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Région du Sahel : L’UFC-Dori veut impliquer les jeunes dans la reconstruction de la paix et la sécurité

Publié le vendredi 2 avril 2021 à 10h53min

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Région du Sahel :  L’UFC-Dori veut impliquer les jeunes dans la reconstruction de la paix et la sécurité

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), dans le cadre du projet Acting together for a peaceful coexistence in Sahel, a organisé le mardi 30 mars à Dori, un atelier au profit des jeunes de la région. La rencontre a réuni plusieurs jeunes venus de toutes les localités du Sahel et a eu pour thème « la jeunesse face aux dangers de la radicalisation : défis et perspectives. »

La région du Sahel figure parmi les plus touchées par l’insécurité au Burkina avec son corollaire de perte en vie humaine, de dégâts matériels et des déplacements massifs de la population. Cette insécurité qui se manifeste aussi par l’extrémiste violent touche plus de femmes et de jeunes. Afin d’atténuer la situation, différentes activités allant dans le sens de la promotion de la paix et de la cohésion sociale. L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) fait partie des acteurs qui œuvrent dans ce sens.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Acting together for a peaceful coexistence in Sahel, l’Union a organisé le 30 mars à Dori un atelier au profit des jeunes de la région. Le rôle et la responsabilité des jeunes dans la lutte contre l’extrémisme violent et l’enrôlement pour reconstruire la paix et la sécurité dans la région du Sahel étaient au cœur des échanges entre les jeunes, venus de plusieurs localités du ressort régional, avec les personnes morales de l’UFC dont le grand Imam de Dori et l’abbé Urbain Wendkouni Ouédraogo.

Selon Herman Kalmogo, le représentant du coordonnateur de l’UFC-Dori, l’objectif de la rencontre est d’améliorer à travers la sensibilisation, la participation des jeunes à la reconstruction de la paix et de la cohésion sociale. Il est question aussi selon lui d’inciter les jeunes à la prise d’initiatives communautaires pour une meilleure cohésion sociale mais également de partager les expériences d’initiatives en faveur de cette cohésion sociale. Pour ce faire, une communication sur le thème « Jeunesse face aux dangers de la radicalisation : défis et perspectives » a été donnée par Xavier Guira, commissaire de police.

Les jeunes du Sahel présents à la rencontre

A l’issue de cette communication, des travaux de groupes ont été organisés et ont porté sur le thème : « En tant que jeunes, quelles actions pouvons-nous mener pour lutter contre la radicalisation dans nos milieux de vie ? » Pour Souleymane Diabaté, président de la cellule d’alerte précoce de la région du Sahel (une cellule que l’UFC-Dori a mise en place), indique que le thème débattu va beaucoup aider la jeunesse du Sahel à comprendre les enjeux liés à la radicalisation et à se départir de ce phénomène. De son avis, pour y parvenir il faut d’abord lutter contre le chômage, pour que les jeunes ne s’adonnent pas aux enrôlements des terroristes.

Quant à l’abbé Urbain wendkouni Ouédraogo, vicaire à la paroisse cathédrale de Dori, il notifie que les jeunes doivent savoir que le repli identitaire est un chemin sans avenir. « Jamais une personne n’a vécu seule et a pu s’en sortir », insiste-t-il. Selon lui, c’est en vivant dans une bonne cohésion sociale et d’ambiance sociale que l’on réalise un projet d’avenir. Il ajoute que la religion est le socle de la paix, et la présence du grand Imam et lui-même aux côtés des jeunes est de leur donner l’exemple que le message de la paix est le même dans toutes les religions.

Daoula Bagnon /correspondant Dori
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