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Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

Publié le vendredi 19 mars 2021 à 23h50min

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Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

En fin 2019 une affaire dite des sociétés de trading a éclaté au Burkina. Portée devant la Justice, celle-ci commandite une enquête pour juger de la solvabilité desdites sociétés. Le rapport de l’enquête, relayée par notre confrère L’économiste du Faso, montre que la plupart des sociétés sont déficitaires.

L’affaire avait éclaté suite à l’interpellation de ces sociétés de trading de suspendre les collectes de fonds auprès des citoyens contre des promesses d’intérêts au-dessus de 50%. L’affaire qui a été portée en Justice, poursuit son cours. Ces sociétés avaient d’ailleurs dénoncé une mainmise pour nuire à leurs activités. Chemin faisant, la justice a décidé d’aller en profondeur pour comprendre si ces sociétés ont quelque chose dans leurs comptes pour rembourser leurs clients. Elle a ainsi investi Wendkouni Michael Breba comme expert pour le faire.

Vérifier si les sommes collectées ont été effectivement investies sur des plateformes de trading et s’il n’y a pas des blocages au rapatriement des fonds. C’est la tâche à laquelle devait s’atteler Wendkouni Michael Breba, à la demande de la Justice burkinabè, le 20 juin 2020. Ces sociétés de trading sont Globumi, Barka finances international, Royal finances et le Club des jeunes entreprenants du Burkina Faso (CJEBF). L’économiste du Faso précise que pour Barka finance international, l’expert devait vérifier s’il y a effectivement des blocages dans le processus d’acquisition des machines de minage et si cette acquisition pouvait permettre à la société d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses clients.

A la clôture de l’enquête en août 2020, il ressort que ces sociétés ont pendant au moins trois ans récolté des dizaines de milliards de F CFA, sur le dos de leurs clients. Mais au regard de ce qui restait dans leurs comptes bancaires et de trading, la plupart de ces sociétés étaient insolvables. Ces sociétés et leurs responsables font l’objet d’une information judiciaire pour faits d’escroquerie, de complicité d’escroquerie aggravée, de délit d’apparence, de soustraction frauduleuse à l’impôt, de blanchiment de capitaux, de complicité de blanchiment et de tentative de blanchiment. Ci-dessous les conclusions de l’enquête relayées par L’économiste du Faso.

Globumi : Des comptes nationaux déficitaires de 112 millions de F CFA

Globumi a collecté plus de 20 milliards de F CFA auprès de ses clients. Elle est la société qui a le plus collecté de fonds. Mais l’expert a montré que la société et son responsable ne détiennent plus de fonds à l’international chez les brokers pour faire face au paiement des clients. Le patron avait ouvert des comptes à titre personnel auprès de trois courtiers dont IG et Hotferex, mais ces comptes sont inactifs depuis 2018.

En ce qui concerne son compte chez le Broker IG, clôturé en octobre 2018, près de 22 millions de dollars ont été déposés sur ce compte, entre décembre 2017 et septembre 2018. Sur la même période, le niveau d’évolution du compte a frôlé les 40 millions de dollars. Les problèmes ont commencé entre septembre et octobre 2018, avec des pertes de plus de 31 millions de dollars.

Les seuls comptes actifs hébergés chez Windsor brokers disposent d’un solde insignifiant de 780 euros et les comptes bancaires à Dubai ont environ 5000 dollars. Le compte de la société chez les banques nationales a des soldes négatifs et ceux des deux responsables des soldes positifs mais dérisoires. La balance des différents comptes de Globumi et de ses deux responsables auprès de six banques de la place affiche un solde négatif de plus de 112 millions de FCFA en août 2020.

Pour montrer sa bonne foi de pouvoir honorer ses engagements, par tout moyen légal, la société avait signé en août 2020 avec ses clients, un moratoire qui courait de janvier 2021 à décembre 2024. Un partenariat avec un autre Broker qui loue des comptes de trading devait permettre de se faire une nouvelle santé. Aujourd’hui, cette tentative semble ne pas avoir prospéré. Mais dans les coulisses, on apprend de certains investisseurs que des paiements sont programmés en mars.

Royal Finances : son responsable dans la nature

Royal Finances, contrairement à Globumi, avait sur son compte un solde positif de 423 millions FCFA et 250 000 F CFA sur le compte personnel de son premier responsable qui était porté disparu au moment de l’enquête. Son absence a compliqué les recherches à l’international, parce qu’aucune plateforme n’a reconnu cette société.

Barka finances : Aucun bureau pour la société qui doit livrer les machines de minage

Barka finances international a collecté près de 4 milliards de FCFA auprès de ses clients et disposait de compte de trading chez IQ Option et ICM Capital, dans lesquels elle a investi 35 millions F CFA. Dans les livres des banques au Burkina, le blocage des comptes a permis d’identifier un solde global de 87,7 millions de FCFA. Pour les machines de minage, dont l’usage devait permettre à Barka finances de générer des revenus, l’expert révèle que leur acquisition effective n’aurait pas permis à Barka finances d’honorer ses engagements à cause de ses charges d’exploitation.

Particulièrement pour ces machines, le rapport constate que la société qui devait livrer les machines existe, mais qu’aucun bureau physique n’existe et n’était pas accessible. Cependant, le rapport a épilogué sur la prétendue transaction d’un milliard de FCFA pour acquérir ces machines BTC. Barka aurait utilisé, selon lui, la méthode HAWALA via une société de la place. Une méthode sournoise qui ne laisse aucune traçabilité bancaire. Les risques pour cette méthode est l’escroquerie ou le blanchiment.

La CJEBF : Le broker exige un justificatif pour le rapatriement des fonds
Le Club des jeunes entreprenants du Burkina Faso (CJEBF) a mobilisé près de quatre milliards de F CFA auprès de ses clients. Au rapport, six milliards F CFA se trouvent sur le compte de trading de cette structure. L’expert estime alors qu’elle serait en mesure de faire face à ses engagements, si elle avait accès aux fonds. Chose qui lui est actuellement refusée par le Broker qui exige au préalable la clarification des accusations par les autorités burkinabè, notamment, sur le blanchiment de capitaux et sur le financement du terrorisme.

Synthèse d’Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2021 à 16:28, par Pp En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent de rembourser leurs clients

    J’espère que l’expert n’est pas le mème Breba de Breba Finance qui a eu ce mème problème avec ses investisseurs en 2016 ?

  • Le 19 mars 2021 à 18:20, par Kayouré En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Mais ces braves messieurs avaient répandu des rumeurs comme quoi c’est Coris Bank qui bloque leur argent. Cela avait motivé un étudiant burkinabè en Tunisie à écrire une missive à Idrissa Nassa. Au fait que devient ce brave et naïf étudiant ? Quand on t’envoie il faut savoir t’envoyer. Voilà tu as perdu ton argent et tu es la merci du bon vouloir de la banque qui peut te poursuivre pour diffamation.

    • Le 20 mars 2021 à 07:09, par Sidbala En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

      Tout ce que ton intelligence a pu generer c’est d’inciter coris a poursuivre un pauvre étudiant qui exprimait son désarroi et sa detresse. C’est triste pour le burkina d’eberger de si sinistre individu

    • Le 20 mars 2021 à 09:42, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

      hum !naivété pour naivété,qui est champion !hum ! les banques et les "promoteurs" du trading,ils font semblant de "bagarrer sans déchirer les habits" pour gagner en temps dans un jeu de rôle alternatif de "boucs émissaires"pour anesthésier la révolte des victimes spoliées et gagner en temps !on verra bien si la banque attaquera quelqu un en justice pour diffamation !dans tous les cas c est seulement les adeptes du gain facile qui pleurent:on t escroque proprement et onse paye ta tête avec en parlant de gèle pour te faire miroiter un dégèle utopique !ifo !zabda mi !

    • Le 20 mars 2021 à 15:28, par sid Pa Yii En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

      Cette affaire est loin d’avoir donné toutes les révélations donc ne devancez pas l’iguane dans l’eau.
      1)L’expert a déjà maille à partir avec les investisseurs de sa structure depuis 2016 et le contentieux n’est pas encore vidé en justice et c’est lui qui est désigné pour faire la lumière. Pourquoi lui ?
      2) Du rapport il est dit que depuis 2018 les comptes de Globumi sur les plateformes n’étaient plus fonctionnels alors qu’en début 2019 cette structure a fin une promo (en janvier et février )et a collecté pas moins d’une dizaine de milliards mais l’expert ne dit pas où cet argent est parti...
      Ce pseudo expert sait que son rapport n’est pas divulgué par la justice car le juge d’instruction en charge du dossier et le procureur n’y croient pas.

  • Le 19 mars 2021 à 20:52, par Pascal O En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Il faut que l’état prenne toutes les dispositions pour ne plus permettre à des escrocs de ce genre de terroriser les populations. Pendant 3 ans l’état a laissé faire. Il est donc complice de cette arnaque. Ces coupables devront être sanctionnés avec la dernière énergie. 50 ans de prison ferme aux responsables et complices pourrait calmer le cœur de ces milliers de meurtries.

  • Le 19 mars 2021 à 23:57, par Jonassan En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Le cas de Glofas/CJEBF mérite une vigilance plus accrue du juge. En effet, la réponse du broker est inacceptable. Notre expert devait savoir que dans le contrat qui lie un broker à un trader, une disposition du genre n’existe pas. Ou ce broker est un faux ou il est complice avec CJEF. L’expert doit savoir qu’on ne peut faire foi à un montant libellé dans un compte en ligne sur une plateforme. Qui dit que l’argent existe réellement surtout devant un broker qui se permet d’exiger la production de preuves de blanchiment et de terrorisme avant de décaisser l’argent ; à quel titre et de quel droit il se permet de dire ça ? Un broker n’est pas une banque, c’est quelqu’un ou une société qui utilise seulement les fonds d’un trader et qui gère les fonds sur ordre du trader sans rechigner : Le Trader DONNE L’ORDRE, le broker EXECUTE : (achat, vente, encaisse, décaissé). Cette analyse de l’expert oriente mes appréhensions sur une possible complicité entre le broker et le trader CJEBF pour ne pas que les fonds tombent dans les mains du juge ou pour ne pas rapatrier les fonds parce que les fonds n’existent pas tout simplement.
    Quand au jeune milliardaire de 24 ans (élevé comme le prototype à imiter par la jeune génération burkinabé et comme trophée de l’inutilité de l’école, cf. media burkinabé en son temps), sa cabale lui aurait fait gagner du temps dans sa stratégie de fuite ; courage au juge ! Par ailleurs, fuir est la stratégie la plus partagée dans ce milieu de jeunes traders milliardaires puisqu’un autre de 24 ans, Ghislain Awaga, vient de fuir son pays poursuivi par les investigations du même genre par le procureur togolais.
    Breba ? Ça fait peur aux victimesP parce que Breba Finances a été le pionnier de l’arnaque du type au Burkina.
    La justice devrait donc s’atteler à demander des comptes à tous ces escrocs qui s’adonnent aux myriades de Ponzi sur whatsapp, facebook, télégram et autres au nom du trading, des cryptos et tout ce qui est difficile à comprendre par le bas peuple. L’Etat devrait également participer à la sensibilisation.
    Que de devises, des milliards, extorqués à l’économie nationale, que de pouvoir d’achat, des milliards, arrachés aux pauvres ménages ? Pour un pays dont l’exercice budgétaire s’appuie sur quelques 2000 mds, l’État devrait chercher à y regarder de près

  • Le 20 mars 2021 à 01:36, par Zach En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Voila encore evidence qu’il y a vraiment la liquidite au Faso !

  • Le 20 mars 2021 à 06:54, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    "notre argent =capital+intérêts"hum !il y en a donc qui parlent encore d intérêt !il vaut mieux perdre la moitié que l entier et jean miché kankan ,hilare, disait entre temps dans une de ses pièces de théâtre :"cinquangue pour cent !la ou on fait le multiple par trois et le division par deux !c est moi qui a le bénéfice !"hum ! ça ne fait pas que rire !car en définitive on le retrouvera en larmes suppliant en vain son débiteur inerte de lui retourner ne serait ce que son capital voire moins pour solder cette affaire mirobolante malgré son scepticisme d entame que "mangnounga" son cousin lui avait de son vivant proposée !

  • Le 20 mars 2021 à 07:26, par Integrity En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Toujours l État, l État, l État... Des gens qui veulent le raccourci pour s’enrichir.....la courte échelle..... Pour frimer, ils n ont qu à s en prendre à eux mêmes.

  • Le 20 mars 2021 à 09:26, par OI En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Walai, que Burkina a un incroyable talent. Il suffisait de recadrer ce secteur, et de créer du travail a nos milliers de chômeurs dans le trading. Mais non on cherche de poux sur des tête rasées. D’autre pays comme le Ghana tire des milliards de dolards par an a travers le trading. Huuummm😥😥😥😥

  • Le 20 mars 2021 à 11:56, par Passakziri En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Vous voyez que même aujourd’hui certain sont encore endormis ?
    Dans ce monde ceux qui aiment la facilité vont toujours se faire berner bêtement. Si c est pas parce que certains réfléchissent avec leurs intestins, comment peut- on croire à des intérêts faramineux comme ça ?
    Pour quelqu un qui est un peu lucide et au moins aussi intelligent qu un macaque, il est évident qu on ne peut pas suivre les bourses internationales à partir du Burkina, vu la mauvaise qualité de nos réseaux de télécommunications.Pendant que toi tu charges les données, les autres sont déjà à une étape.

    Bref , ça n engage que ceux qui se sont lancés dans de telles avantures. Vous devriez remercier le gouvernement d alors pour une fois d avoir stoppé ces agissements. Mais quand votre entourage vous conseille aussi, ouvrez les oreilles pour bien écouter.

    Passakziri

  • Le 20 mars 2021 à 12:05, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Couper ! Décaler... Couper ! Décaler...

    On vous a coupé, maintenant il leur reste seulement à décaler pour rejoindre leur pactole (votre argent !) qu’ils ont planqué ailleurs en se rendant insolvables ici.

    Et bizarrement, ce sont vos "ennemis", les banques, l’état et la justice, qui en se mêlant de "vos affaires", ont empêché la plupart de vos "coupeurs" de décaler.
    Et le plus amusant, c’est que c’est un des tout premiers acteurs du "système" qui est devenu "expert" pour démonter ses concurrents ! Hé,le Burkina...

    Et voyez-vous que même avec toutes ces révélations, il y a toujours un rêveur (ou un des escrocs ?) qui parle de "il fallait juste encadrer", et de "ailleurs les gens font des milliards". Mais mon ami, c’est pas mieux d’aller ailleurs faire vos "affaires" ? Mais il sait que là bas, il sera arrêté dans la semaine ! Plaisantin...

    P.S. : Le terme "coupé décalé" utilisé pour désigner un genre musical ivoirien vient historiquement du fait que plusieurs des créateurs du mouvement gagnaient ainsi leur vie non par la musique mais par des escroqueries en tout genre. Ils "coupaient" et ils "décalaient" pour dire qu’ils fuyaient. Le terme ayant changé de sens ils utilisent maintenant "brouteurs" pour dire que "la chèvre broute là ou elle est attachée".

    La CEDEAO vous permet de faire des affaires au Ghana, installé ou pas. Allez brouter là bas si vous pouvez !

  • Le 20 mars 2021 à 20:35, par François En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Monsieur le juge, émettez un mandat de dépôt contre tout le personnel de ces sociétés, pas seulement les premiers responsables. Même le gardien est un élément important dans cette enquête. Il pourrait vous donner des informations par rapport aux transferts de fonds.

  • Le 20 mars 2021 à 22:26, par Paul Ouedra En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Certains postes reflètent la nature du vrai burkinabè, la méchanceté, l’aigreur, la haine, la jalousie, hypocritie et qui se rejoint des malheurs de son prochain. Basta aux diables

  • Le 21 mars 2021 à 03:14, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Monsieur @Paul Ouedra :

    Il ne s’agit pas de méchanceté, ni de "malheur de son prochain". Il s’agit de vérité. Et à vrai dire, celui qui te traite de diable ne saurait être ton prochain.

    Depuis 2015/2016, ces officines de soit disant "trading" font couler la salive et l’encre au Burkina. A tous ceux qui vantaient le nouveau "système" pour s’enrichir vite et sans travailler, nous avons donné les vraies informations et adressé les mises en garde contre ces offres mirobolantes :

    1°) Si les spéculations sur le trading et les crypto-monnaies existent, ils entrainent des gains ET DES PERTES et ne peuvent donc pas donner à coup sûr les taux et les délais avancés par ces escrocs.

    2°) Un principe de base est qu’il est dangereux d’utiliser de l’argent dont on a besoin pour vivre pour ce genre d’activité, plus proche du PMUB que de la tontine. Or, les sommes qu’ils demandent sont clairement fixées pour inciter à disposer de son épargne ou à s’endetter. En cas de problème les conséquences sont dramatiques.

    3°) Le droit de collecter l’épargne publique est contrôlé par l’état mais surtout pas la BCEAO. Toute entreprise qui prétend collecter de l’argent pour le placer ou le garder, surtout si ce sont de grosses sommes, devrait avoir leur agrément afin de pouvoir contrôler leurs actions, surtout qu’en plus des escrocs, il y a l’argent du terrorisme, de la drogue et du trafic humain qui cherche à se blanchir.

    4°) A une certaine époque, l’escroquerie à la "multiplication des billets de banque" était l’ancêtre de ces manigances. Mais la case noire est devenue un bureau climatisé ayant pignon sur rue et le féticheur un "trader" en costume-cravate. Les salamalecs magiques ont été remplacés par des gros mots comme "trading" ; "crypto-monnaie", "bitcoin", "block-chain", "brooker", qui mystifient le gogo.

    Ce genre de structure a déjà émergé dans plusieurs pays occidentaux et africains voisins. Cela a toujours fini de la même manière, avec beaucoup de larmes. En plus, soit l’escroc a prévu des lignes du contrat qui le protège de vos poursuites, soit il disparait dans la nature. Si le sieur Breba est commis comme expert par les magistrats, cela montre bien qu’il n’a pas de problèmes avec la justice.

    Qu’avons-nous vu ? Non seulement ces gens ont refusé d’écouter, mais ils ont traité pêle-mêle les banques, l’état, les magistrats et les lanceurs d’alertes de voleurs, d’ennemis, de jaloux, d’ignorants. Des menaces ont été brandies et des plaintes déposées par ceux là même qu’on escroquait contre ceux qui voulaient les avertir ou les protéger !

    Quand en 2017 les premiers problèmes sont survenus avec Breba Finances, ceux dont l’argent était bloqué ont continué d’une part à refuser de voir l’escroquerie, d’autre part à accuser les "jaloux" de bloquer leurs "affaires" et à réclamer que les "autorités" fassent en sorte qu’ils aient leurs 500% !

    Sur ce même forum de lefaso.net en 2017, pour ceux qui s’en souviennent, plusieurs internautes et moi même ont été copieusement lavés pour avoir dit ces vérités. Plus près de nous, un homme d’église a pris le soin de faire des recherches et des vérifications pour alerter les gens sur les dangers de ces offres dans plusieurs articles. Peine perdue, même monsieur l’abbé s’est fait insulter.

    Et voilà qu’en 2019/2020, des gens, bien au courant du cas Breba Finances, foncent encore dans des offres semblables en continuant de traiter les lanceurs d’alerte de tous les noms. Encore dans ce forum, un intervenant (OI) défend toujours ce qu’il croit être une caverne d’Ali Baba que les "idiots" et "jaloux" (nous autres) veulent les empêcher d’atteindre.

    Alors oui, si certains découvrent qu’ils ont perdu de l’argent, on leur dira "on vous l’avait bien dit" et que "vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous même" et encore que "un homme prévenu en vaut deux".

    Que vous qualifiez ça de méchanceté, de jalousie ou d’hypocrisie, c’était prévisible, puisque c’est ce même langage qui a conduit à cette situation. Tout le monde est mauvais et vous veut du mal, sauf les escrocs qui prennent votre argent.

    Continuez à le croire et attendez le prochain "Globumi" ou autre pour encore y aller. Bonne chance !

    • Le 22 mars 2021 à 12:12, par One punch burkinbilaman En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

      Ca m’a fait chaud au coeur de vous lire. Vous avez tout dit. Pour ma part je déplore l’inactivité de nos gouvernants qui sont systématiquement en mode médecins après la mort pour détecter et enfermer de façon préventive ces escrocs. Il y a forcément complicité ou corruption. Dès le 1er jour de l’installation de Globumi on pouvait savoir que c’était une arnaque, que la société n’avait pas d’agrément. Pourquoi avoir attendu des années avant de faire quelque chose ? Ils laissent le temps à ces sociétés de dépouiller des pauvres personnes ignorantes, naïves et cupides, mais derrière qui vont devenir des cas sociaux dans nos sociétés. Il est temps que nos autorités apprennent à réagir promptement à ce genre de situation.

  • Le 21 mars 2021 à 16:23, par Adams kabre En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Allons seulement. Mr le juge, les sociétés de trading et leurs responsables font l’objet d’une information judiciaire pour faits d’escroquerie, de complicité d’escroquerie aggravée, de délit d’apparence, de soustraction frauduleuse à l’impôt, de blanchiment de capitaux, de complicité et de tentative de blanchiment de capitaux ; ON VOUS CROIT. ON VOUS SOUTIENT. ON VOUS SUIT. QUE JUSTICE SOIT FAITE. ON VOUS DEMANDE D’AVOIR UNE MAIN TRÈS LOURDE QUAND IL S’AGIRA DE RENDRE LE VERDICT CONTRE CES TERRORISTES D’UN NOUVEAU GENRE.
    Le mal est fait, nous assumons. C’est nous qui avons perdu notre argent, on n’a pas besoin des conseils de certains individus.

  • Le 21 mars 2021 à 21:06, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Les meilleurs traders du monde sont "chassés" comme des oiseaux rares par les plus grandes banques du monde et par les fonds de pension américains.

    En dehors de salaires mirobolants, et des commissions alléchantes sur leurs gains, leurs employeurs les installent généralement, tous frais payés, au "plus près" de l’action, là où ils auront les informations sur quelle devise va monter et quelle matière première va descendre ou quelle société va voir son action doubler. Mais aussi là où les connexions internet ne sont pas aléatoires, où ils auront les logiciels et les ordinateurs les plus performants du monde et où on ne risque pas de rater un ordre parce que le téléphone "crache".
    C’est généralement Londres ou New York, et plus rarement Hong Kong, Singapour ou Paris.

    Les plus exigeant sont les fonds de pension américains, car ils promettent à leurs clients jusqu’à 20% de rendement annuel. Ils entendent donc que leurs traders gagnent plus pour se rémunérer. Vu les sommes en jeux, si le trader entre ses gains et ses pertes fait en moyenne du 25% à 30% ANNUELS on le considère comme un génie et ils gagnent ensemble des milliards de dollars. A titre de comparaison, cela représente l’équivalent de 1,88% à 2,21% mensuel, à comparer avec les 10% en deux semaines d’une certaine offre de la place.

    Si donc un trader calé à Ouaga prétend faire mieux que ça, demandez lui simplement de vous dire :

    * Comment il sait que dans deux semaines le bitcoin va monter ou descendre ?
    * Comment il sait que dans un mois le dollar va monter ou descendre ?
    * Quelle montant en bitcoin sa machine aura miné en un mois, et quelle sera alors le cours du bitcoin ?
    * Quelle consommation en électricité, au prix du kWh de Ouaga (l’un des plus chers du monde) représente le minage d’un bitcoin ?
    * Combien de fois la valeur d’une devise ou d’un actif change entre le moment où un Ouagalais a l’information et celle où il contacte son brooker à Montréal, qui va lui même passer l’ordre à New York ?

    Mais bien évidement, dès que vous poserez ces questions, il ne voudra plus de vous comme client.
    * OUI, le trading est une réalité et un métier.
    * OUI, les crypto-monnaies existent et peuvent faire gagner de l’argent.
    * MAIS les offres de ces gens sont de pures escroquerie. Et pour convaincre les gens, il sacrifient une partie de l’argent pour satisfaire les premier venus afin de mieux taper les suivants !

  • Le 22 mars 2021 à 08:50, par Moumouni Sare En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Afin de faire avancer les enquêtes, toutes les personnes qui détiennent des informations sur les biens, les investissements des responsables des sociétés de trading et leurs proches ici ou en dehors du Burkina sont priés de les porter à la connaissance du juge chargé du dossier.
    Contribuez à faire éclater la vérité est un devoir pour tout investisseur et toute personne assoiffée de justice.
    Coupé ! Décalé ! Attrapé ! Prison !

  • Le 22 mars 2021 à 12:10, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    @Moumouni Sare  : Franchement, rendre justice dans ce genre d’affaire est très difficile. Je vous prend un exemple courant tellement leur procédé est rodé :

    Un monsieur vous prend un million (1.000.000), en promettant de vous le rendre avec un intérêt pour un total de 1.500.000 dans un mois. Devant son défaut de paiement au terme de l’échéance, vous l’amenez en justice.

    Le juge commence par vous dire que ce taux d’intérêt est supérieur au taux d’usure, et que si vous prêtez de l’argent, c’est une activité pour laquelle il fallait un agrément et payer des impôts, donc vous n’avez pas raison. Mais comme le monsieur vous a pris un million, soit il vous rembourse, soit il va en prison.

    L’escroc vous met alors le marché en main en présence du juge : Il n’a plus votre argent, et s’il va en prison vous ne l’aurez jamais. Mais si vous acceptez qu’il reste libre, il promet de vous payer 50.000 par mois pendant 20 mois pour rembourser.

    Si vous refusez, vous perdez tout. Si vous acceptez, il garde votre argent (qu’il a bien caché), travaille avec et vous rembourse, mais loin des conditions de départ.

    Ne vous y trompez pas : Des gens qui maîtrisent les réseaux financiers internationaux savent comment cacher de l’argent et il ne le mettrons pas naïvement au nom de madame ! Du retrait en cash planqué en lieu sûr jusqu’aux sociétés écrans dans les paradis fiscaux avec des montages intraçables, ils connaissent les ficelles.

    De plus, une partie de l’argent est déjà parti : Il a bien fallu payer les bureaux attractifs, la voiture rutilante, les voyages et satisfaire les premiers clients, pour attirer les autres. Sans compter les éventuelles pertes s’ils ont vraiment essayé de trader. Je ne comprend d’ailleurs pas le cas de CJEBF pour lequel l’expert dit que les montants retrouvés sont supérieurs aux dépôts. Je soupçonne que des déposants ne sont pas encore connus.

    Je suis donc assez pessimiste quand à la possibilité de retrouver assez de cet argent pour rembourser les investisseurs. Maintenant, iront-ils en prison ? Oui, sauf si les mêmes investisseurs acceptent de leur donnent du temps pour essayer de les rembourser, ce qui les rendra libres... et riches en milliards !
    Oui le trading rend riche rapidement. Ils ont juste oublié de dire QUI ça rendait riche !

  • Le 22 mars 2021 à 14:27, par Article 37 En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    La fin de l’épilogue. les personnes qui avaient injecté autant d’argent sont dans l’impasse de ne pas pouvoir se faire rembourser. A qui la faute ?
    La justice est entrée en jeu pour arrêter l’hémorragie, mais il existe encore combien d’activité dans notre pays à réglementer pour traquer les personnes malveillantes : faux médecins, faux experts comptable, faux transitaires, faux ingénieurs, ....

  • Le 22 mars 2021 à 15:05, par Papou En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Lion trade également c’est des sociétés qui n’ont pas eu de gele mais qui se son caché derrière ses dites société pour arreter le paiement on peut porter plainte contre toute les autre société fesant pas sujet d’enquête

  • Le 22 mars 2021 à 21:50, par Michel En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Nous on n’a pas fait l’école, on ne connaît pas comment raisonner et cette affaire on va aussi la régler à notre manière. C’est pas argent de tout le monde on peut couper et décaler et aller manger tranquillement sur cette terre. L’avenir nous dira. Loin d’être des menaces. Si des gens pensent que l’affaire est close. Vous avez taper poteau. On reconnaît certains collaborateurs ou ex travailleurs des sociétés de trading. Vous êtes dans pain.

    • Le 23 mars 2021 à 04:31, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

      Mon cher @Michel : Je peux à peine imaginer la colère et les angoisses d’une personne se trouvant parmi ceux qui voient leur argent ainsi bloqué et peut être perdu.

      Mais ce n’est pas une raison pour voir des ennemis partout et n’importe où. Dire des choses difficiles à entendre ne veut pas dire qu’on est "méchant", "jaloux" ou complice des escrocs.

      Le but des échanges dans ce forum est d’attirer l’attention des gens sur les dangers de ces histoires. Pourquoi ?

      1°) A défaut de pouvoir démontrer sans l’ombre d’un doute qu’il y a crime (financement du terrorisme), le juge se retrouve au pire en présence d’un délit d’escroquerie aggravée (en réunion, avec usage des TICs, et appel au public).
      Or, dans ce genre d’affaire, le juge cherche d’abord le recouvrement de l’argent des victimes avant la lourde condamnation des délinquants. Pire, c’est souvent la majorité des victimes qui plaident en faveur de leur maintien en liberté !

      Soyez donc averti que la plupart des victimes risquent de retirer leur plainte et donner un "moratoire" (si ce n’est pas déjà fait) à ces gens pour essayer de les rembourser. Évidement pas avec 100% ou 500% d’intérêts...

      2°) Ces affirmations ne sont pas basées sur des opinions mais sur ce que nous avons vu ces dernières années dans les pays où ce genre d’affaire a éclaté, y compris le Burkina.
      Devant vous ici, M. Breba qui a défrayé la chronique depuis 2017 au sujet de ce même "trading" est devenu "l’expert" commis par le juge pour démêler les affaires des trois sociétés mises en cause, ce qui scandalise certains dans ce même forum.
      Or à l’époque ses clients ont "chauffé le coin" pour essayer d’avoir gain de cause. Où c’est allé ? Les rumeurs disent qu’ils n’ont même pas osé déposer plainte, convaincus qu’ils allaient perdre.

      3°) Je me désole que même si ceux qui ont fait des promesses fallacieuses sont condamnés, ce qu’ils risquent est "petit" par rapport à la catastrophe décrite dans ce rapport : 7 à 10 ans de prison et 5 à 30 millions d’amende. Et encore : avant l’adoption du nouveau code pénal c’était beaucoup moins que ça. Si son avocat est bon, il prend 7 ans et avec bonne conduite dans 4 ans il est dehors. Et quand on a "ramassé" des milliards, payer 30 millions est un jeu.

      J’estime que c’est une quasi-impunité si on sort de prison pour bouffer des milliards volés aux autres. Entendons-nous bien : La condamnation et le prison n’effacent pas le fait qu’ils doivent toujours rembourser leurs victimes avec d’éventuel dommages et intérêts. Mais en pratique ils organisent leur insolvabilité apparente.

      La leçon de tout ça, c’est qu’il ne faut pas donner des centaines de millions ou des milliards sur la base de promesses mirobolantes, sinon après, c’est difficile de sortir satisfait d’une telle affaire.

      En supposant même que le promoteur ait été de bonne foi, si l’argent est perdu dans le trading, il reste perdu. Évidement, quelqu’un de bonne foi n’a pas besoin de mentir, ni de prendre votre argent.

      Et si l’argent n’est pas perdu, qu’il a décidé de le voler et n’a pas peur d’aller en prison, c’est difficile de le manœuvrer, hélas...

      • Le 23 mars 2021 à 13:25, par jeremie ouedraogo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

        Tout ce que tu dis, est juste et normalement les choses devront se passer ainsi. c’est effectivement la loi qui devrait s’appliquer dans de pareille situation. Mais saches que la situation est très délicate. si les gens ne sont pas satisfaits de la justice classique, ils se rendront eux même justice comme dans d’autres cas et c’est ca qu’il faut craindre. Tu penses que les gens ont laisser tomber l’affaire de Breba, tu te troupes. Il faut bien te renseigner, aujourd’hui, il y a des Grins de victimes de trading, Globumi, Royal Finance…. et les gens se retrouvent pour discuter. donc il faut attendre pour voir. On va se donner rendez vous dans un an pour la suite.

      • Le 23 mars 2021 à 21:56, par Florence kabore En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

        Mon frère je suis d’accord avec toi, aussi il faudrait savoir que certains investisseurs ont déposé leur plainte plus de 5.000 investisseurs et avec des avocats collectifs ou individuels et d’autres ont signé un moratoire avec Globumi qui devrait commencer le paiement depuis janvier 2021. C’est compte tenu du fait que Globumi n’a pas respecté les termes du moratoire que certains de ses responsables se retrouvent en prison. Ce qui a permis de faire tomber la tension et de protéger la vie de ces escrocs. Il faut surtout saluer l’expérience et la sagesse dont fait preuve le juge chargé du dossier.
        Nous sommes convaincu que Globumi n’a pas perdu son argent. Il a fait disparaître une partie avant le gèle des avoirs dans des paradis fiscaux.
        Mais cet argent , ces escrocs ni leurs descendances n’en profiteront

        • Le 24 mars 2021 à 01:00, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

          "aussi il faudrait savoir que certains investisseurs ont déposé leur plainte plus de 5.000 investisseurs "hum !le roi a perdu sa couronne mais pas sa démarche !investisseurs investisseurs !c est ce gros mot qui fait pleurer beaucoup comme des sourds muets et qui risque encore de les pousser vers la ruine dans cette histoire d avocats dont la plus optimiste issue ne peut être qu un" chèque a blanc sur banque en faillite"vu que le bandit chef escroc joue l insolvable !il vaudrait mieux accuser le coup et faire un deuil collectif pour enterrer a jamais les souvenirs de cette sordide affaire qui a déplumé dans la douleur des gens qui pour la plupart ont failli l éviter mais qui hélas ont succombé en définitive faute de n avoir pas écouté leur ange gardien ou de s être laissé convaincre par un cousin ou un proche qui lui même connaissait quelqu un qui connaissait quelqu un affilié a cette bande d escrocs !quant a ceux qui l ont échappé belle et dont j entrevois d ici le triomphal sourire ,ne vous en contenter guère,remerciez encore votre seigneur et les mânes de vos ancêtres !

  • Le 23 mars 2021 à 13:47, par jeremie ouedraogo En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Le vin est déjà tiré et je suis très convaincu aujourd’hui que les burkinabè sont conscients des risques qu’ils courent en investissant dans le trading. D’ailleurs dans tous les domaines il y a des risques, même quand tu prends le cas des parcelles qu’on peut vendre à 3 ou 4 personnes.
    Nous avons perdu notre argent, c’est vrai , mais on ne va jamais laisser en paix ces escrocs et leurs descendants et ascendants jusqu’à notre dernier souffle : œil pour œil et dents pour dents. il y a la justice classique, la justice de Dieu et la justice de l’homme.

  • Le 23 mars 2021 à 14:36, par Trahison En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Quand c’ est trop bon pour etre vrai, c’est que c’ est faux. Encore une fois de plus, l’ Etat Burkinabe a manque de protege ses citoyens. Maintenant, ils font semblant de se bagarrer. Ce sont les caimans de la meme marre. Si vous regardez bien, des gars bien places en haut ont fait partie de ceux qui cassent le sucre sur les vaillants citoyens. Moi je ne suis pas de ceux qui se moquent des clients sous le pretexte fallacieux qu’ ils etaient a la recherche des gains faciles. En quoi aller confier mes 2 millions empruntes a une banque d’ essence usuraire est- il une recherche de gains faciles ?
    J’ ai bien peur que les clients ne puissent entrer dans leurs fonds. Vous etes tomber dans le panneau d’ un gros Ponzi Scheme seulement. Appretez- vous a poursuivre l’ etat pour non- assistance a personne en danger. L’ etat et les autres, c’est aussi notre Bernie Madoff.

  • Le 24 mars 2021 à 13:34, par Franck En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    C’est pas l’argent de tout le monde qu’on mange impunément. Allons seulement.

  • Le 7 avril 2021 à 09:39, par Sampi En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Excuse pour mon français

    Pour le nom de Dieu !!

    Comment ces gens réussissent à collecter 20 milliards !!

    Moi je souffre pour avoir 20 millions dans la commerce des motos et puis j’entends quelqu’un parlant de 30 milliards

    Ils font du magic ou qoui pour tirer le monnaie ?

  • Le 3 juin 2021 à 06:36, par Victime 0 En réponse à : Trading au Burkina : Les montants sur les comptes des Sociétés d’investissement ne permettent pas de rembourser leurs clients

    Il est clair que nous nous sommes embarqués dans une aventure que nous n’avons pas pris le temps de maîtriser et de comprendre. Aujourd’hui la vérité est que nous refusons d’admettre que nous avons perdu. Tous ceux qui comme moi se sont déjà risqués sur les plate-forme de trading savent que la perte est réelle.on peut vraiment perdre beaucoup d’argent sur le marché. Ce n’est pas parce qu’on a 30 millions de dollars sur un compte qu’on est à l’abri. La preuve en est que certains même étant très aguerris ont perdu 750 millions de dollars sur le marché de trading je parle notamment du trader surnommé le loup de Singapour... La vraie vérité c’est que personne n’assume vraiment sa part de responsabilité...les investisseurs qui refusent d’admettre que leur argent aurait pu effectivement être perdu sur les plate-forme et qu’ils savaient effectivement que cela pourrait arriver mais la vérité est que ils ne s’y attendaient pas...Les investisseurs,ceux qui ont investi sont pas des idiots comme certains pseudo spécialistes essaient de le démontrer ici...ce sont des gens qui ont saisi une opportunité dont ils n’étaient pas en réalité prêt à subir les conséquences.Donc hier ils ont traités les banques et certaines personnes de mauvais (chose relativement vraie) Aujourd’hui ils traitent les traders d’escrocs. En fait c’est le Burkinabe qui est comme cela..
    D’un autre côté les sociétés ont fui leur responsabilité... En effet face à la peur,aux menaces celles ci ont refusé d’admettre qu’elles avaient perdu le capital et ont essayé de gagner du temps espérant pouvoir trouver des solutions.choses qui n’a manifestement pas été le cas.Et aujourd’hui ils peuvent plus vraiment gagnée du temps car visiblement les investisseurs n’en pas à donner....
    Aussi l’état est la troisième entité à avoir fui sa responsabilité. Il a été presque absent durant tout le processus et cela nous rattrape tous.
    En conclusion les sociétés de trading (celles qui en ont vraiment fait) ont été à l’instar de leurs investisseurs victimes à quelque part.
    1. Victimes de leur mauvais calcul
    2. Victimes de certaines personnes physiques et morale mal intentionnés
    3.victimes de l’état qui a été très passif et muet

    Ainsi donc pour ma part s’il existe vraiment des sociétés qui ont fait du trading avec l’argent des investisseurs alors la raison la plus plausible est qu’elles aient vraiment perdu cet argent sur les plate-forme. Ce qui est intéressant c’est que le monde des finances laisse toujours des traces de transactions si tout s’est passé de façon honnête donc pour les spécialistes qui demandent qu’on enferme tous les dirigeants des sociétés de trading ce sont des gens pour ma part qui sont amèrement septiques et qui donnent toujours l’impression de prier pour que les plus optimistes pour le seul bonheur de pouvoir leur dire qu’ils avaient raison......
    Vous n’aviez pas forcément raison....ce n’était pas forcément de l’arnaque même si ça n’a pas marché

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