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Projet adaptation basée sur les écosystèmes : Les capacités des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa renforcées

Publié le dimanche 28 mars 2021 à 23h06min

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Projet adaptation basée sur les écosystèmes : Les capacités des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa  renforcées

L’union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux (UCTPFNL) de Dassa, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, qui a aussi bénéficié de l’accompagnement du projet adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM), a accueilli l’équipe de la caravane de presse le samedi 27 mars 2021. C’est donc à son siège qu’a pris fin cette caravane qui a débuté depuis le 22 mars dernier.

L’union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux (UCTPFNL) de Dassa fait aussi partie des bénéficiaires du projet adaptation basée sur les écosystèmes (EBA-FEM) dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest. En effet, l’UCTPFNL a vu ses capacités renforcées à travers une dotation de matériels de transformation et un éventail de formations sur les pratiques innovantes de production. Pour ce faire, cette dotation en matériels et les différentes formations reçues ont permis aux femmes d’améliorer leur production mais également la qualité des produits, a souligné la présidente de l’UCTPFNL, Bernadette Essié.

Vue d’une des équipes des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa

La dotation dont elles ont fait cas est une décortiqueuse des grains de néré. Quant aux formations reçues, Bernadette Essié a fait savoir qu’il s’est agi de l’emballage des produits fabriqués et de l’hygiène afin de ne pas les exposer à la poussière qui peut être des causes de beaucoup de maladies. « C’est pourquoi, dit-elle, nous remercions beaucoup EBA-FEM, parce que leur accompagnement a changé beaucoup de choses dans nos vies. Avant nous ne pouvons pas faire beaucoup de choses mais avec leur accompagnement, en plus du Soumbala, nous produisons d’autres choses comme les huiles de néré, du balantex, le beurre de karité, la poudre de baobab, etc. ».

Bernadette Essié, présidente de l’union communale des transformatrices des produits forestiers non ligneux de Dassa

Tout en précisant que grâce à tout cela, les femmes de Dassa arrivent désormais à gagner de l’argent avec lequel elles aident leurs maris à payer la scolarité de leurs enfants et à prendre en charge leurs familles. « Avec cette occupation, les femmes ne vont plus sur les sites d’orpaillage, parce qu’avant à Dassa, elles étaient sur les sites, ce qui faisait qu’elles abandonnaient souvent leurs foyers, mais maintenant elles restent sur place et ont de quoi se prendre en charge », affirme la première responsable des transformatrices.

Jean G. Bayili, maire de la commune rurale de Dassa

Quant au maire de la commune de Dassa, Jean G. Bayili, l’accompagnement du projet EBA-FEM aux transformatrices des produits forestiers non ligneux leur a permis de sortir un tant soit peu de la pauvreté. « Moi-même, j’ai eu à visiter à plusieurs reprises le centre et a vu les femmes qui travaillent d’arrache-pied pour améliorer leurs conditions de vie. Elles m’ont même fait le bilan de leurs activités qui est positif. C’est pourquoi, je voudrais profiter de l’occasion pour remercier le projet EBA-FEM pour toutes ces réalisations au niveau de notre commune », s’est ainsi exprimé le maire Bayili.

Une vue de la décortiqueuse de néré

Tout en rassurant qu’au niveau du conseil municipal, ils essaient dans la mesure du possible de travailler à consolider tous les acquis engrangés.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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