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Droits humains : L’Organisation internationale de Droit du développement veut rapprocher la justice des justiciables

Publié le vendredi 28 mai 2021 à 15h00min

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Droits humains : L’Organisation internationale de Droit du développement  veut rapprocher la justice des justiciables

Le Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Victoria Ouédraogo/Kibora, a présidé ce vendredi 28 mai 2021 à Ouagadougou, la cérémonie de lancement du Programme d’appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Les pays qui se partagent la Zone des trois frontières ont aussi en commun les problèmes sécuritaires. Selon une étude menée par l’Organisation internationale de Droit du développement (IDLO), l’inefficacité du système judiciaire est l’une des causes du développement du terrorisme dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest.

Pour contribuer à résoudre ce problème, IDLO a conçu et met en œuvre le Programme d’appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

« Ce projet est d’une grande importance pour la région du Sahel eu égard à son approche sur le niveau local qui est relativement nouveau dans le milieu de la justice. IDLO s’est focalisée sur le système judiciaire à travers le renforcement des capacités des magistrats et autres acteurs », a indiqué Ousmane Seye, le responsable régional du programme.

Vue partielle des participants à la cérémonie

Au Burkina Faso, le programme couvre les régions du Sahel, de l’Est et du Nord. Au Mali, ce sont les localités de Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou qui sont concernées. Dosso, Niamey, Tahoua et Tilabery sont les villes choisies au Niger. Son objectif est d’améliorer la qualité de la justice. Le programme est reparti en quatre axes dont le premier porte sur l’amélioration de la performance des institutions de la chaîne pénale.

Ousmane Seye, responsable régional du Programme

Afin d’atteindre ses objectifs, le programme a opté d’outiller les acteurs de la chaîne de justice pénale. « Avec ce nouveau programme, nous allons nous focaliser sur les tribunaux de grande instance et particulièrement dans la zone de Liptako Gourma, comme nous le savons, est véritablement marquée par une insécurité profonde et une certaine méfiance entre les justiciables et les acteurs de la justice. La méfiance découle de l’inaccessibilité des édifices de justice dans cette zone. Cette situation est moins prononcée au Burkina Faso que dans d’autres pays », a ajouté M. Seye.

Pour Victoria Ouédraogo/Kibora, le Burkina Faso a déjà entrepris de rapprocher la justice des justiciables à travers l’ouverture de certains tribunaux. Le Pays des hommes intègres, selon le Ministre de la Justice, s’est doté, en 2018 d’une politique nationale en matière de justice et a rendu effective l’indépendance de la justice.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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