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Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) : Un atelier pour mieux impliquer les acteurs

Publié le jeudi 6 mai 2021 à 21h00min

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Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) : Un atelier pour mieux impliquer les acteurs

Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a organisé, le jeudi 6 mai 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’information et de concertation sur les activités du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA). L’objectif de cette rencontre est de susciter l’engagement des acteurs administratifs du niveau central et déconcentré, pour accompagner la mise en œuvre des activités.

Ce programme vise à améliorer l’accès, la durabilité, l’efficacité et la responsabilité de la prestation de services d’approvisionnement en eau et assainissement en milieu urbain et rural, à renforcer la base de connaissances pour la Gestion intégrée en ressources en eau (GIRE) et à renforcer le capital humain pour garantir la pérennité de la prestation de services.

Cet atelier a été initié pour favoriser la compréhension des actions prévues dans le domaine de résultats 3 du PAEA qui ont pour but de contribuer à pallier le déficit de connaissances sur les ressources en eau du pays, qui est à l’origine des difficultés de leur mobilisation et de leur gestion. Ainsi, la réalisation de plusieurs études et travaux de haut niveau prévue dans le cadre de ce domaine de résultats devrait contribuer à une meilleure connaissance des ressources en eau aussi bien de surface que souterraine.

Les participants

Ces prestations comportent entre autres de vastes campagnes de prospections géophysiques aussi bien dans la zone sédimentaire que sur le socle cristallin, la réalisation de forages profonds de plus de 500 à 2 000 mètres dans le bassin sédimentaire de l’Ouest, le développement d’un modèle de gestion des aquifères du bassin sédimentaire de l’Ouest, l’évaluation des ressources en eau disponibles et le renforcement des réseaux de suivi des ressources en eau.

Au terme de ces études, le Burkina disposera d’une cartographie des potentielles zones aquifères du socle cristallin, d’une connaissance plus fiable du potentiel en eau souterraine et de surface du pays, d’un portail web à travers lequel le public aura accès à l’information sur l’eau, etc.

Ousmane Nacro, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

A l’état actuel de la mise en œuvre de cette composante, la plupart des études prévues sont en cours de démarrage. Mais étant donné la spécificité de ces prestations et le contexte sécuritaire actuel du pays, une implication des autorités compétentes de ces zones d’intervention facilitera sans aucun doute l’atteinte des résultats. L’atelier devrait donc permettre la mise en place d’actions concrètes et vigoureuses pour une mise en œuvre participative et concertée des activités.
Le PAEA constitue l’un des dispositifs mis en place par l’Etat burkinabè, en collaboration avec la Banque mondiale, pour apporter une réponse adéquate à la problématique de la connaissance des ressources en eau du Burkina.

Selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane Nacro, cet atelier a pour objectif d’amener les participants à s’approprier les activités de ce programme qui vont se dérouler dans les différentes régions concernées par le programme. Au retour, les premiers responsables de ces régions travailleront à sensibiliser à leur tour les populations locales.

Le PAEA s’étend sur trois ans avec deux ans déjà consommés. Comme résultats, on note plus de 20 000 branchements particuliers (compteurs d’eau que les populations arrivent à amener chez elles), plus de 65 AEP réalisés, près de 1 000 forages réalisés et le feu vert du conseil des ministres du 5 mai 2021 autorisant la réalisation de 38 000 latrines dans les zones d’intervention de ce projet.

Jean Mathieu Bingbouré, coordonnateur du PAEA.

Il est donc impératif pour le ministère de l’Eau d’assurer le succès de la mise en œuvre des activités de ce programme pour cette dernière année, afin de permettre à l’Etat qui s’est engagé aux côtés de la Banque mondiale pour pouvoir réduire la pauvreté au Burkina Faso en augmentant le taux d’accès à l’eau potable à tous.
Comme l’a souligné Jean Mathieu Bingbouré, coordonnateur du PAEA, ils veulent terminer ces études qu’ils avaient entamées pour une connaissance approfondie des ressources en eau du Burkina dans la perspective d’une meilleure gestion de cette ressource. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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