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Burkina : Plus de 30 millions de FCFA pour capitaliser les bonnes pratiques dans le domaine de l’agriculture

Publié le samedi 13 février 2021 à 14h30min

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Burkina : Plus de 30 millions de FCFA pour capitaliser les bonnes pratiques dans le domaine de l’agriculture

Le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, et le président de la Confédération paysanne du Faso, Bassiaka Dao, ont signé le vendredi 12 février 2021, à Ouagadougou, un accord de partenariat pour une étude sur les bonnes pratiques en matière agricole. Cette étude, qui va coûter plus de 30 millions de francs CFA, sera financée par l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA).

Un mariage de raison. C’est ainsi qu’on peut qualifier le partenariat qui a été paraphé ce vendredi 12 février 2021 entre le Ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation et la Confédération paysanne du Faso (CPF), dont les financements sont assurés par l’Alliance pour la révolution verte en Afrique.

« Il existe une multiplicité de projets et d’interventions dans le secteur de l’agriculture qui concourent aux mêmes objectifs mais sans la même efficacité, sans la même efficience. Il s’agira ici de capitaliser les leçons qui ont été apprises à travers ces projets et ces initiatives qui ont été exécutés aussi bien par le gouvernement que par les autres partenaires au développement, tirer les leçons, les bonnes pratiques, capitaliser et amplifier ces bonnes pratiques et guider les interventions futures dans le secteur », a expliqué Jude Somé, représentant pays de l’AGRA au Burkina Faso.

Le partenariat porte sur un projet de trois mois. Il va consister à répertorier les bonnes pratiques dans le domaine agricole afin de permettre d’améliorer les rentabilités agricoles au Burkina et de rationaliser les actions des partenaires intervenant dans le secteur dont l’argent injecté ne produit pas souvent les fruits escomptés. « Ce protocole a été signé afin de pouvoir capitaliser les bonnes pratiques et les leçons apprises. Cela va nous permettre de mettre très vite à l’échelle nationale ces bonnes pratiques. Chaque année, plus de 230 milliards de francs CFA sont injectés dans le secteur agricole par les différents projets, les ONG, les institutions internationales, l’Etat burkinabè, mais très souvent les impacts ne sont pas toujours évidents », a reconnu le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo.

A la Confédération paysanne du Faso, c’est un sentiment de joie et de reconnaissance qui habite les premiers responsables. « A la CPF, nous sommes animés d’un sentiment de joie et de responsabilité parce que lorsque votre partenaire vous choisit pour conduire une action, c’est qu’il a mis une certaine confiance en vous. C’est la preuve que lorsqu’on parle du développement agro-sylvo-pastoral et halieutique, le ministère pense que la CPF est son premier partenaire technique. Cela nous réjouit et nous ne pouvons que le remercier parce qu’il a recherché des financements et les a mis à la disposition de la CPF pour cette étude », a salué Bassiaka Dao, président de la CPF.

C’est donc main dans la main que les deux structures veulent désormais œuvrer pour « la souveraineté alimentaire au Burkina Faso », tel que souhaité par les responsables politiques du Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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