrant par une « forte » mobilisation. Maître d’œuvre de cette donne, le député Djézouma Sanou (natif de Orodara), président de la Convergence pour la démocratie sociale (CDS), l’un des partis soutenant la candidature de Philippe Ouédraogo.

Dès l’entrée de la ville où attendaient impatiemment des militants, Philippe Ouédraogo a été « placé » à l’arrière d’une 4 x 4 double cabine et entouré des présidents de la CDS et du Mouvement pour la démocratie et la république (MDR). Et le candidat, désormais soutenu par une demi-douzaine de forces politiques, a eu droit à un bain de foule jusqu’au lieu au meeting, sis à la salle de ciné Faso Kadi de Orodara. Là, le candidat sera accueilli dans une ambiance surchauffée, entretenue par des balafonistes, des danseuses enthousiastes et des slogans de jeunes militants du PDS.

Le représentant de ces derniers dira à l’adresse du candidat, qu’il est l’homme providentiel pour le Burkina et qu’eux, jeunes ont accepté de croire en Philippe Ouédraogo, parce qu’il propose un autre Burkina où les valeurs d’humanité sont respectées.

La représentante des femmes a pour sa part appelé ses sœurs à voter « massivement » à Philippe Ouédraogo, car les conditions de vie de la femme deviennent de plus en plus précaires. Quant au représentant des anciens, Janvier Traoré, il indiquera que la « taille » des ordonnances délivrées dans les formations sanitaires, suscitaient beaucoup plus de peur que le sort des malades. Il a assuré le candidat à la présidentielle du soutient et de la bénédiction des anciens de Orodara. Répondant à ceux qui l’ont précédé à la tribune, Philippe Ouédraogo dira qu’en ce qui concerne la jeunesse, il est prévu dans son programme la création de 100 000 emplois pour résorber le chômage.

A l’endroit des femmes, le candidat du PDS, a assuré mettre à la disposition de celles-ci des micro-crédits afin de leur permettre de mener leurs activités génératrices de revenus. Le système de sécurité généralisé qui constitue l’un des points forts du programme de Philippe Ouédraogo, permettra à toutes les personnes âgées (même aux non fonctionnaires) de jouir d’une retraite rémunérée parce qu’ayant auparavant cotisé, chacun selon ses capacités.

« Je veux remplacer Blaise Compaoré »

Ces ambitions du candidat ont été réaffirmées à Banfora, dans la cité du Paysan noir devant un public jeune, qui a tout aussi réservé un accueil « chaleureux » à Philippe Ouédraogo. Celui-ci s’est dit prêt à remplacer Blaise Compaoré, qui ne peut plus rien proposer et a enregistré le soutiens « total » des jeunes de la Comoé.

Philippe Ouédraogo qui a un « ambitieux » programme pour l’éducation s’est engagé devant l’assistance à dote chaque département d’un lycée, chaque province, d’un établissement d’enseignement technique, et une université pour chaque région, s’il était élu au soir du 13 novembre. Le candidat a aussi milité pour l’installation d’une de fabrique de médicaments au Burkina et pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage.

Pour la mise en œuvre de son programme, le candidat du PDS entend mettre fin aux détournements et à la corruption pour financer les secteurs stratégiques : éducation, santé, agriculture, etc. Pour Philippe Ouédraogo, il s’agit de mettre fin à la politique d’indifférence du pouvoir en place, par rapport à l’intérêt général du Burkina Faso.

Gabriel SAMA gabsam01@yahoo.fr


Vu et entendu

Où était le représentant des jeunes ?

Annoncé par le maître de cérémonie à prendre la parole, le représentant des jeunes était porté disparu dans la foule. Il a fallu donc inverser l’ordre de passage en faisant appel à la représentante des femmes.

C’est après cela, qu’il a été retrouvé. Où était-il donc passé ? That is the question.

Une griotte pas comme les autres

Elle n’est ni « pouvoir ni opposition ». Elle suit la bonne direction du vent. Elle a pour nom Yankandi et est présente à toutes les rencontres politiques. On la reconnaît facilement par sa grosseur et son accoutrement hors pair. Le 23 octobre dernier, elle était au meeting de Blaise Compaoré au stade de 4-Août de Orodara. Cette fois-ci, avec la CDS/PDS. Elle danse, chante et joue à la comédie.

Mais au-delà de toute cette comédie, elle attend un « travaillement » de la part des organisateurs.

Un vélo à l’effigie de Philippe Ouédraogo

Devant la salle de ciné Faso Kady de Oradara où s’est tenu le meeting du candidat de la CDS/PDS était garé un vélo VTT, à l’effigie de Philippe Ouédraogo. Que dire donc de la présence de ce vélo en ces lieux comme quoi en matière de propagande, tous les moyens sont possibles.

Sidwaya

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