Le programme de Blaise Compaoré porte sur :

La valorisation du capital humain s’appuyant sur une politique hardie et volontariste en matière d’éducation, de formation et de santé.

L’élargissement des opportunités de création des richesses par une politique pragmatique de production, de promotion de l’emploi, notamment par l’appui aux initiatives des femmes et des jeunes, en poursuivant l’assainissement des bases de l’économie nationale pour réaliser une croissance encore plus forte et durable.

La modernisation des infrastructures économiques et des services par la libéralisation du marché pour susciter des investissements en infrastructures et en innovations technologiques, la privatisation des structures existantes afin de faciliter la pénétration d’opérateurs nouveaux, la création et le renforcement d’une capacité étatique de régulation des marchés publics, la préservation d’un service public dans un contexte concurrentiel et de libre entreprise.

Le raffermissement de la gouvernance par la modernisation de l’Etat, la consolidation de la décentralisation, l’amélioration de l’accès à la justice, la sécurité des biens et des personnes.

La promotion de la culture, des arts et du sport en renforçant et en amplifiant le rayonnement culturel de notre pays ainsi que son attractivité sur la scène internationale. Le rayonnement international du Burkina Faso à travers la consolidation de la place du Burkina Faso en Afrique et dans le monde, la contribution à l’intégration régionale et continentale, la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)

L’homme et son parcours

Les Burkinabé ont réellement decouvert Blaise Compaoré soit sous la Révolution (1983-1987) soit après le mouvement de Rectification du 15 octobre 1987. Pourtant le parcours de l’homme révèle qu’il a toujours été un acteur politico-militaire de premier plan.

Blaise Compaoré a vu le jour le 3 février 1951 à Ouagadougou. Aîné d’une famille de sept enfants, il fréquente successivement l’école primaire de Guiloungou (Ziniaré), le collège Saint Joseph des missionnaires à Fada N’Gourma et l’Ecole normale de Ouagadougou. Titulaire du Baccalauréat série D en 1972, il est enrôlé d’office dans le contingent spécial de l’armée. Il entre à l’Ecole militaire inter armées du Cameroun en 1973. Des stages de perfectionnement et de spécialisation le conduisent en France, en Allemagne et au Maroc. Affecté en 1978 à la Compagnie d’intervention aéroportée (C.I.A) de Bobo-Dioulasso, Blaise Compaoré rejoint Ouagadougou en 1980 pour occuper les fonctions d’aide de camp du chef d’Etat major des Armées.

En janvier 1981, il prend la tête du Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô. Après un stage effectué en 1982 à Pau (France), Blaise Compaoré obtient ses galons de capitaine. Par ailleurs, il se révèle très actif dans les mouvements associatifs de l’armée et dans le milieu politique. Il prend une part active au sein du Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN) 1980-1982 et du Comité de salut du peuple (CSP) . Blaise Compaoré a joué un rôle important dans la Révolution du 4-Août 1983.

Il est un acteur de premier plan et occupe des postes ministériels et de hautes fonctions au sein du Comité national de la révolution (CNR). Blaise Compaoré devient président du Faso le 15 octobre 1987 suite à l’avènement du mouvement de rectification. Avec le retour à l’ordre constitutionnel et au multipartisme en 1991, il remporte les premières élections démocratiques de la quatrième république. Il est réélu en 1998. Blaise Compaoré est marié et père d’une fille. Il est connu pour sa grande passion pour le sport notamment le basket-ball, le volley-ball, le football. Il aime la lecture, l’architecture et les animaux sauvages.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)
Sidwaya