Depuis les changements intervenus à la tête du ministère des Sports et des Loisirs, il était évident que cela ferait trembler quelque part certaines personnes. Sont de ceux-là, les membres de la coordination nationale de soutien aux Etalons et ceux du Comité de soutien des mêmes Etalons. Le ministre JPP n’est pas passé par quatre chemins pour dire qu’il ne partage pas les visions de ces associations. Pour lui, les actions de ces structures sont des manières qui tendent à privatiser les Etalons ».

Tout Burkinabè est un supporter des Etalons et il n’y a pas mille façons de supporter, dit-il. Ce qui est inadmissible, selon le ministre, est qu’ailleurs ce sont les supporters qui apportent de l’argent à leur équipe. Ici par contre, c’est l’Etat qui débourse de fortes sommes pour soutenir ces supporters, qui, de plus, ne s’entendent pas.

Pour structurer ce maillon du sport national, le président du Comité national olympique et des sports burkinabè, ,Pascal Kinda, a été mandaté pour œuvrer à asseoir des comités de supporters dans toutes les provinces du pays. Après l’implantation de ces comités provinciaux, il sera organisé une rencontre nationale où un bureau sera élu selon le plan du ministre.

Ce plan a suscité des interrogations du fait que les structures existantes ont à leur possession, des récépissés de reconnaissance signés du ministère de l’Administration territoriale. Loin de vouloir dissoudre ces associations de soutien aux Etalons, le ministre Palm n’entend cependant pas travailler avec elles. Au cours de cette rencontre, le ministre a fait savoir à ses invités, le type de collaboration qu’il préconise avec eux. Il a d’abord prôné le dialogue en toute circonstance avant de souligner que son maître-mot est : la rigueur, la formation et la persévérance.

Avant de donner la parole aux membres fédéraux, il a exprimé ses attentes des différentes fédérations.

Ces préoccupations sont entre autres, la transparence dans la gestion du bien collectif, le rapport d’activité en début et à la fin de chaque saison sportive et la tenue des championnats nationaux.

Pour leur part, les membres fédéraux par la voix du président du CNOSB, ont tout d’abord salué cette initiative de partage qui est de l’ordre de l’édification du sport national. Leur requête majeure est que leur ministère de tutelle les mette en confiance.

Les fédérations ont ensuite longuement débattu de la question du sponsoring avec leur patron qui était à l’occasion, entouré de son staff technique.

Pour mieux cerner les contours des problèmes qui minent les différentes fédérations, M. Palm réclame aux dirigeants un rapport détaillé des problèmes de chaque structure. Une autre rencontre est alors envisagée pour débattre du contenu de ces rapports.

Léopold YE (ye-leopold@yahoo.fr)
Sidwaya