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Burkina Faso : Le festival Alimenterre pose le débat sur les enjeux de l’agroécologie et la souveraineté alimentaire

Publié le lundi 29 mars 2021 à 11h00min

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Burkina Faso : Le festival Alimenterre pose le débat sur les enjeux de l’agroécologie et la souveraineté alimentaire

En marge de la première édition du festival Alimenterre, il s’est tenu le samedi 27 mars 2021, à l’espace culturel Gambidi, un forum sur « l’agroécologie et souveraineté alimentaire » à l’endroit des festivaliers. Qu’est-ce que l’agroécologie ? Quels sont les enjeux de la souveraineté alimentaire ? Ce sont entre autres des questions qui sont passées au peigne fin par Mme Blandine Sankara, présidente de l’Association Yelemani.

D’après Blandine Sankara, l’agroécologie est une méthode de culture de la terre respectant la nature et sa biodiversité. Cette méthode est moins coûteuse car elle n’utilise pas d’intrants provenant de l’industrie et privilégie des ressources locales sur place. Elle peut contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la faim, foi de Mme Sankara. Il s’agit de se tourner vers les produits sains qu’on trouve sur place. Au-delà, la pratique de l’agroécologie est culturelle. Parce qu’il y a un savoir-faire de nos grands-parents paysans, fait savoir la conférencière.

La souveraineté alimentaire, quant à elle, constitue un enjeu majeur de développement, car d’après la présidente de l’association Yelemani, elle défend le mode de production des petits agriculteurs et est promue par un nombre toujours croissant d’acteurs. « Elle contribue à éradiquer la pauvreté, à éliminer la faim, à promouvoir la santé, à créer des emplois décents et à lutter contre le changement climatique », a-t-elle expliqué.

Yelemani, une expérience de production maraichère agroécologique

L’association Yelemani a mis en place une ferme agroécologique, à Loumbila. Ils y font, à en croire sa présidente, de la récupération des sols par le compost et fabriquent eux-mêmes les fertilisants et les produits de traitement des sols. Ils utilisent également une technique appelée hors-sol. Cette façon de faire permet de gagner plus en espace. Elle réduit la pénibilité du travail, limite les attaques des insectes et aide surtout les familles urbaines à être plus indépendantes en ce qui concerne l’approvisionnement des légumes. Cette pratique peut se faire dans différents contenants de récupération.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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