Cette loi de finances, rappelle le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura, a été élaborée en vue de regrouper les ressources des anciens ministères qui ont été fusionnés et « permettre aux ministères et institutions de réaliser leurs besoins de réajustements qui ne peuvent pas s’opérer par la voie réglementaire ».

« Avec cette loi rectificative, l’épargne budgétaire va s’établir définitivement à 36 milliards 119 millions contre initialement 24 milliards 469 millions 514 mille francs CFA. Cette hausse s’explique par l’augmentation de ressources internes et par l’affectation de cette augmentation de ressources internes au financement des dépenses d’investissement », a détaillé Ousseni Tamboura, lors du point de presse sur le compte rendu du Conseil des ministres.

Toutefois, le ministre de la Communication a indiqué que le déficit budgétaire reste au même niveau que celui de la loi de finances initiale, soit 540 800 107 000 F CFA. Le besoin de financement reste également inchangé et est entièrement couvert par le recours aux emprunts obligataires.

Le budget ajusté et qui sera soumis donc à l’Assemblée nationale s’établit à 2 128 milliards 983 millions de francs CFA en recettes et en dépenses 2 669 milliards 783 millions 522 mille francs CFA.

Lefaso.net