Pour la mise en œuvre du projet « Réponse d’urgence et d’appui à l’amélioration de la résilience des populations vulnérables dans les zones à risques du Burkina Faso », des protocoles d’accords avaient été signés depuis 2018 avec les maires des communes concernées par sa mise en œuvre. Des termes de référence ont été également élaborés en 2020 pour la phase initiale et l’extension du projet. Après évaluation, il ressort que les résultats atteints sont relativement insatisfaisants, d’où cette revue de troupe ce mercredi 19 mai 2021, à Kaya, de l’équipe de la FAO avec les responsables en charge de ces dossiers dans les mairies. Cela permettra, sans nul doute, de trouver des solutions aux goulots d’étranglement qui entravent l’exécution correcte des protocoles déjà signés.

Selon Ibrahim Patingdé Alassane Ouédraogo, le présent projet est financé par la Coopération suédoise à la suite d’un financement initial de près de 5 milliards de francs CFA

D’après l’assistant du représentant chargé du programme de la FAO, Ibrahim Patingdé Alassane Ouédraogo, le présent projet est financé par la Coopération suédoise à la suite d’un financement initial de près de 5 milliards de francs CFA. « La FAO a ensuite bénéficié de la prorogation du projet par la Coopération, avec un budget additionnel d’un montant de plus de 2 milliards de CFA de janvier à décembre 2020 », a précisé M. Ouédraogo. Le projet est actuellement à sa deuxième prorogation avec une enveloppe de plus de 3 milliards de francs CFA.

Le gouverneur du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, a exhorté les participants à s’investir pleinement dans les débats

30 communes reparties dans 11 provinces sont concernées par le projet

Le projet vise à apporter une réponse aux besoins des ménages vulnérables suite au déficit vivrier et de biomasse enregistrée à l’issue de la campagne agropastorale 2017/2018. « Le projet intervient dans 30 communes repartis dans 11 provinces des régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel », a-t-il fait savoir. Cependant, a laissé entendre l’assistant du représentant chargé du programme de la FAO, les résultats atteints sont en deçà des attentes. « Afin d’atteindre les résultats escomptés, il est impératif d’identifier et traiter les blocages relatifs au traitement de ces dossiers », a-t-il expliqué.

La 1re adjointe au maire de Kaya, Binta Sawadogo, a soutenu que la FAO se bat auprès des populations depuis 2014

Le gouverneur du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, a pour sa part exhorté les participants, à s’investir pleinement et de façon constructive dans les échanges et de faire des propositions claires et pertinentes afin d’améliorer les collaborations futures. Il a tout de même saisi l’occasion pour renouveler la gratitude du Burkina, à la Suède et à la FAO.

Les participants sont appelés à faire des propositions constructives

Même son de cloche pour la première adjointe au maire de la ville de Kaya, Binta Sawadogo. « Nous saluons la FAO, qui depuis 2014 se bat auprès de nos braves populations pour la consolidation des moyens d’existence et par ricochet, l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos populations », a-t-elle soutenu. Au regard de la pertinence de cette rencontre, Mme Sawadogo a invité ses collègues maires à s’impliquer activement afin de mieux orienter les actions futures. « Toute chose qui va contribuer à l’amélioration des interventions futures », a-t-elle terminé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net