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Ecoles Franco-arabes : Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation donne le coup d’envoi du Bac et du BEPC

Publié le mardi 8 juin 2021 à 15h30min

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Ecoles Franco-arabes : Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation donne le coup d’envoi du Bac et du BEPC

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro, a donné le coup d’envoi des examens du baccalauréat et du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC) des écoles franco-arabes, ce mardi 8 juin 2021, à l’école Medersas centrale de Ouagadougou.

C’est dans un centre d’examens de la communauté musulmane du Burkina Faso que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro, a ouvert la première enveloppe de composition. Il s’agit des épreuves du baccalauréat et du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC).

Pour cette année scolaire 2020-2021, la communauté musulmane du Burkina compte 392 élèves pour le BEPC et 120 pour le baccalauréat. « Nous sommes les premiers, nous ouvrons la voie ; nous souhaitons que tous les candidats du Burkina Faso fassent de bonnes épreuves et qu’ils aient de bons taux de réussite », a indiqué le secrétaire général de la communauté musulmane, Hamadou Ouangrawa.
Tout en saluant la présence du patron de l’éducation nationale, Hamadou Ouangrawa a encouragé les futurs candidats malheureux à ces examens.

Le secrétaire général de la communauté musulmane, Hamadou Ouangrawa (au micro).

Avoir un référentiel unique de délivrance des diplômes

Du côté des élèves, la confiance est affichée. C’est le cas de Saïouba Ouédraogo, candidat au baccalauréat, qui affirme être prêt et ne pas avoir peur. « Ce matin en me réveillant, je suis content d’aller composer l’examen. Ça va marcher, inchallah ! » Pour lui, la présence des parents, des leaders religieux et des autorités lui rassure de la tenue de l’examen, donc il pense que tout se passera bien.

Il projette déjà son avenir après cet examen. « Après le baccalauréat, je vais continuer à l’université ». Il estime qu’ayant fait le français et l’arabe, il pourra s’en sortir.

Le ministère en charge de l’Education nationale, en lançant ces examens, est venu donner de l’espoir à tous les élèves qui composent les examens cette année, car cela participe à la bonne organisation des examens, a laissé entendre le ministre Ouaro.

Saïouba Ouédraogo, candidat au baccalauréat.

La présence du ministre de l’Education nationale vise à l’unicité des examens des écoles bilingues et française (classique). « Pour nous, cette démarche a pour objectif à terme d’arriver à l’organisation d’un examen unique au niveau national, au niveau de l’enseignement bilingue franco-arabe. Je me réjouis de voir au niveau du Certificat d’étude primaire au niveau national, il y a déjà une harmonisation », a affirmé le Pr Stanislas Ouaro.

Au micro des journalistes, le ministre Ouaro a décliné l’objectif de son département face à ce sujet. « Notre objectif est que nous ayons un référentiel unique de délivrance des diplômes pour favoriser l’insertion socio-professionnelle des sortants de l’enseignement franco-arabe », a-t-il affirmé. Et il a ajouté que dans deux ou trois prochaines années, cela pourrait être effectif.

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro.

L’école franco-arabe touchée par les réformes

Les réformes tant prêchées par le ministère vont-elles toucher l’école franco-arabe, en ce qui concerne les examens ? A cette question, le ministre Ouaro a répondu par l’affirmative. « Dans le cadre des assises nationales sur l’éducation nationale, la communauté musulmane a été approchée et nous avons échangé. Ils nous ont fait des suggestions, ils ont souhaité qu’il y ait une commission entièrement dédiée à l’enseignement bilingue franco-arabe », a-t-il souligné. Des concertations sont actuellement en cours.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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