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Éducation : Le Comité national de pilotage du projet « Renforcer le droit des filles à achever une scolarisation sûre et à temps » est installé

Publié le jeudi 11 mars 2021 à 18h05min

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Éducation : Le Comité national de pilotage du projet « Renforcer le droit des filles à achever une scolarisation sûre et à temps » est installé

Ce jeudi 11 mars 2021 se tient à Ouagadougou, la première réunion du Comité national de pilotage du projet « Renforcer le droit des filles à achever une scolarisation sûre et à temps (FASST) ». Un projet mis en œuvre par le consortium Plan International Burkina Faso et la Fondation Strømme en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale sur financement d’Affaires mondiales Canada.

Le projet « Renforcer le droit des filles à achever une scolarisation sûre et à temps » (FASST) est mis en œuvre par le consortium Plan International Burkina Faso et la Fondation Strømme en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales. Il est financé par Affaires mondiales Canada à hauteur de quatorze millions de dollars canadiens, soit plus de six milliards de F CFA.

Une vue des participants à la rencontre

D’une durée de 36 mois, ce projet vise à soutenir l’accès à une éducation de qualité pour les filles et adolescentes âgées de 6 à 16 ans, dans les zones à fort défis sécuritaires, notamment dans seize communes des régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord et de l’Est. Ce sont à terme, 58 320 enfants, dont 30 908 filles et adolescentes, qui seront touchés par le projet FASST.
Pour lui assurer une mise en œuvre réussie, il est prévu un organe directeur appelé Comité national de pilotage. Un an après le lancement du projet, le comité national de pilotage vient d’être installé ce 11 mars 2021.

Cathérine Ouattara/Traoré, conseillère technique du ministère de l’Éducation nationale, représentant le ministre

« La rencontre qui nous réunit aujourd’hui consacre la mise en place du Comité national de pilotage du projet qui, de par ses délibérations, créera les conditions favorables à la mise en œuvre réussie de ce projet », a laissé entendre Cathérine Ouattara/Traoré, conseillère technique du ministère en charge de l’Education nationale. Elle rappelle du même coup que le projet FASST entre en droite ligne avec les objectifs du ministère, qui met en œuvre la stratégie nationale pour l’éducation en situation d’urgence.

Marjorie Cheron, cheffe de coopération à l’ambassade du Canada au Burkina Faso

Des propos partagés par Marjorie Cheron, cheffe de coopération à l’ambassade du Canada, qui a invité les membres du comité installé, à travailler d’arrache-pied pour atteindre les objectifs du projet. « L’installation du comité de pilotage est un moment fort dans la vie de ce projet. En effet, elle nous permet de mettre en place l’instance d’orientation, de validation des différentes actions entreprises dans le cadre du projet. Dans ce sens, je voudrais féliciter les membres du comité pour leur désignation à assumer une tâche si importante. Je voudrais aussi les inviter à travailler sans relâche pour examiner les différents documents ou préoccupations qui leur seront soumis pour examen. Votre engagement permettra au projet de rester toujours sur les rails, de traiter de manière pertinente les préoccupations qui seront posées et de contribuer finalement à l’atteinte des objectifs du projet », a-t-elle laissé entendre.

Yaouba Kaigama, représentant résident de Plan international Burkina Faso

Le comité national de pilotage qui tient par ailleurs sa première réunion, devrait analyser les activités mises en œuvre un an après le lancement du projet. « Aujourd’hui, nous allons marquer un arrêt avec vous, les membres statutaires du comité de pilotage pour regarder là où nous nous sommes rendus, comment nous cheminons et certainement recevoir vos sages orientations, afin que ce projet atteigne au terme des trois années de sa durée prévue, tous les résultats attendus pour le bien des enfants, en particulier des filles du Burkina Faso », a indiqué Yaouba Kaigama, représentant résident de Plan international Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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