Afin de conjuguer leurs efforts et d’entretenir d’étroites relations de travail, de contribuer à l’amélioration de la gestion et de la prévention de l’environnement à travers la promotion de la recherche, l’innovation et la technologie, le Fonds de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) et le Fonds d’investissement pour l’environnement ont décidé d’unir leurs forces. En effet, intervenant dans des domaines similaires notamment l’eau et l’assainissement, l’agriculture, l’élevage, la gestion durable des terres, l’industrie, les mines, etc. les deux structures par cette convention entendent se donner plus de chance pour répondre aux nombreuses sollicitations de subventions et booster le secteur de la recherche.

Le directeur général du FONRID, DR Hamidou Tamboura et le directeur général du FIE, Jean Marie Sourwema, paraphant le protocole

Ainsi pour le directeur général du FONRID, Dr Hamidou Tamboura, le protocole entre les deux fonds donne la possibilité de mobiliser les ressources pour agir collégialement. Pour le premier responsable du FONRID, la convention permet notamment à sa structure de prendre en compte les priorités de recherche d’innovation et de développement de technologies dans les domaines de l’environnement et des changements climatiques, de participer aux cadres de concertation et d’échanges mis en place par le FIE avec ses partenaires au niveau local, national, et international pour mobiliser les ressources dédiées au financement de la recherche dans les domaines d’intérêt commun. Pour ce faire, Dr Tamboura a souhaité que cet accord soit fructueux et qu’il génère des acquis concrets qui aillent dans le sens des deux structures et non simplement un document de plus qui dormira dans des tiroirs. Pour son homologue du Fonds d’investissement pour l’environnement, Jean Marie Sourwema, cette signature de convention est une première au niveau du FIE et cette date est à marquer d’une pierre blanche. Par ce faire, il a souhaité que les deux structures par cette union contribuent de manière participative à la vitalité et à la pérennité des financements pour les différents secteurs d’intervention.

Les différents responsables techniques des deux structures de financement

En mobilisant des financements pour des secteurs qui se rejoignent à un moment donné le FIE, dira-t-il s’engage à s’associer au FONRID pour identifier les contraintes majeures à la définition des priorités de recherche et d’innovation dans les domaines de l’environnement et des changements climatiques au Burkina Faso. Il appuiera techniquement et financièrement le FONRID à travers des conventions spécifiques de financement des activités de recherche, d’innovation et de développement de technologies dans les domaines de l’environnement. Le FIE fera recours selon son directeur général, au FONRID pour le financement des activités de recherche, d’innovation et de développement de technologies dans le cadre des prochains appels ouverts aux institutions d’enseignement supérieur et de recherche.

Fenêtre sur les deux structures

Pour rappel, le FONRID a débuté ses activités sur le terrain en 2012. Il a pour mission d’offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé et transparent aux activités de recherche et d’innovation des secteurs publics et privés, de permettre à la recherche et à l’innovation d’occuper une place prépondérante dans la politique de développement au Burkina Faso. Son champ d’action est la recherche sous différentes formes et les bénéficiaires sont les chercheurs, les enseignants, les doctorants, les inventeurs et innovateurs et les centres et instituts de recherche.

La photo de famille à l’issue de la cérémonie

Le FIE, lui a pour mission principale de contribuer à l’atteinte des objectifs environnementaux du Burkina Faso, par la réduction des tendances actuelles de dégradation de l’environnement, de lutter contre les effets néfastes des changements climatiques ; de développer économiquement le Burkina Faso en créant des richesses et des revenus dans les filières de l’environnement et des ressources naturelles. Le FIE couvre cinq domaines d’interventions que sont : Environnement et cadre de vie, gestion durable et ressources forestières et fauniques, risques et catastrophe, gestion des ressources naturelles sols et eaux et promotion des pratiques durables dans les secteurs productifs et l’énergie. Ces principaux bénéficiaires sont les collectivités locales, les opérateurs privés, les structures associatives, les services techniques, les institutions de recherche et les centres de formations publics ou privés.

J.E.Z
Lefaso.net