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Paix et cohésion sociale au Burkina : Des jeunes formés sur les techniques de prévention et de gestion des conflits

Publié le mardi 25 mai 2021 à 18h52min

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Paix et cohésion sociale au Burkina : Des jeunes formés sur les techniques de prévention et de gestion des conflits

Le Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders du Burkina (ROAJELF-B) organise du 25 au 27 mai 2021 à Ouagadougou, un atelier de formation et de réflexion au profit des jeunes pour la prévention et gestion des conflits, la paix et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce mardi 25 mai 2021 en présence du représentant du ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi, Abdoul Karim Tiemtoré.

Le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire marquée par l’extrémisme violent, le radicalisme, la criminalité transfrontalière, les trafics de tous genres, l’extrême pauvreté... C’est dans un tel contexte que le Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders du Burkina (ROAJELF-B) a organisé un forum de formation, de réflexion et d’échange entre les personnes ressources et des jeunes sur la question des conflits au Burkina Faso afin de parvenir à de meilleures stratégies pour des actions efficaces de prévention des conflits, leurs gestions ainsi que la promotion de la paix au sein de la communauté.

Pour Abdoul Karim Tiemtoré, cet atelier est un tremplin pour les jeunes car, dit-il : « Il (l’atelier) vous donnera des outils nécessaires pour de multiples actions afin de contribuer à une paix plus solide et durable, qui protège les droits de l’homme, assure la justice et établit la démocratie. »

Abdoul Karim Tiemtoré, représentant du ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi

C’est dans cette logique qu’il a rendu hommage aux partenaires que sont la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le système des Nations-unies et le bureau des Nations-unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) pour leur appui financier. Il a par la même occasion traduit leur engagement à accompagner le ROAJELF-B pour une meilleure participation à la prise de décision et une amélioration du vivre-ensemble au Burkina Faso.

« Le Burkina Faso a mal à sa sécurité »

La présidente du ROAJELF-B, Adèle Ouédraogo/Zougmoré, a expliqué qu’à travers le présent atelier, le Réseau entend apporter sa touche pour pallier les conflits qui endeuillent la population burkinabè. À l’en croire, la jeunesse constitue le fer de lance de la population, d’où la nécessité d’impliquer davantage les jeunes à cette lutte commune.

Adèle Ouédraogo /Zougmoré, présidente de ROAJELF-B

Elle a déclaré que « le Burkina Faso a mal à sa sécurité » Selon elle, cet atelier est un rendez-vous du donner et du recevoir entre les experts, les personnes ressources et la jeunesse afin qu’ensemble, ils puissent trouver des solutions idoines pour sortir le Burkina de l’ornière. Cette formation va porter sur les thématiques suivantes : la communication non violente en cas de conflit, les types de conflits, l’analyse des conflits, l’identification de moyens et méthodes de résoudre des conflits.

Pour rappel, le Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders est un réseau mis en place, avec l’appui du centre de la CEDEAO, pour le développement du genre depuis février 2009. Il regroupe des représentants des pays que compte l’espace CEDEAO. Au Burkina Faso, il a été reconnu officiellement en décembre 2018. Sa mission est de former et d’informer les jeunes femmes leaders sur des problématiques liées au genre, à la jeunesse, à la santé, à la paix et à la sécurité.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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