Réfection de la route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des Infrastructures s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Problème de ravitaillement en eau, progression des travaux freinée par l’ONEA et la SONABEL. Voilà autant de raisons avancées par le groupe SOROUBAT-BF pour justifier son retard dans la rénovation de la voie reliant Sakoinsé à Koudougou. Cette situation ne trouble pas pour autant le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Eric W. Bougouma, venu sur les lieux le vendredi 14 mai 2021, pour toucher du doigt les réalités du terrain. Bien au contraire, le ministre se dira satisfait de l’état d’avancement du chantier, tout en y invitant les acteurs à mettre les bouchées doubles.
- Le ministre Eric Bougouma en pleine inspection des ouvrages.
Le ministre en charge des Infrastructures, Eric Bougouma, s’est rendu avec son équipe ce vendredi 14 mai 2021, sur la route nationale N°14 (Sakoinsé-Koudougou, 42 Km) afin de passer à la loupe les travaux de réhabilitation conduits par l’entreprise SOROUBAT-BF. Dès son arrivée sur le chantier, le ministre a mis la main à la pâte, en vérifiant non seulement le respect des normes en matière d’aménagement et d’entretien des routes, mais aussi le niveau d’avancement des travaux.
Même si le ministre s’est dit « satisfait de la qualité des travaux », il s’est interrogé sur les raisons du retard accusé par la société dans la réalisation du chantier (exécution des travaux à 39,55%, pour un délai consommé de 85%). « Nous avons accusé ce retard parce que nous attendions que l’ONEA aussi bien que la SONABEL effectuent un déplacement de leurs infrastructures qui constituent un obstacle à l’évolution du chantier », a répondu Abdeljalil Achour, directeur des travaux de la SOROUBAT-BF.
- Abdeljalil Achour, directeur des travaux de la SOROUBAT-BF.
Avant la fin de sa visite, Eric Bougouma a promis l’achèvement tôt ou tard de tous les chantiers en cours d’exécution et même ceux qui connaissent des difficultés de démarrage. Il a donné un délai de trois mois à la SOROUBAT-BF pour la finition de ce chantier. Ce chantier, faut-il le rappeler, a été officiellement lancé par le Premier ministre Christophe Dabiré le 16 janvier 2020. Mais c’est le 1er juillet 2020 que les travaux ont effectivement démarré.
- Irène Coulibaly, gouverneur du Centre-Ouest.
D’un budget de plus de 7 milliards 424 millions de F CFA, le projet de réfection de la route Sakoinsé-Koudougou est financé à 95% par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), avec pour maître d’ouvrage le ministère des Infrastructures et du Désenclavement.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 17 mai 2021 à 09:32, par Moussa NYANTUDRE En réponse à : Réfection de la route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des Infrastructures s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Questions : Pourquoi l’ONEA et la SONABEL constitueraient-ils des freins à la réalisation des infrastructures routières ? Combien de fois a-t-on vu ces deux sociétés d’état trouer, couper et dégrader des voies fraîchement reconstruites ? Est-ce que les projets de l’Etat ne sont pas élaborés de manière concertée entre les différents ministères impliqués ?
2. Le 17 mai 2021 à 11:00, par PHIL En réponse à : Réfection de la route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des Infrastructures s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Bonjour à tous,
Je constate que lorsqu’il s’agit de sociétés étrangères les retards sont excusables, et même justifiée SONABEL ONEA
pour des travaux en rase campagne
j’aimerai que l’on m’explique en quoi la réhabilitation d’une voie déjà
construite nécessite un déplacement de réseaux permettez moi d’être dubitatif cependant je suis preneur d’une explication technique !!!!!
3. Le 17 mai 2021 à 11:23, par le citoyen En réponse à : Réfection de la route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des Infrastructures s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Donc ca veut dire en d’autres mots qu’on a mis les charrues avant les bœufs ??????
Pour être sérieux, de mon humble avis, toutes les structures incriminées ici(SONABEL, ONEA etc...) sont associés dans le vaste ensemble des travaux de tout projet de construction de route.
Comment donc on peut aujd accuser facilement ces sociétés de l’Etat.
C’est comme si nous manquons de réalisme et du sérieux. Il faut donc situer les responsabilité une fois de bon et mieux cordonner les interventions des uns et des autres afin d’éviter de tels flottements qui n’honorent pas l’ensemble du pays dit des hommes intègres.
4. Le 17 mai 2021 à 13:19, par Regard En réponse à : Réfection de la route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des Infrastructures s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Donc ca veut dire en d’autres mots qu’on a mis les charrues avant les bœufs ??????
Pour être sérieux, de mon humble avis, toutes les structures incriminées ici(SONABEL, ONEA etc...) sont associés dans le vaste ensemble des travaux de tout projet de construction de route.
Comment donc on peut aujd accuser facilement ces sociétés de l’Etat.
C’est comme si nous manquons de réalisme et du sérieux. Il faut donc situer les responsabilité une fois de bon et mieux cordonner les interventions des uns et des autres afin d’éviter de tels flottements qui n’honorent pas l’ensemble du pays dit des hommes intègres.