Le Burkina Faso fait partie des pays africains où la majorité de la population pratique l’agriculture, notamment dans les zones rurales. Ainsi plusieurs actions ont été mises en place par le gouvernement et ses partenaires pour accompagner les agriculteurs et permettre aux populations rurales d’avoir accès à l’eau et de vivre dans des environnements sains. Cependant le développement rural reste confronté à d’énormes défis à savoir la réduction de la pauvreté en milieu rural, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans un contexte de changement climatique et de crises sécuritaire et sanitaire, le chômage des jeunes et des femmes.

Les participants

Pour faire face à cette situation un cadre d’échange entre les acteurs du secteur et les partenaires techniques et financiers de réviser les actions entreprises dans le cadre du développement et de donner de nouvelles orientations. Avec l’avènement du Plan national de développement économique et social (PNDES), le cadre de concertation entre les chef des départements en charge du secteur rural et les partenaires du secteur a été renforcé.

Pour l’année 2021, il a eu lieu, le lundi 17 mai 2021, sous la présidence du ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo. Selon lui, cette première rencontre de l’année s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de leur cadre de concertation qui s’avère capitale pour des orientations stratégiques. « Elle permet d’échanger sur les questions et thèmes stratégiques de notre secteur afin de relever ses nombreux défis », a-t-il déclaré tout en se réjouissant de la tenue de cette rencontre.

Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo

Ainsi il a été question de cette rencontre d’échanger autour de l’élaboration du PNSR III qui devra permettre au secteur de disposer d’un nouveau cycle de document d’opérationnalisation de la Politique sectorielle « Production agro-sylvo-pastorale » ; le financement du dispositif national de sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers le financement du plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à la malnutrition et la mobilisation des ressources pour le Fonds d’Appui à la sécurité alimentaire (FASA) ; et l’amélioration de l’accès au financement des acteurs à travers l’opérationnalisation du code des investissements agro-sylvo-pastoral, halieutique, faunique et le Fonds de développement agricole. A en croire Siméon Sawadogo, la majeure partie de ces activités sont déjà en cours et la présente rencontre offre l’occasion d’apporter des informations sur la mise en œuvre des activités permettant de relever les défis.

Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Jean-Michel Limat

Pour sa part, le chef de file des partenaires techniques et financiers, Jean-Michel Limat, chef du bureau de la Coopération suisse, s’est aussi réjoui de la tenue de cette rencontre qui permet à tous les acteurs d’avoir une meilleure appropriation des actions. Du reste, il a souhaité que ces genres de rencontre se tiennent de manière régulière afin d’échanger sur les principaux défis et envisager des solutions.

Judith Sanou
Lefaso.net