La coopération scientifique présente de nombreux avantages toujours méconnus par la communauté universitaire, de l’avis du président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé. Cette 1re Journée de la coopération scientifique internationale (JCS), qui se tient ce vendredi 4 juin 2021, à Ouagadougou, est une aubaine pour faire l’état des lieux depuis près de deux décennies.

Pour le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, la tenue de cette JCS représente tout un symbole

A cette occasion, des protocoles d’accord de la coopération scientifique internationale ont été signés entre le Burkina et la France. La tenue de cette première JCS est pour Pr Cissé tout un symbole. A cet effet, il a présenté ses félicitations aux membres du Comité d’organisation avec à sa tête le Vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale pour la motivation entretenue depuis 2020. « Je souhaite à toutes et à tous de fructueux échanges au cours de cette première JCS internationale », a-t-il terminé.

Cette première JCS se tient sous le thème : « Enjeux du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : quelles réponses de la coopération scientifique ». Pour le ministre délégué en charge de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Maxime Koné, représentant le ministre des Affaires étrangères, ce thème est « très » évocateur et interpelle son département. « Conscient que la coopération scientifique constitue un viaduc entre les pays du monde et un facteur de rapprochement, mon département ministériel s’engage à faciliter et à accompagner toutes les actions entrant dans le cadre de cette activité », a laissé entendre Maxime Koné.

Le ministre délégué en charge de l’Intégration africaine, Maxime Koné, s’engage avec son département pour accompagner cette activité

Prenant la parole au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, la ministre déléguée, en charge de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré, est revenue sur la plus value du thème. Selon elle, la contribution de la coopération scientifique dans le développement du Burkina Faso est très significative.

Car, a-t-elle fait savoir, les milieux de l‘enseignement et de la recherche scientifique sont des domaines où les liens se tissent. « Toute chose qui contribue à renforcer les relations entre les communautés universitaires et par delà les liens d’amitié entre les peuples et tout simplement entre les communautés humaines », dit-elle. Elle a traduit toute sa reconnaissance, celle de son administration et des autorités universitaires pour l’initiative de cette journée qui permet de faire l’état des lieux de la coopération scientifique, de présenter les atouts et d’explorer les coulisses pour son renforcement.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net