LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Laurent Bado à Banfora : “ Je me considère comme le fils de Ouezzin Coulibaly”

Publié le lundi 31 octobre 2005 à 07h48min

PARTAGER :                          

Le candidat du Parti de la renaissance nationale (PAREN) Laurent Kilachu Bado était à Banfora, jeudi 27 octobre 2005. Une occasion pour Laurent Bado d’expliquer aux militants « le chemin pour un développement rapide du Burkina Faso ».

C’est la place de la femme au secteur n° 1 de Banfora qui a accueilli le meeting du candidat Laurent Bado dans la cité du Paysan noir. Il est 10 h 15 lorsque la foule, composée en majorité de jeunes, accueille par des slogans le candidat du PAREN. « Le président Laurent Bado », « Laurent Bado, président » crient-ils en battant les mains. L’homme fait un tour pour saluer les militants et prend place dans le siège qui lui est réservé.

Hyacinthe Baba Fayama, secrétaire régional du PAREN, souhaite la bienvenue au candidat. Il invitera les militants à suivre le professeur Laurent Bado dans « sa voie originale de développement ».

Le candidat Laurent Bado, expliquera aux militants sa conception du développement. « Je suis venu vous inviter à réfléchir sur la situation de notre pays », lance-t-il d’entrée de jeu, avant de dresser un tableau peu reluisant de la situation économique du Burkina en faisant référence à la politique de gouvernement de quatre personnalités. Il s’agit selon lui, de Ouezzin Coulibaly, Sangoulé Lamizana, Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Parmi celles-ci, il se considère comme le fils de Ouezzin Coulibaly en ce qui concerne la restauration de nos valeurs culturelles positives.

Le professeur Laurent Bado fera comprendre aux militants comme à son habitude qu’il « s’en fout qu’on le vote ou pas ». Mais, pour lui, il a un projet de société qui peut développer rapidement le Burkina. Projet soutenu par 5 grands intellectuels du monde. Le candidat Laurent Bado retracera alors les quatre conditions qu’il faut remplir pour « éradiquer la pauvreté en 5 ans, et en 10 ans, faire du Burkina un dragon économique ». Ces conditions sont : « être ce que nous sommes pour pouvoir aller vers le développement (le respect de la tradition) , détruire l’Etat et le reconstruire, développer l’économie (faire de l’agriculture la locomotive du développement), le social (mettre en place une équipe sanitaire mobile de 3 à 5 médecins qui effectueront des contrôles deux fois par an à domicile, instaurer deux filières parallèles dans l’enseignement : le général et le technique) ».

Parlant aux femmes et aux jeunes, le candidat Laurent Bado a dit : « Je ne m’adresse pas au ventre des Burkinabè mais à leur raison et à leur intelligence ». Laurent Bado les a appelés à faire un choix conscient et responsable. « Il faut confier le pays à des hommes d’idées », s’est-il exclamé. L’homme a pris l’engagement que s’il est élu et que dans 5 ans rien ne change, il viendra à Banfora le 3 décembre 2009 pour rendre sa démission.

Daouda Emile OUEDRAOGO


Vu et entendu à Banfora

Difficile de maintenir l’ordre au meeting de Banfora

Les organisateurs avaient du mal à contenir la foule qui se pressait pour voir Laurent Bado, ou pour l’écouter. Entre le point d’où il livrait son message et la tente où étaient assis les invités, il y avait un espace d’environ 30 m. Les militants debout et se bousculant, ont quasiment envahi cet espace, empêchant par moment ceux qui étaient sous le hangar, de suivre les gesticulations du candidat Laurent Bado.

« Je me sens fatigué donc je vais me rasseoir »

Le professeur Laurent Bado est convalescent. Il l’a dit lui-même : « je suis malade mais je m’efforce de vous dire que ça me fait mal que mon pays soit le dernier du monde ». A Banfora, Laurent Bado d’abord assis au début de son meeting, s’est vu obligé de se lever pour dominer son auditoire. Après près d’une heure de discours, le professeur sentant ses forces l’abandonner lança ; « Je me sens fatigué donc je vais me rasseoir ». Ce qu’il fit.

D.E.O

Sidwaya

P.-S.

Lire aussi :
Présidentielle 2005

PARTAGER :                              
 LeFaso TV