Les militants du CDP, de l’ADF/RDA et de l’AMP y ont décidé de « jouer » et de « voyager » avec l’équipe du « candidat du peuple ».

Les militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), de l’Alliance de la mouvance présidentielle (AMP) et de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) de la province du Ganzourgou ont accueilli leur candidat Blaise Compaoré à 10 h 45 mn, vendredi 28 octobre 2005 au stade omnisport de Zorgho avec ce qu’ils ont de précieux dans leur localité : le warba.

En exécutant les pas « sacrés » de la danse de leur terroir avec le cri victorieux du cor, ils ont, avec à leur tête le président du parti CDP Roch Marc Christian Kaboré, manifesté en grand nombre, leur adhésion au « progrès continu pour une société d’espérance ». Au stade omnisport du chef-lieu, l’appel à eux lancé pour jouer dans l’équipe de Blaise Compaoré le 13 novembre a reçu un écho favorable.

Le « rock » de la campagne dans le Plateau central n’a pas fait dans la dentelle pour mobiliser sa province d’origine autour du président sortant. « Nous refusons l’amateurisme et l’immaturisme car c’est le destin de millions de burkinabè qui se joue à ses élections. Votre projet de société traduit à nos yeux l’intérêt de la Nation », a justifié Roch Marc Christian Kaboré, directeur régional de la campagne.

Pour les jeunes, leur rencontre avec leur candidat est plutôt une séance de mise en place des commissions pour célébrer sa victoire prochaine. Le Ganzourgou a ainsi confié les mots de sa reconnaissance à Blaise Compaoré à son célèbre griot « Zougnazagmda ». Il a énuméré les mérites du mandat écoulé en termes d’investissements socioéconomiques pour le Burkina Faso en général et pour leur province en particulier. « Les femmes se souviendront toujours de vos bienfaits.

Nous voulons un chef qui se préoccupe de nous », a indiqué Fatimata Kaboré, représentante des femmes. « On n’abandonne pas sa couverture quand le moment n’est pas arrivé », ajoute le Naba de Boudry, représentant des chefs coutumiers. Comme à Zorgho dans le Plateau central, Blaise Compaoré a été également accueilli avec le même enthousiasme dans la région du Centre-Est.

Les directeurs provincial de la campagne dans le Kourritenga, Adama Koanda et régional, Alain Bédouma Yoda ont mis les bouchées doubles pour que des milliers de militants empruntent la « voie » de Blaise Compaoré à partir des gares routières de Koupèla à 14 h 45 mn et de Tenkodogo à 16 h 45 mn.La barque du « progrès continu pour une société d’espérance » était surchargée.

« Nous vous soutenons dans votre combat pour un Burkina Faso prospère », a expliqué M. Koanda. Tandis que pour Alain Yoda, Blaise Compaoré est un fidèle artisan du développement. « Notre triomphe n’attendra pas le soir. Dès le 13 novembre matin, nous fêterons », a prédit Edmond Ouango, représentant des anciens du Kourittenga.

Construire un pôle économique transnational

A toutes ces populations « convaincues » et mobilisées, Blaise Compaoré a demandé de redoubler d’ardeur, de vigilance et d’abnégation car son programme quinquennal doit conjuguer engagement et détermination. « C’est un combat patriotique pour le bonheur de chacun. Ne vous laissez pas distraire par des marchands d’illusions »,a-t-il prévenu. Pour montrer qu’il se soucie de leurs préoccupations, le candidat Blaise Compaoré a relevé les limites de son action septennale dans les trois (3) provinces. « Il faut encore plus d’écoles, plus de collèges, plus de centres de santé, plus de barrages, plus de routes dans vos régions, vos départements et vos villages. Je sais que le plateau technique de l’hôpital de Koupéla n’est pas opérationnel. Pouytenga attend un centre médical avec antenne chirurgicale. C’est cela notre souci pour les cinq ans à venir », a-t-il expliqué.

Ainsi une vingtaine de milliards seront consacrés aux secteurs sociaux et productifs dans le Ganzourgou, 14 milliards à l’amélioration des conditions de vie des populations du Kourittenga et une quarantaine d’autres infrastructures routières et hydroagricoles dans la région du Centre-Est.

« Cette région du Burkina doit disposer de moyens pour conforter sa position de carréfour et de pôle économique », a indiqué le candidat Compaoré. Il a rassuré les populations de sa volonté de défendre en tout temps et en tout lieu, leurs intérêts. « Celui qui voudra nuire à l’avenir de cette nation et de ses habitants me trouvera où qu’il se trouve car j’aime mon pays », a réaffirmé le « candidat du peuple ».

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)
Sidwaya