Le sacre du Maroc à ce CHAN est sans surprise. Crédité d’un championnat national de très bon niveau, le Maroc avait l’une des meilleures équipes du CHAN.
Face aux Aigles du Mali qui avaient réussi l’exploit de se hisser en finale de cette compétition, les Lions de l’Atlas avaient les faveurs des pronostics et ils l’ont prouvé.
Dès le coup d’envoi de la rencontre, les Marocains ont réussi à imposer la marche à suivre à leurs adversaires. Mais maladroits dans les derniers gestes, ils passeront la première partie à vendanger les occasions de but. Il a fallu attendre les vingt dernières minutes de la première partie pour voir le réveil, quelque timide, des Maliens.

Du retour des vestiaires, les Maliens gardent le pied sur la balle. Les Marocains, pris dans leur propre jeu, doutent un moment. Les esprits se chauffent mais l’arbitre de la partie parvient à ramener le calme.
C’est dans cette situation qu’à la 69e minute, les Marocains, sur un coup de pied arrêté, ouvre le score grâce à Soufiane Bouftini.

Mali 0-1 Maroc. L’entraîneur des Aigles, Nouhoum Diané, décide d’apporter du sang neuf à sa formation en jetant sur le terrain deux joueurs. C’est précisément à cet instant que les Marocains choisissent pour récidiver. En effet, à la 79e, Ayoub El Kaabi reprend de la tête une balle qui traînait dans la défense malienne. Le Maroc mène désormais par deux buts (0-2). La messe est désormais dite pour les Maliens.
Le trophée du CHAN reste au Maroc. Vainqueurs de l’édition précédente, les Lions de l’Atlas ont vaincu le signe indien en remportant deux fois de suite le Championnat d’Afrique des nations.

Le Mali, faut-il le rappeler, était logé dans le groupe B en compagnie du Burkina, du Cameroun, le pays organisateur, et du Zimbabwe. Le Cameroun, battu lors de la petite finale par la Guinée, se classe quatrième du tournoi. Le Burkina Faso, annoncé comme un prétendant sérieux au titre, et le Zimbabwe, avaient été éliminés dès le premier tour de la compétition.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net