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Formation professionnelle : Ils ont réussi grâce au SND

Publié le mercredi 26 mai 2021 à 15h15min

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Formation professionnelle : Ils ont réussi grâce au SND

Le Service national pour le développement (SND), créé sur les cendres du Service national populaire (SNP) institué au Burkina Faso en 1984, intervient également dans la formation professionnelle, en plus de celle civique et militaire. Dans les différentes régions du Burkina, il y a des apprenants qui ont pu se faire une place dans le tissu socio-économique. Nous sommes allés à leur rencontre.

De la maçonnerie à la soudure métallique en passant par la sécurité privée, l’élevage et l’agriculture, le Service national pour le développement (SND) a mis sur le marché des compétences qui font leur preuve dans leurs différents domaines d’intervention. Le directeur général du SND, l’Intendant Colonel-major Mathieu Benao, a souhaité plus de lumière sur ces modèles. « Au SND, ce n’est pas seulement la formation civique et militaire, mais c’est aussi la formation professionnelle », se réjouit-il.

Romaric Sawadogo, ‘’appelé’’ de la deuxième promotion (2015-2017)

Après une ou deux années (selon les filières) de formation dans les internats, certains « appelés » du SND sont devenus leurs propres patrons. C’est le cas de Romaric Sawadogo, appelé de la deuxième promotion (2015-2017) de l’Institut de formation en développement rural de Bagré (IFODER). Après deux ans de formation, le désormais Agent de développement rural (ADR) s’est lancé dans l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, il fait un chiffre d’affaires d’au moins trois millions de francs CFA par an.

Téwendé Sawadogo, quant à elle, a choisi spécialement l’élevage des porcs. Pour cette activité qu’elle menait depuis son bas âge avec sa mère, elle a renforcé ses capacités à l’IFODER entre 2015-2017. A la fin de la formation, elle a bénéficié d’un appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) pour ouvrir son entreprise.

Pour les encadreurs de Téwendé Sawadogo, son domaine est rentable

A Dédougou, à plus de 400 kilomètres de Bagré, Alassane Sirima, un autre appelé du SND (2017-2018) se fait de la place dans son domaine. Il a fait la soudure au Centre de formation et de production de Badala (situé à huit kilomètres de Dédougou). Tout comme Téwendé Sawadogo, Alassane Sirima a appris la soudure avec son oncle à Banfora quand il était petit. Aujourd’hui, il dit se défendre comme il peut.

L’autre modèle est Kélé Salomé Karambiri. Ayant suivi la formation en maçonnerie au centre de Badala, il a fini par se spécialiser en carrelage. Actuellement, il est aide-formateur dans le temple qui l’avait formé. Le major de la promotion 2013-2014 a acquis de l’expérience dans plusieurs entreprises avant de créer la sienne COKAF (Construction Karambiri et frères).

Alassane Sirima (à droite, en plein travail)

En mettant la lumière sur ces exemples, le SND veut montrer à la population qu’il accorde une place importante à la formation professionnelle. Chez eux, il ne s’agit pas uniquement de la formation civique et militaire.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 mai 2021 à 16:42, par Les Bogoyas du SNP En réponse à : Formation professionnelle : Ils ont réussi grâce au SND

    Comme on est dans un etat de droit maintenant, la, j’ espere que les soldats ne vont plus violer nos filles et nos femmes dans les camps d’ instruction. C’ etait horrible. Beaucoup de femmes ont ete violees et violentees. C’ est simple. On te fait des avanbces et quand tu resistes, on vous prend en main. C’ et- a- dire que toute votre section, on vous manoeuvre deux jours. Privees de sommeil, meme la femme la plus caid craque. Les rares rares la qui resisetent encore finissent a l’ infirmerie du Camp Guillaume. On vous couche sr le dos, un malabar s’ asseoir dur vovtre ventre et deux personnes vous tirent sur le gravillon. Vous vous levez le dos entierement detruit. Si c’ est faux, Classe, venez temoigner. C’ etait horrible.

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