A l’entame de son propos, la représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmounata Mbow Fam, a indiqué que ce fonds fiduciaire de 2 752 000 dollars US, soit environ 1,5 milliard de F CFA, de la Coopération japonaise, mis à la disposition du gouvernement burkinabè, va permettre de compléter l’intervention du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE) dont un financement additionnel de 100 millions de dollars a été signé en septembre 2020.

En mettant l’accent sur une catégorie d’enfants, souvent oubliée ou insuffisamment prise en compte, souligne-t-elle, la Banque mondiale entend faciliter pour le Burkina Faso la réalisation des objectifs de développement durable, notamment le n°4, à savoir la scolarisation primaire universelle.

Une vue des participants à la signature de la convention

En outre, pour elle, l’objectif de développement du projet consiste à aider le gouvernement à accroitre l’accès et la qualité de l’éducation des enfants vulnérables, dans la capitale Ouagadougou et dans les cinq régions les plus pauvres du pays que sont le Centre-Est, l’Est, le Sud-Ouest, le Plateau central et le Nord. De façon concrète, en plus de mettre à niveau les infrastructures scolaires d’accueil au profit des enfants en situation de handicap, le projet va faciliter leur inscription et leur maintien à l’école grâce à un appui aux familles.

« D’ici à la fin de ce projet, 7 000 enfants dont 5 000 enfants en situation de handicap, incluant 50% de filles, devraient bénéficier de cette intervention », a souligné Maïmounata Mbow Fam.

Le ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmounata Mbow Fam paraphant les documents

La cérémonie de signature a connu la présence du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, et de la conseillère de l’ambassadeur du Japon au Burkina. Le ministre Stanislas Ouaro a salué cet engagement du peuple japonais à soutenir l’Etat burkinabè, dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale de développement de l’éducation inclusive, axée sur les enfants handicapés et vulnérables.

Il ajoute que le projet, qui durera trois ans, comptera à terme, outre les 7000 enfants cités, 15412 bénéficiaires directs dans les cinq régions ciblées et dans la capitale Ouagadougou, dont 980 membres de COGES, 280 enseignants du primaire et éducateurs du préscolaire, 152 directeurs d’école et 12 encadreurs pédagogiques qui seront formés.

Le ministre en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro

De quoi réjouir le ministre Ouaro, qui n’a pas manqué de relever les projets financés par la Banque mondiale au profit de son département. Il s’agit du Projet enseignement post-primaire (PEPP I) de juin 1997 à avril 2004 et du PEPP II de 2006 à 2012, du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE) d’octobre 2015 à janvier 2021 et le financement additionnel à ce projet PAAQE signé le 28 septembre 2020.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net