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Protection des biens culturels en période de conflit : Un atelier pour sensibiliser sur le droit international humanitaire

Publié le jeudi 29 avril 2021 à 14h15min

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Protection des biens culturels en période de conflit : Un atelier pour sensibiliser sur le droit international humanitaire

Le Comité Interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a initié ce jeudi 29 avril 2021 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation de ses membres. Les travaux portent sur la nécessité d’adopter des mesures de protection des biens culturels en période de conflit armé.

Le Burkina Faso a ratifié en 1954, la convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Elle a pour objectif de prévenir toute atteinte de ces biens en cas de situation de guerre. Pour permettre à l’Etat burkinabè de répondre à cette obligation conventionnelle, le CIMDH a initié un atelier de sensibilisation au profit de ses membres. La ministre de la Justice empêchée, c’est son directeur de cabinet, Férima Fayama, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Julie Francine Yonli/Yaméogo, secrétaire permanente CIMDH

Il a expliqué que la présente rencontre permettra d’outiller les membres du CIMDH sur les règles et les principes relatifs à la protection des biens culturels. Cela leur permettra également de contribuer à l’élaboration d’un avant-projet de loi. Il a aussi souligné que l’histoire révèle que pendant les conflits armés, des parties belligérantes attaquent intentionnellement des monuments et des lieux de culte en vue d’éradiquer l’identité, la culture et l’histoire de toute la civilisation de leurs ennemis. Ces derniers doivent être outillés sur les mesures à adopter pour la sauvegarde des produits culturels.

Les participants à l’atelier

Vu l’importance de la rencontre, il est convaincu que l’implication effective des acteurs facilitera l’élaboration de l’avant-projet de loi pour justement une meilleure protection des biens culturels. Julie Francine Yaméogo, secrétaire permanente du CIMDH, se réjouit de la tenue de l’activité. Pour elle, les travaux permettront au Burkina de mettre en œuvre ses obligations conventionnelles. Elle a aussi souligné que la culture c’est ce qui doit nous rester lorsqu’on a tout perdu. C’est pourquoi selon elle, même s’il y a une situation de conflit, cela n’est pas une raison pour détruire des biens qui appartiennent à l’humanité.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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