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Burkina Faso : Le Haut Conseil du dialogue social et le Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale remettent leurs rapports au président du Faso

Publié le lundi 19 avril 2021 à 23h25min

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Burkina Faso : Le Haut Conseil du dialogue social et le Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale remettent leurs rapports  au président du Faso

Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, ce lundi 19 avril 2021 au palais de Kosyam, respectivement les présidents du Haut Conseil du dialogue social (HCDS) et du Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), venus remettre leurs rapports d’activités. Outre ces personnalités, le président du Faso a également accordé des entretiens au président du Conseil national de la confédération Suisse, au président de l’ordre des pharmaciens du Burkina Faso et à la délégation du collectif contre l’impunité, la stigmatisation des communautés conduite par son secrétaire général, Daouda Diallo.

Premier à être reçu dans la série des audiences du jour accordées par le président du Faso, c’est la président Haut Conseil du dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm accompagné de ses conseillers, venu remettre le rapport d’activités de l’institution. Un rapport qui fait, selon son président, le récapitulatif des actions réalisées de 2019 à août 2020 en formulant également des recommandations issues des différentes sessions adressées aux partenaires.

Pour le président du HCDS, on peut retenir le renforcement des capacités de certains conseillers et syndicats. On peut en sus, selon Jean-Marc Palm, noter l’intervention du Haut Conseil pour le dialogue social dans certaines crises et l’accompagnement auprès de certains travailleurs dans les différentes villes du pays.

Le président du Haut Conseil pour le dialogue social, Jean-Marc Palm, remettant le rapport au président du Faso

Ce rapport d’activités qui est le 2e produit par le Haut Conseil du dialogue social interpelle à travers son contenu, les partenaires sociaux et l’exécutif à un dialogue permanent pour la résolution et l’apaisement du climat social afin de favoriser le développement du Burkina Faso, a conclu le président Palm.

Le second rapport d’activités remis au président du Faso au cours des audiences de ce 19 avril est celui du Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). Pour son président, Léandre Bassolé, le rapport annuel de son institution coïncide avec la fin du mandat du HCRUN après cinq ans d’existence. Ce rapport dira-t-il, fait le bilan du Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale. Aussi pour lui, les actions entreprises se sont résolues dans la gestion des dossiers de violation de droit de l’homme et politique, les dossiers de crimes économiques et les dossiers de destruction de biens.

La délégation du HCRUN, conduite par son président Léandre Bassolé, à sa sortie d’audience

Outre le rapport des missions, des activités entreprises durant son existence, le rapport, selon le président du HCRUN, Léandre Bassolé, fait des propositions pour une meilleure approche de la gestion de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale pour ne plus faire face à des échecs, mais également des recommandations impliquant des actions d’ordre judicaire contre les contrevenants.

Accompagné par le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le président du Conseil national de la confédération suisse, Andreas Aebi, est la troisième personnalité à être reçue par le président du Faso. Pour le chef du parlement helvète, l’entretien avec le président Roch Kaboré se décline dans un premier temps comme une visite de courtoisie, mais dans un second temps il s’est agi de faire le point de la coopération entre les deux pays, notamment la coopération parlementaire. Présent au Burkina Faso pour quatre jours, Andreas Aebi a également déclaré que l’entretien qui était très cordial, lui a permis de féliciter le président du Faso pour tous les efforts entrepris dans la gestion de la crise sécuritaire et celle sanitaire avec le covid-19.

La délégation l’ordre des pharmaciens du Burkina, conduite par son président, Dr Alfred Sandouidi, venue demander le patronage du président du Faso

A la suite du chef du parlement suisse, le président du Faso a accordé un entretien à la délégation de l’ordre des pharmaciens du Burkina, conduite par son président, Dr Alfred Sandouidi. La tenue prochaine du 20e anniversaire et du 8e congrès du 18 au 20 novembre 2021 de l’ordre des pharmaciens ont été les principaux sujets de discussion avec le président du Faso.

Pour le président Sandouidi, ces événements qui se tiendront sous le thème « le pharmacien face aux défis des innovations techniques et technologiques » donneront l’occasion aux pharmaciens de faire une introspection, analyser les acquis après 20 ans d’existence de l’Ordre et dégager les perspectives pour le développement du secteur pharmaceutique burkinabè.

La photo de famille de la délégation suisse en compagnie du président du Faso et du président de l’Assemblée nationale (au centre)

En sollicitant le patronage du président du Faso, l’ordre des pharmaciens espère que cela permettra de faire évoluer les choses, notamment l’accès des populations aux médicaments essentiels génériques de qualité. La question de la démographie, selon Dr Sandouidi, a été également à l’ordre du jour des échanges. Une préoccupation dira-t-il qui a été partagée par le président du Faso qui a promis que des réflexions seront entreprises à travers tous les acteurs, a conclu le président de l’ordre des pharmaciens.

La série des audiences a pris fin ce lundi 19 avril 2021 avec celle de la délégation du collectif contre l’impunité, la stigmatisation des communautés conduite par son secrétaire général, Daouda Diallo. Celui-ci dira que l’entretien avec le président du Faso avait pour but de présenter un projet qui va militer en faveur de la sécurisation du Burkina Faso. Ce projet, dira-t-il, consiste à réduire la vulnérabilité des populations des éleveurs pris en étau d’une part par les groupes armés terroristes et d’autre part par les groupes de la stigmatisation éthnique.

Daouda Diallo, secrétaire général du collectif contre l’impunité, la stigmatisation des communautés, venu présenter au président du Faso le projet contre la vulnérabilité des populations des éleveurs

Aussi, selon le secrétaire général du collectif, si la question de la vulnérabilité est traitée conséquemment, les écueils constatés au niveau de l’éducation, la réduction au niveau de l’élevage transhumant et celle de la radicalisation et de l’extrémisme violent des populations des localités concernées seraient de facto résolus. Un projet selon Daouda Diallo qui a séduit le président du Faso et qui l’a trouvé pertinent, car interpellant plusieurs ministères. Aussi, pour approfondir la réflexion selon le secrétaire général du collectif, le président du Faso a souhaité qu’un cadre soit trouvé pour travailler sur ledit projet.

J.E.Z
Lefaso.net

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