Les travaux comprennent deux étapes, nous dit-il. Il y a d’abord les bâtiments annexes et ensuite le hall de conditionnement. Ce dernier bloc a accusé un léger retard à cause des plans qui ont été revus, révisés, et pour cela il fallait en attendre l’approbation de la part du projet PNDSA II. Le retard a été rattrapé, compte tenu du fait que la CGE l’entreprise adjudicataire, a dû investir ses moyens à l’avance, poursuivre les travaux dès lors que la certitude était acquise que les plans révisés allaient être adoptés. C’est ce hall principal qui abritera les chambres froides. Ce gros œuvre est quasi- achevé, après quoi ce sera la phase des enduits et des finitions (toitures, dallages, raccordements, fixation des portes et fenêtres...). Selon le chef de chantier, la fin des travaux est prévue pour la période février - mars 2004.

Amado Ouédraogo, 35 ans environ, a la main haute sur plus de 100 ouvriers répartis en deux équipes, journaliers et permanents compris. Il reste conscient de l’importance de l’ouvrage qu’il dirige. "C’est vraiment un bon investissement de l’Etat, dit-il, car cela va permettre aux Burkinabé de bien vendre leurs productions auparavant confinées sur de petits marchés locaux. Le terminal fruitier permettra un meilleur conditionnement, l’exportation de fruits et légumes de qualité vers les marchés européens, et contribuera à réduire les pertes des producteurs. La population ne peut que féliciter cette initiative", ajoute-t-il avant de conclure. "Pour le moment, nous ne connaissons pas de problème particulier susceptible d’entraver la bonne marche des travaux".

Le terminal fruitier, il faut le rappeler, est un projet qui a longtemps été désiré par les opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso soucieux de la relance et de la dynamisation du commerce et de l’économie dans cette ville-carrefour.

Jean Luc BONKIAN
Sidwaya