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Agriculture : Des acteurs se concertent pour élaborer le plan d’action national de la Décennie des Nations-unies pour l’agriculture familiale

Publié le mardi 30 mars 2021 à 22h30min

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Agriculture : Des acteurs se concertent pour élaborer le plan d’action national de la Décennie des Nations-unies pour l’agriculture familiale

Ils sont une vingtaine d’acteurs clés impliqués dans la promotion de l’agriculture familiale au Burkina Faso, à prendre part à un atelier de socialisation de la note contributive du Comité national de l’agriculture familiale (CNAF) au processus d’élaboration du plan d’action national, organisé par le CNAF avec l’appui financier d’Oxfam. L’atelier se déroule à la Maison des retraités Antoine-Nanga, à Ouagadougou. Présidés par Marc Gansoré, le président du CNAF, les travaux ont débuté le mardi 30 mars 2021.

L’objectif de cet atelier, selon le président du CNAF, est de permettre à l’ensemble des acteurs intervenant dans l’appui aux exploitations familiales au Burkina Faso de produire une note contributive pour être en phase avec la Décennie des Nations-unies pour l’agriculture familiale (DNUAF). C’est aussi un moment de partage d’informations sur la DNUAF, et sur les actions et initiatives du bureau du Comité national de l’agriculture familiale (CNAP).

Le président Marc Gansoré a remercié Oxfam pour son accompagnement.

Au-delà de ces points, cette rencontre permettra aux participants d’enrichir le document contributif du CNAF à la lumière des dynamiques en cours sur le plan national et international, et de former des alliances autour du portage de la note contributive. Cela, en vue de dégager des actions pour un CNAF plus dynamique et reconnu de tous. Marc Gansoré a tenu à rappeler, dans son discours d’ouverture, que depuis 2019, le CNAF a entrepris plusieurs actions pour que le Burkina Faso puisse se doter d’un plan d’actions dans le cadre de la DNUAF.

C’est à ce titre qu’un atelier organisé les 27 et 28 octobre 2020 a permis d’adopter la note contributive du CNAF assortie d’une proposition de feuille de route au processus d’élaboration du plan d’actions national. Compte tenu des enjeux liés à ce plan, il est paru nécessaire d’établir une alliance avec d’autres organisations de la société civile pour son portage en vue de son élaboration et sa mise en œuvre. D’où la tenue de la présente rencontre de 48 heures.

Une vue des participants à l’atelier de concertation.

La DNUAF, de l’avis du président du CNAF, est une initiative noble qui pourrait accompagner les exploitations familiales qui sont, aujourd’hui, la majeure partie de la composante qui nourrit mieux les populations. Aussi, elle est respectueuse de l’environnement et pourvoyeuse d’emplois. C’est aussi une occasion en or pour le Burkina Faso. Car, « nous avons cette chance d’être reconnu sur le plan international par les grandes institutions qui nous donnent la possibilité, au cours d’une décennie, de nous mettre en exergue, de chercher les voies et moyens pour accompagner de façon efficace les exportations familiales ».

Après avoir exprimé les attentes, M. Gansoré a exhorté les OSC à partager de façon franche leurs expériences au cours des échanges, afin que les contributions soient de nature à améliorer qualitativement le document contributif reflétant la vision de la société civile pour une agriculture familiale résiliente. De même, des stratégies d’alliance pour un meilleur portage de la note sont attendues.

La diversité des opinions contribuera au succès de cette rencontre.

Selon les données du dernier recensement, l’agriculture familiale au Burkina Faso occupe 76% de la population. Paradoxalement, les exploitations agricoles familiales demeurent confrontées à des difficultés. Le CNAD veut apporter sa pierre pour un tant soit peu renverser la tendance. « Nous avons l’ambition de donner notre contribution pour nourrir le peuple burkinabè. Et cette agriculture familiale a emblavé près de 5 millions d’hectares comme production de la campagne précédente. Egalement, elle a pu mettre sur le marché plus de 5 millions de tonnes avec les faibles moyens que nous avons eus comme accompagnement », a indiqué avec satisfaction M. Gansoré.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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