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Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

Publié le vendredi 21 mai 2021 à 12h17min

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Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

Dans un écrit approximatif, des élèves avaient appelé leurs camarades de Ouagadougou à se mobiliser ce jeudi 20 mai devant le lycée Philippe Zinda Kaboré pour une « grève nationale contre Ouaro » (Pr Stanislas). Rien de concret ne s’est passé dans ce sens.

La marche des élèves contre le ministre Ouaro sur les réformes du système éducatif au Burkina Faso était annoncée pour se tenir ce jeudi 20 mai 2021. Lefaso.net a plutôt constaté la présence de la police nationale devant le ministère en charge de l’Education nationale de même que devant certains lycées (Philippe Zinda Kaboré, Nelson Mandela...) et la fermeture de certains établissements.

Note de la mobilisation pour une grève nationale contre Ouaro

Nous avons constaté aussi que la population vaquait paisiblement à ses occupations. Il n’y avait ni barricades ni coup de sifflets de la part des élèves ni gaz lacrymogènes du côté des forces de l’ordre. Aucun attroupement d’élèves comme d’habitude. Qu’à cela ne tienne, nous avons cependant pu interroger des élèves sur les réformes qui font des gorges chaudes ces temps-ci.

Des établissements vides

Si certains élèves ignorent toujours la cause des différentes manifestations, ce n’est pas le cas pour d’autres en classe de Terminale D au lycée Philippe Zinda Kaboré. Ils ont confié à Lefaso.net que le gouvernement a décidé de confier l’organisation du baccalauréat (jusque-là considéré comme le premier grade universitaire) au ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) en lieu et place du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. Pour eux, certes, les deux ministères ont lors d’un point de presse affirmé qu’il n’y aura pas de test avant d’avoir accès à l’université mais rien n’est sûr tant que cela n’est pas écrit noir sur blanc.

Des forces de l’ordre devant les établissements

Ensuite, le gouvernement entend également supprimer les sujets au choix pour les épreuves telles qu’Histoire-géographie et sciences de la vie et de la terre (SVT) afin d’imposer un sujet unique pour soi-disant préserver l’égalité de chance entre les candidats. Il y a aussi la suppression des examens blancs du BEPC et du Baccalauréat. Pourtant l’examen blanc, soutiennent les élèves, leur permet d’évaluer leur niveau afin de corriger leurs tares et de mieux se préparer pour affronter les épreuves des examens de fin d’année. « C’est parce qu’ils volent l’argent du contribuable pour scolariser leurs enfants hors du pays qu’ils pensent que toutes les réformes profitent aux élèves burkinabè », s’insurgent-ils puis d’ajouter : « C’est contre l’ensemble de ces mesures démesurées que les scolaires se dressent courageusement contre les réformistes pour dire NON, c’est assez et ça doit cesser ».

Les populations vaquent paisiblement à leurs occupations

L’exemple des devanciers

Ils ont par ailleurs expliqué qu’en 1999-2000, leurs devanciers ont brillamment lutté contre ces genres de réformes éducatives qui devraient consacrer l’organisation du baccalauréat par l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS).

À l’époque, les élèves, les étudiants, les enseignants et d’autres acteurs de l’éducation ainsi que des patriotes se sont opposés victorieusement. « Aujourd’hui nous aussi disons NON ! », a déclaré l’un d’eux. Il reste persuadé que la présente réforme du BAC vise à réduire au maximum l’accès aux universités publiques. « Nous allons nous battre jusqu’à ce que mort s’ensuit" a-t-il prévenu.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 mai 2021 à 15:55, par ali baba En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Les médiocres resteront toujours médiocres, que le système change ou pas !
    Le ministre Ouaro n’y est pour rien, lui, il est docteur en Mathématiques et peut bien gagner son pain là où il veut ( en Afrique ou hors d’Afrique)

    Le monde évolue et les besoins du monde aussi, devons nous rester avec les mémés systèmes qui d’ailleurs montrent leur limite et leur inefficacité ? Certainement pas ! Mais on ne peut pas réveiller quelqu’un qui ne dort pas.
    Chers élèves, ressaisissez vous a temps car notre école est dépassée face aux réalités du monde contemporain !

    Jouons balle a terre et évitons la déchirure sociale et les violences inutiles.

  • Le 20 mai 2021 à 17:23, par Kouda En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Cette surenchère ne sert à rien. Nous ne voulons pas que les élèves gagnent. Nous ne voulons pas que Ouaro gagne. Nous voulons que LE BURKINA FASO GAGNE.
    Arrêtons vos comportements pueriles. ça suffit !

  • Le 20 mai 2021 à 19:10, par Bigbale En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    À lire une telle note, j’en déduis que ses auteurs n’ont jamais mis pieds à l’école parce que même un élève du CM2 mourait de honte à produire un tel écrit. Si par hasard c’est bien des élèves qui l’ont produite, alors je m’interroge sur le niveau des élèves du secondaire et sur le niveau même de leurs enseignants. C’est lamentable ! Je suis même convaincu que les auteurs de cette note ne sont pas des élèves mais des islamistes qui veulent détruire l’Ecole Burkinabè pour la remplacer par leur école de la Charia. Si c’est le cas, ces grévistes risquent de trouver sur leurs route pas les forces de l’ordre mais des combattants de la liberté car nos grands-parents ne sont pas morts pour une Haute-Volta indépendante pour la voir colonisée par des obscurantistes arabisants qui croient que la religion et la culture arabe est supérieure aux langues et aux religions africaines. Cette guerre sera éternelle jusqu’à la victoire finale sur les neo-imperialistes. La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 20 mai 2021 à 19:30, par Jean MOULIN En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Nous avons transmis notre méchanceté gratuite et notre médiocrité à nos enfants qui sont élèves aujourd’hui.
    Si nous sommes contre les réformes, nous devons avancer des arguments solides pour combattre lesdites réformes mais en faire une question de personne et en vouloir au porteur des réformes ce n’est pas la peine.

  • Le 20 mai 2021 à 21:01, par Manuel En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Bonjour
    Entièrement d’accord avec eux quand ils disent qu’en1999, des élèves, des enseignants et des patriotes s’étaient mobilisés, Pourquoi en 2021, aucun syndicat d’enseignants, aucun patriotes ne se mobilisent contre ces changements ? Même la F- synter n’ose pas appeler à une grève car ils savent bien que ce sera un échec total. Ces prétendus révolutionnaires ont simplement dit qu’ils soutenaient les élèves ! Alors si le Pr Ouaro est à dégager, que ces syndicats dits révolutionnaire appellent à une grève et nous verrons tous le résultat.
    Des médiocres qui , à la maison dictent leurs lois à leurs parents pensent que c’est la même chose dehors.
    Dans aucun pays au monde, l’apprenant a dicté au système éducatif les modalités de son évaluation ! Bandes de voyous sans éducation !

  • Le 20 mai 2021 à 21:42, par A qui la faute ? En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Pour l’amour de Dieu le journaliste ne devait pas publier ce texte. N’oubliez pas la honte que les étudiants nous ont mise lors de la venue d’Emmanuel Macron, qui était à peine plus agé que certains. Ils connaissaient par coeur les tirades de médisance, mais dès qu’il s’agissait d’un sujet intellectuel de LEUR spécialité, c’est plus que ridicule.
    Les lycéens, qui ont écrit ce texte ne devraient jamais avoir le bac. Sinon quand Macron va revenir il va demander des traducteurs.
    Vous comprenez pourquoi les politiciens envoient leurs enfants à l’extérieur ? Ils savent qu’ils ont un programme d’abrutissement de la société qui est en route.
    Je préfère recruter un analphabète du village pour le former que ces jeunes. En tout cas la relève est assurée car les hautes responsabilités du pays sont assurées par des manifestants

    • Le 21 mai 2021 à 09:10, par arsène bamogo En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

      Bonjour à tous ! Merci pour vos diverses contributions dans la recherche de solutions à cette situation qui interpelle ! Juste pour dire à A qui la faute ? que le texte publié par le journal circulait dans les réseaux sociaux avant sa publication par le journaliste. Du reste je trouve la diffusion in extenso appropriée parce que ça permet aux gens de lire entre les lignes et comprendre que son auteur n’est pas en réalité un élève digne de ce nom..

  • Le 21 mai 2021 à 07:12, par Obliviator ! En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Maintenant ce sont les médiocres et les ignorants. Bientôt la république des indicis bornés, cancres et des paresseux !

  • Le 21 mai 2021 à 07:31, par Alpha2025 En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Je suis complètement perdu. J’ai lu qu’un syndicat d’enseignants la F-Synter, soutenait la lutte des élèves. J’aurai compris que ces enseignants appellent les élèves à la reprise des cours, pour pouvoir respecter les programmes, mais non on soutient leur "lutte", et pendant ce temps, le temps passe, et ne sera jamais rattrapé. Dans quel pays sommes nous ? Un enseignant enseigne, et un élève apprend. Quand je croise les professeurs que j’ai eu au lycée (du moins ceux qui sont encore vivants, j’ai 66 ans) ils manifestent leur fierté de revoir ceux qu’ils ont enseigné. Ils demandent des nouvelles des uns et des autres. Les enseignants de la F-Synter ont ils le souci de ce que seront leurs élèves 50 ans après ? Au lieu de les inviter à reprendre les cours, ils soutiennent leur "lutte" !

  • Le 21 mai 2021 à 07:38, par Obliviator ! En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Maintenant ce sont les médiocres qui sont à la manœuvre. Bientôt ce sera la république des indicis bornés, cancres et des ignorants qui cassent le peu qu’on a pu avoir des années de sacrifice à leur passage ! Helmut Schmidt, l’ancien chancelieux allemand (ancienne RFA) de 1974 à 1982 disait ceci au sujet de la Russie : "La Russie, c’est la Haute Volta avec des missiles nucléaires". Pourtant nous constatons une trentaine d’année après que la Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso est très loin derrière la Russie sans missile nucléaire, et les choses s’en pirent pour la Haute Volta au fur et à mésure que les années avancent. J’aurais pourtant aimé que Schmidt ait eu raison de ce qu’il croyait de la Haute Volta quand il voulait humilier la grande Russie !

  • Le 21 mai 2021 à 08:25, par saam En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    texte ligne 1 : 3 fautes,
    ligne 2 : 1 faute,
    ligne 3 : 3 fautes,
    ligne 4 : 3 fautes,
    ligne 5 : 4 fautes,
    ligne 6 : 2 fautes,
    ligne 7 : 4 fautes,
    ligne 9 : 3 fautes,
    ligne 10 : 1 faute,
    ligne 12 : 1 faute,
    dernière ligne 1 faute, soit 26 fautes pour un si petit texte.
    Petit voyou, es-tu bien un élève ? tu vas réviser tes cours de français d’abord !!!!!
    Pourquoi Bigbale parle d’islamiste et de charia ? On n’est pas assez éprouvé comme ça pour en rajouter ??????????

  • Le 21 mai 2021 à 08:38, par kinda En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    vous n’avez pas compris la stratégie !!! En réalité le texte n’a pas été écrit par un élève. Si c’était le cas, il allait se faire lire avant. Le texte vient de quelqu’un qui manie bien la langue de molière. Mais pour dérouter les gens, on fait semblant. On a tous lutté et on connait les stratégies pour dérouter les gens.

    • Le 21 mai 2021 à 14:31, par Kouda En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

      kinda,
      La grande majorité des gens qui interviennent sur ce forum ne connaissent pas les politiciens et les Burkinabè. Ils ne peuvent en aucun cas imaginer que ce texte PEUT avoir été écrit par quelqu’un - politicien, larbin d’un politicien, syndicaliste par exemple - juste pour saper la lutte des élèves. Je ne dis pas que la lutte des élèves est bonne ou mauvaise mais je vois que beaucoup de gens sont très naïfs et prennent pour argent comptant ce qu’on leur balance sur les réseaux sociaux.
      En Russie, Vladimir Putin, pour discréditer un des ses opposants a fait tourner par les services secrets russes une vidéo à caractère pornographique avec un sosie du politicien en question. Le temps que les Russes réalisent qu’il s’agissait d’un montage grossier, le mal était déjà fait. Vous souvenez-vous qu’à la chute du président soudanais, Omar El-Bechir, une photo d’un homme émacié a circulé sur internet disant qu’il était un officier soudanais noir emprisonné par Omar El-Béchir dans une prison se trouvant sous une mosquée. En réalité, la photo montrait un monsieur souffrant de la sécheresse qui a frappé le Kenya quelques années auparavant. Au Nigéria, une saisie d’armes à feu s’est revelé être juste une infox.

  • Le 21 mai 2021 à 08:49, par ouatman En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Les élèves soyez serein et eviter de vous laisser instrumentalisé. Apprenez vos leçons au lieu de faire l’école buissonnière en fumant du chicha. Quelque soit la reforme , si tu étudie bien ,tu seras parmis les heureux candidat.
    Les parents d’élèves ont demissionné de l’éducation des enfants.Parents reveillé vous et le gouvernements doit resté ferme.celui qu’on prend dans les casses doit etre suspendu 05 ans et il aura le temps d’apprecier la reforme

  • Le 21 mai 2021 à 09:02, par Un Burkinabê En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Quelle honte pour cette minorité d’élèves. Est ce que les réformes annoncées diminuent-elles la valeur du Bac ? Je crois que NON. Alors pourquoi ces manifestations ? Aussi, à ce que je sache la Constitution de notre pays est très claire la dessus : c’est de la responsabilité de l’Exécutif de réfléchir et d’implémenter un programme d’Enseignement utile pour notre pays ; il doit s’assurer que cet Education est un droit pour tous. Dites moi où est ce qu’il est mentionné / fait référence aux élèves ? Que ces élèves sur-excités soient convoyés au camp militaire du RPC pour 2 semaines. Après la formation on les amène assurer la sécurité des écoles au nord, nord-est et à l’est de notre pays. Ce sera un test pour leur patriotisme.

  • Le 21 mai 2021 à 11:25, par Mardimatin En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Le Fasonet a bien fait de publier ce communiqué. No comment !

  • Le 21 mai 2021 à 12:01, par Sidpassata Veritas En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Les élèves n’ont certainement pas raison sur toute la ligne, mais il me semble que les torts sont partagés du fait qu’il y a dans ce projet de réforme, un déficit de pédagogie :

    - 1- On dit que les élèves n’ont pas à décider de leur éducation et de leur évaluation. Honnêtement, est-ce les élèves prétendent que c’est à eux de faire la réforme ? Ils réagissent à ce qui est annoncé et le minimum nécessaire pour réussir cette réforme, c’est de les écouter. Écouter, c’est d’abord faire preuve de patience pour ne pas se contenter (se précipiter) de réagir à l’expression maladroite, désordonnée et souvent non mûries que sont les slogans de manifestations et grèves des élèves. Les éducateurs-réformateurs devrait se tenir au-dessus de la mêlée pour mieux comprendre ce que sont les préoccupations mal exprimées des élèves et les amener à entrer en dialogue et non en confrontation avec leurs éducateurs pour la réalisation de la réforme. Pour ce faire, les premiers responsables qui ont pensé cette réforme devrait avoir prévu dès le départ un cadre dans lequel les bénéficiaires allaient recevoir des explications et poser des question et même faire des propositions que l’on allait prendre en compte. Cette pédagogie a manqué et on a pas voulu corriger, si bien qu’au lieu du dialogue, on est dans la confrontation. On le sait, quand vous refuser la parole à une personne, on provoque ou on aggrave le conflit. La sagesse moaga dit que "les longues discussions ne labourent pas le champs, mais diriment les conflits" et quant à à croire qu’on a pas à dialoguer avec les apprenants, cette même sagesse populaire dit que "l’adulte qui refuse de s’amuser avec les enfants, sera contraint de s’amuser tout seul" en d’autre terme, c’est l’éducateur qui refuse de dialoguer avec l’apprenant provoque son propre isolement et par voie de conséquence, ne pourra pas exercer efficacement sa fonction d’enseignement.

    - 2- Quand une réforme aussi importante engage l’avenir de la nation, elle est une cause nationale et tous les fils et filles du Burkina Faso, y compris le bénéficiaires, qui estiment avoir un mot à dire sur le sujet, devraient être écoutés. Sinon cela veut dire que tout est déjà décidé (par qui ?) et qu’il la pseudo-réforme consisterait à faire parler quelques acteurs en excluant les incontrôlables, dans le but de faire croire que c’est la nation (représentée par les plus docile qu’on a choisi) qui a décidé pour elle-même. Dans ce cas figure, pour la réforme de l’éducation en question, ce ne serait pas seulement aux apprenants que l’on refuse la parole, mais à toute la nation qui n’aura pas décidé qu’en apparence. Ce serait une véritable arnaque, une tromperie et non une réforme.
    - 3- Je me demande toujours pour quelle raison refuse-t-on de donner la parole aux apprenants, dans un cadre organisé (classes, établissements, académies...) avec des synthèses par communes, provinces ou régions ? Nous sommes déjà à 2 (le Zinda et le Nelson) établissements (les plus grands) de Ouaga fermés de fait, preuve qu’il ne faut pas banaliser la capacité de nuisance des élèves qui sont entrés en confrontation, au lieu d’être en dialogue. Malheureusement, certains sont si sûrs d’avoir raison contre d’autres que l’on peut parfois se demander si les premiers responsables sont totalement conscients des dépassements qu’ils ont à faire pour réussir avec tout le monde et non pas contre certains. Le Burkina va-t-il gagner, s’il n’y a qu’un camp qui gagne ?

  • Le 21 mai 2021 à 12:21, par Hamadé OUEDRAOGO En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Nous avons tous été élèves et aussi étudiants dans ce pays. nous avions des attitudes responsables dans nos luttes et revendications. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est déplorable et nous donne à réfléchir sur l’avenir de notre cher Burkina Faso. Il faut bien regarder là où nous avons trébuché et non là où nous sommes tombés. En un mot, ayons un objectif à atteindre et évitons de nous égarer.

  • Le 22 mai 2021 à 10:18, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Ce sont les hommes du pouvoir qui ont écrit cette note attribuée aux élèves ! Vous ne connaissez pas votre propre pays et c’est dommage !

  • Le 26 mai 2021 à 17:06, par ciceron IIème du nom sur la toile En réponse à : Réformes du système éducatif : Une « grève nationale contre Ouaro » avortée

    Ce qui est dommage dans ce Burkina , c’est que ceux qui sont investis du pouvoir public estiment être nés avec.
    Tous ceux qui s’en prennent aux élèves (nos enfants) en les affublant de toutes sortes et parts sans discernement me désolent.
    Parlons de réforme...!!! L’inadéquation de notre système éducatif tient-elle des curricula, de la forme d’évaluation et/ou de quelque propriétaire de l’Organisation ’’JUTEUSE’’ ou de tel examen ou de tel autre..!!
    Sans aller plus loin j’ose affirmer que pour une réforme dont notre école a réellement besion eu égard à la loi 013 portant loi d’orientation de l’éducation de juillet 2007, ce que le gouvernement tient pour "réforme" par le biais de M. OUARO s’appenrie bien à propos avec le saccage de l’école et l’avenir des enfants plutôt que le prétendu bien qu’on voudrait d’eux et curieusement sans leur participation. La participation de l’enfant à toute décision concernant sa vie n’est pas une invention des scolaires burkinabe mais une réalité légale supranationale à laquelle le BF a souscrit librement en 1989. Je veux parler de la Convention relative aux droits de l’enfant dont un des 5 principes fondamentaux est la PARTICIPATION DE L’ENFANT ; je comprends peut-être mal la disposition, ?! vous me corrigerez...
    Je demande à ceux comme OUARO qui soutiennent que l’apprenant ne peut décider de comment il va être enseigné et être évalué ne tient pas la route dans le cadre de l’EDUCATION-ENSEIGNEMENT, de sortir cette posture contre-productive. Qui de nous peut-il affirmer n’avoir jamais été temoin ou acteur d’un mode d’évaluation négociée entre élève et enseignant ne serait-ce que niveau classe ou matière dispensée, de ton son cursus scolaire et sup ?!.
    La sagesse nous dit que la meilleure mesure est celle que toute les parties ont participé à prendre et s’engagent à mettre en oeuvre.
    Arrêtons les fuites en avant. A mon sens il ne s’agit pas de réforme mais de tripatouillage des examens scolaires. A quelles fins ? M.OUARO doit nous répondre.
    J’invite de ce fait la communauté éducative toute entière à s’investir pour amener le gouvernement à travailler à ramener la serénité dans le monde de l’école. Car penser que quelqu’un perd ou gagne dans ce non sens de crise est une bêtise énorme. C’est le Burkina qui perd toutes les parties du jeu.
    Il ne s’agit pas de réprimander le "mauvais enfant" qui l’est de notre faute d’adulte inconcéquent. Il est question de redresser la barre en reconnaîssant que nous avons failli et descendre ou monter au niveau de cet enfant pour le ramener aux bercailles si tant est qu’effectivement il est en errance ; chose dont je doute.
    Il n’est de grand que cet adulte qui sait se mettre à genoux pour être à la hauteur de petit enfant afin de le faire prendre la hauteur d’HOMME.
    La sagesse n’aurait pas été de suspendre sinon retirer la mesure querellée et l’envisager dans autre espace-temps ?!
    Je suis pour le meilleur devenir de ce pays que je n’ai pas ailleurs.
    Pour finir, je suis de ceux qui pensent que l’Education est une chose tellement importante qu’il serait suicidaire de la laisser aux mains des seuls politiciens. Le faire cest donner des boites d’alumettes aux singes dans la brousse.
    Aimablement ciceron IIeme

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