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Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

Publié le mercredi 3 février 2021 à 21h10min

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Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

« Merci d’avoir remis le Bac à ses vrais propriétaires » !

Monsieur le Ministre,

En Aout 2019, je souhaitais, dans une tribune publiée dans différents média, qu’il vous plaise de « remettre le bac à ses vrais propriétaires ». Je réfutai tous les arguments fallacieux qui faisaient que c’est l’Enseignement supérieur qui organisait le Bac et en faisait le premier diplôme universitaire. Le Bac, comme le bon sens le veut, est tout simplement, comme les autres diplômes, un parchemin de fin de cycle. N’en déplaise à toutes les postures éhontées.

Dès la parution de mon article, j’avais reçu une volée de bois verts de la part de quelques thuriféraires, ayant l’injure facile à la bouche mais sans toutefois m’opposer ne serait-ce qu’un solide argument sauf à me « tanner » que c’est « comme cela que l’on fait en France ». Je dois à la vérité de dire aussi qu’un de vos collègues, Professeur d’université, m’avait dit : « Je suis d’accord avec ton argumentaire car effectivement l’Université n’a rien à voir avec l’organisation du Bac ».

C’est désormais donc acté ! Le décret N02021/0023/PRES/PM/SGG-CM du 01 février 2021, en son 13ème tiret, charge le Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales « de l’organisation de l’examen du baccalauréat », en matière d’éducation préscolaire et d’enseignements primaire, post-primaire et secondaire général.

A la lecture du décret suscité, pour avoir le cœur net et afin de ne pas me réjouir trop tôt, j’ai parcouru les autres décrets antérieurs portant attributions des membres du gouvernement. Définitivement, la présente disposition est nouvelle. Donc c’est un choix du Gouvernement de « remettre le Bac à ses vrais propriétaires » en leur confiant son organisation. J’avais secrètement peur que l’on tienne la sentence de la Charte de Kurukan Fuga, du 13e siècle, comme fixée sur du marbre, elle qui énonce que « les mensonges qui ont vécu 40 ans doivent être considérés comme des vérités ».

Aujourd’hui, « le mensonge » est réparé. Je souhaite que le corps des encadreurs pédagogiques, Inspecteurs et Conseillers pédagogiques, ainsi que les différents partenaires sociaux de l’Education nationale vous tressent non seulement une couronne de lauriers à vous, à votre collègue de l’Education nationale ainsi qu’au Premier Ministre, qu’ils vous félicitent, dis-je, mais surtout qu’ils s’impliquent corps et âme, comme ils le font depuis les dernières années dans la supervision de l’administration et la correction du Bac, pour réussir avec brio l’organisation du Bac afin de lever toute inquiétude quant à leur capacité d’organiser un bac propre et digne de toutes les références que l’on accorde au Bac bukinabé.

Encore félicitations et merci.

André-Eugène ILBOUDO

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2021 à 21:55, par Mardi matin En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Quel intérêt ou quelle plus value y’a t’il à organiser le Bac par l’un ou par l’autre en dehors des indemnités à partager ?

    • Le 3 février 2021 à 22:12, par figo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

      Justement, beaucoup y voient les indemnités à partager, qui du reste n’arrangent pas beaucoup d’acteurs (pour preuve les difficultés à trouver parfois des présidents de jury). Seulement, ce changement enlève au Bac l’épithète de "1er diplôme universitaire", qui donnait la possibilité aux titulaires de s’inscrire de droit à l’Université. Maintenant, les Universités auront le droit de recruter les étudiants en fonction de leurs critères propres, et il est possible que certains titulaires du Bac n’arrive pas à trouver de place (l’orientation n’étant plus systématique). C’est le piège que j’entrevois, mais ce n’est qu’une hypothèse bien sûr.

    • Le 4 février 2021 à 08:10, par Mardi soir En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

      En effet, quel intérêt y a t-il pour les professeurs d’évaluer eux-même leurs élèves et de leur donner un note finale (au lieu d’un autre) en dehors des frais de vacations ? Nous attendons la réponse de Mardi Matin, le mardi soir.

  • Le 3 février 2021 à 22:03, par figo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Bonsoir Doyen,
    Votre enthousiasme me réjouis mais j’ai bien peur que cela ne cache un piège. Êtes-vous sûr qu’avec cette nouvelle disposition, tout titulaire du BAC pourrait de droit prétendre à une inscription à l’université publique ? N’est-ce pas une disposition qui règle de fait, le problème de la massification des effectifs dans nos universités ?

  • Le 4 février 2021 à 00:51, par Mm En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Monsieur mardi trouvez vous normal que vous formez des gens de la 6ème à la terminale et c’est quelqu’un qui n’est même pas de votre ministère qui vient leur délivrer un premier diplôme. Aussi si vous acceptez qu’une personne vienne d ailleurs faire un travail que vous pouvez très bien faire, si vous ne voyez pas en cela un affront, un manque de respect à votre égard. Vous même vous devrez vous revoir. Tout ne tourne pas autour de l argent comme vous l imaginez. Chacun doit être à sa place pour qu’il ait un respect mutuel pour éviter toute frustration entre travailleurs.

  • Le 4 février 2021 à 05:55, par Vérité En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    L’organisation du BAC par le MESRI permet une meilleure prise en charge des nouveaux bacheliers dans les universités. Le grade des enseignants du supérieur donne également plus de valeur au diplôme. Si on remet aux enseignants du secondaire on aura tiré la valeur du diplôme vers le bas.

  • Le 4 février 2021 à 06:23, par M.S. En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Enfin ! En réaction à l’article de M. André-Eugène Ilboudo, en son temps, j’avais estimé que "si l’argument qui veut que le Bac soit le premier diplôme universitaire devait tenir la route, il fallait donc aussi considérer le CEP comme le premier diplôme du Secondaire (post-primaire et secondaire aujourd’hui), et confier par conséquent son organisation au secondaire. Tout est vraiment bien qui finit bien, si les sont remises à l’endroit. Respects !

  • Le 4 février 2021 à 08:50, par ali baba En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Merci M Eugene Ilboudo pour vos écrits et vos orientations pertinentes, je suis d’accord avec vos commentaires

  • Le 4 février 2021 à 09:46, par Legentil En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Remettre le bac à ses « vrais » propriétaires : est-ce un projet funeste dissimulé pour nos enfants ?

    Attention ! Attention ! Une « victoire apparente » peut être annonciatrice d’une véritable débâcle future pour la société. Décider que le Bac est désormais un diplôme de fin de cycle sera lourd de conséquences. En effet, considéré depuis toujours comme le premier diplôme universitaire, il renferme le droit d’inscription à l’université publique ce qui a pour avantage de ne pénaliser ni les enfants des pauvres ni ceux venant des villages. En lui retirant ce statut, le gouvernement devra en tirer toutes les conséquences de droit dont principalement le devoir pour chaque université publique d’organiser un concours/test d’entrée en fonction de sa capacité d’accueil. Dans le contexte actuel de notre pays, il ne faut point se faire d’illusion que les meilleurs et surtout les enfants de parents aisés occuperont dorénavant les bancs de l’université publique. Avoir le Bac et ne pas pouvoir s’inscrire à l’université, le gouvernement a-t-il réellement conscience de toutes les conséquences ou est-ce une stratégie face à l’incapacité d’accroître quantitativement et qualitativement l’offre au niveau des universités publiques ou encore est-ce une autre exigence de bailleurs de fonds à satisfaire ?

  • Le 4 février 2021 à 10:47, par L’Homme Descend du Sage En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Les conséquences sont pour le moment imprévisibles. Mais, j’en vois une qui serait que les Universités (publiques et privées) pourraient (re)organiser des concours ou tests d’entrée dans leurs unités de formations. Ceci, en vue de s’assurer du bon niveau de leurs futurs étudiants. Vu que ce n’est pas leur examen. Ce qui reviendrait à "se réserver le droit de remettre en cause" ce mythique parchemin délivré par l’enseignement secondaire. Par exemple.
    Les universités pourraient également décider d’un numerus clausus (limitation du nombre) d’inscriptions, en lien avec les capacités d’accueil et d’encadrement, ou encore fixer des notes minimales à avoir pour y accéder, etc.
    Ce ne sera donc pas une perte de temps que de cerner tous les contours probables de cette nouvelle disposition, de les traiter, pour ne se retrouver maintenant ou plus tard dans des impasses.
    Bien Sagement.

  • Le 4 février 2021 à 11:25, par Gounghin En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Ça sonne l’institution du concours d’entrée à l’université. Si des profs de lycée sont contents car bientôt ils s’en feront plein les poches, ce sont les futurs bacheliers qui auront fort à faire pour intégrer une université. Du même coup, les universités sont soulagées car le problème d’effectifs est en cours de règlement.

  • Le 4 février 2021 à 11:52, par L’Homme Descend du Sage En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Les conséquences sont pour le moment imprévisibles. Mais, j’en vois une qui serait que les Universités (publiques et privées) pourraient (re)organiser des concours ou tests d’entrée dans leurs unités de formations. Ceci, en vue de s’assurer du bon niveau de leurs futurs étudiants. Vu que ce n’est pas leur examen. Ce qui reviendrait à "se réserver le droit de remettre en cause" ce mythique parchemin délivré par l’enseignement secondaire. Par exemple.
    Les universités pourraient également décider d’un numerus clausus (limitation du nombre) d’inscriptions, en lien avec les capacités d’accueil et d’encadrement, ou encore fixer des notes minimales à avoir pour y accéder, etc.
    Ce ne sera donc pas une perte de temps que de cerner tous les contours probables de cette nouvelle disposition, de les traiter, pour ne se retrouver maintenant ou plus tard dans des impasses.
    Bien Sagement.

  • Le 4 février 2021 à 12:07, par André-Eugène ILBOUDO En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Comme je suis directeur d’établissements privés et que les gens ne raisonnent que par rapport à l’argent, je me déclare donc. Insultez-moi, vous qui avez l’injure facile.
    Deuxièmement, je n’ai jamais appartenu à un groupe populiste et j’ai toujours défendu le droit de réfléchir par moi-même. Je refuse qu’un gourou réfléchisse à ma place et me dicte tout. Je revendique mon droit à la réflexion argumentée.
    Ces préalables posés, discutons du cas ou l’Université deviendrait sélectif. Mais de qui veut-on voiler la face ? La bonne Université, comme tout processus, est une sélection. Faisons la publicité de l’Usta, une des meilleures universités de Ouagadougou. Le fils de Raogo peut-il s’y inscrire ? En principe, c’est OUI. Mais est-ce que le fils de Raogo sy est inscrit ? C’est NON. Pourquoi, tout simplement parce que le populiste qui défend l’université gratuite et pour tous, ne donne pas les ressources nécessaires au fils de Raogo qui rêve de s’y inscrire pour échapper au 8 ans à passer avant d’avoir une licence. Le populiste qui rue dans les brancards pour défendre un accès libre à l’Université qui pourtant a inscrit son enfant à l’Usta, n’a pas partagé ses moyens pour permettre au fils de Raogo d’avoir un maitre de maison afin de l’aider à améliorer sa moyenne au Bac pour passer le concours d’entrée dans une bonne université ou l’on fait 3 ans pour une licence ? Voyez-vous, le populisme à cela de merveilleux qu’il n’engage en rien le populiste. Ses mots préférés sont : le gouvernement n’a au’à, il faut qu’on (le yaka, le fokon).En un mot comme en mille, l’Université, et la bonne, filtre déjà par les moyens. Les gémissements, les plaintes, ne sont pas des critères pertinents qui vous permettent de vous inscrire dans une bonne Université. Si cela vous chante, déclarez la 8ème guerre mondiale, la vie vous enseignera que si vous vous inscrivez à 15 000F, à l’UO, vous ferez une carrière d’étudiant car vous ferez 8 ans avant d’avoir votre licence.
    Pour terminer, au CM2, votre enfant passe un concours pour entrer en 6ème. S’il n’obtient pas une bonne moyenne il ne sera jamais conventionné. (L’Etat ne l’aidera pas pour qu’il intègre la Salle, le KN ou le collège protestant). Sur ce point, le populiste n’a rien à dire. Ce sera la même chose pour l’entrée en Seconde. Encore une fois, motus et bouche cousue pour le populiste. le populiste paye 50 000F pour la maternelle de son morion, 100 000F pour son garnement de la 6ème jusqu’à la Terminale. Et une fois que cet enfant qui montre son caleçon sale, dans la rue en marchant, tout en ayant entre les mains un sachet de son kiru-kiru et un joint de la ganja, et pour finir, il caracole pour avoir un « bac-pitié », (le bac avec rachat) le populiste monte sur ses grands chevaux, pour trouver normal que cet enfant paye 15 000F pour aller encombrer les travées de l’UO, ou ils sont entassés à 3000, pour juste bénéficier du FONER et s’aligner à 10H pour attendre un repas au RU, à 12h. Continuons dans le populisme, le monde, quant à lui tourne, et n’attend pas ceux qui préparent une agrégation en plainte. Je suis fils de pauvre et j’ai intégrer l’UO en 1982, sans mon bac (soit dit, en passant, le bac n’est pas le 1er diplôme universitaire pour moi, puisque je ne l’ai pas, je ne l’ai jamais passé, mais j’ai le DEUG, la licence et la maitrise). L’Université n’est pas faite pour tout détenteur du Bac. Ou si, je rectifie, une bonne université n’est pas faite pour ceux qui ne savent plus écrire correctement leur nom et aligner une phrase (Sujet+verbe+complément) sans pondre 3 ou 4 fautes. Le monde change, les discours ne font pas le monde, c’est l’action qui le change. je ne suis pas Coco, mais j’ai retenu cette phrase.

  • Le 4 février 2021 à 13:19, par le sage En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Tout ce bruit rien que les perdiems qui cachent derrière. pas de plus values. l’intérêt supérieur de la nation est mort , moi je préfère la valeur( premier diplôme universitaire).

  • Le 4 février 2021 à 14:49, par Manuel En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Bonjour
    Félicitations au doyen pour ses propos.
    Je lui demande simplement de ne plus réagir face à des imbéciles qui ne connaissent rien au fonctionnement du système éducatif.
    Pour ces renégats, il n’y a que l’argent qui motive tout le monde, puisque eux ils sont prêts à toutes les bassesses pour l’avoir.
    L’université publique appartient à tous les Burkinabè, aucun enseignant ne peut imposer un test d’entrée dans ces institutions.
    Le baccalauréat n’est et ne sera jamais le premier diplôme universitaire, c’est un mensonge que tout le monde a accepté.
    Les élèves sont enseignés, évalués par des enseignants du secondaire, aucun universitaire n’ enseigne, ni ne corrige le bac.
    Certains feraient mieux de la boucler et avoir du respect pour un doyen qui ne fait que donner son opinion sans insulter qui que ce soit.
    Les ténèbres ne nous gouverneront pas !
    Respect Doyen !

  • Le 4 février 2021 à 15:10, par vérité vraie En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    je suis entièrement d’accord avec ce que l’article dit : le BAC aux vrais propriétaires. quant à dire que désormais les universités publiques pourraient décider de l’organisation d’un test de recrutement, je pense que c’est l’homme qui fait les textes, pourquoi un décret ne serait pas pris pour revoir ces textes et décider que les choses puissent se passées comme avant c’est à dire sans test d’entrée. il faut éviter de frustrer les gens. les enseignants ont été longtemps frustrés, blessés dans leur amour propre. il est temps que ça change

  • Le 4 février 2021 à 15:30, par YAHO En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Bonjour mes chers collègues du MENAPLN, et du MESRSI, vous voyez, évitons l’égoïsme, la méchanceté et les manifestations égocentriques exagérées. A ma connaissance, que le BAC soit la propriété des acteurs de l’enseignement secondaire et du supérieur, à mon humble avis je pense la valeur du BAC reste inchangée. c’est toujours le même document avec des diplômés dont les connaissances de certains très insuffisantes. Tous ces discours théoriques et autres voilent une seule problématique ; la question pécuniaire. N’applaudissons pas d’abord ni incriminer les partenaires du supérieur. Si l’examen du BAC venait à s’affranchir des mains des enseignants chercheurs pour être la propriété de nos collègues du MENAPLN, ils doivent accueillir cette décision en termes de défi à relever.Vive le MENAPLN, vive le MESRSI, dans tous les cas c’est le Burkina qui gagne. Nous devons appréhender les choses sous cet angle.

  • Le 4 février 2021 à 16:01, par Hope En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Je pense à mon humble avis que nos universités gagneraient à ceder le bac au secondaire.Un test d’entrée est la meilleure solution pour resoudre les retards mais aussi inciter nos jeunes freres à mouiller le maillot pour etre parmi les futurs etudiants.Combien trainent a l’université ?Combien auront pu mieux s’en sortir si dès le depart ils n’avaient pas envisagé le campus ?.Si nous voulons une jeunesse entreprenante limitons nos effectifs.Partout l’enseignement supérieur est un luxe,l’education n’est obligatoire que jusqu’à 16 ans.
    Nos universités sont dans le LMD (Licence Master Doctorat).Je ne vois pas la place du Bac.On ne peut pas commencer un cycle avec diplome, il y a diplome de fin de cycle mais pas de diplome de debut de cycle.Pour la question pécunière je me réserve...

  • Le 4 février 2021 à 16:05, par Sacksida En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Ainsi pour garantir une bonne formation et une qualite des titulaires desormais du Baccalauriat organise par les professeurs des lycees et colleges, les Universites du Burkina Faso doivent organiser desormais pour tous les bacheliers quelques soient leurs options choisies des examens d’entrees a l’Universite. Cela sera utlile et va constituer un double controle et bien sur eleverait le niveau des futurs cadre de la Nation. De plus, l’on a toujours pointe du doigt le bas niveau des etudiants ; et la preuve a ete donnee lors bien sur du passage de Emanuel Macron a l’Universite ou il a presque ridiculiser les etudiants charges de poser des questions. Sinon, il est a craindre que le niveau de nos futurs cadres bien sur ne degringole d’avantage et ca serait tres dommageable. Salut.

  • Le 4 février 2021 à 19:22, par André Eugène Ilboudo En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Merci Monsieur Manuel. De toutes les façons quand une personne se sent obligée de porter une cagoule pour parler ou écrire, depuis 2015, on sait comment on les appelle. Et moi, je ne discute pas avec des encagoulés.

  • Le 5 février 2021 à 00:17, par Bali En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    On voit tristement bien que la mamectomie annoncée sème déjà la panique.Mais je crois qu’il faut avancer....

  • Le 5 février 2021 à 12:01, par DARAMOUNI En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Bravo. Tout ce qu’on peut dire c’est que Rock, PAN et Christophe ministre du MESSRS sous le CDP de Blaise, ont réussi cette fois ci, l’exploit qu’ils n’ont pas réussi en 2000 avec le BAC OCECOS et la refondation de l’université avec des étudiants intra et extra muros. On peut félicité la Banque mondiale (qui à travers son rapport de 1988 disait que l’enseignement supérieur était un luxe pour nos pays) d’avoir enfin trouver ses répondants aujourd’hui. Les batailles menées pour un accès à l’enseignement supérieur et le rejet du Bac Ecécos auraient été alors sans objet. Pauvre Flavien qui lors de ses batailles à perdu la vie (PAIX A SON AME). Pourtant sans cette lutte certain des responsables qui ont validé cette mesure ne serait pas aujourd’hui ce qu’ils sont. Si d’aventure ce qui est dis est vrai, est ce pour autant qu’il est juste lorsque tout le monde est assujetti au payement d’un impôt ? Cet impôt doit il servir seulement à payer grassement certaine catégorie de travailleur et intérêt de dette dont nous ne sommes pas comptable (entre autres, la dette coloniale par exemple dans les accords de coopération) et laisser l’éducation de nos enfants ? Il plein de chose à voir. Dans tous les cas, organisé par les enseignants du supérieur ou du secondaire, pourvu que nos enfants accèdent à l’enseignement supérieur. C’est ça ma préoccupation.

  • Le 5 février 2021 à 13:40, par André-Eugène ILBOUDO En réponse à : Lettre ouverte à Monsieur le Ministre chargé des Enseignements secondaires

    Monsieur Daramouni, pourrez-vous exposer clairement vos inquiétudes, une à une, basées sur des faits afin que les intellectuels débattent sereinement. Autrement, nous ne jouerons jamais notre rôle "d’éclaireurs" de la société. Par exemple,
    1) je réfute le fait que l’on dise que le diplôme du Bac est le premier diplôme universitaire. Seriez-vous d’accord que votre petit frère qui a fait son 3ème dans votre village se présente dans un autre établissement avec un relevés de notes qui lui a été donné par un autre établissement ?
    2) quant l’on dit que si le Bac est organisé par le secondaire cela ouvre de fait un concours d’entrée à l’Université, est-ce qu’actuellement bien que le bac soit organisé par l’Université vous pouvez avoir accès à l’IBAM en présentant seulement votre bac ?
    3) Trouvez vous efficient qu’un étudiant qui a son bac au second tour avec 10,00/20, connu et reconnu comme un absentéiste, un paresseux notoire entre à l’Université ?
    Je pose ces questions à un intellectuel mais pas à une personne qui a des humeurs. A bientôt car le débat sera argument contre argument et c’est la force des arguments qui l’emportera mais pas autre chose. L’on peut manipuler effectivement les élèves pour les faire tuer, comme Flavien, mais ceux qui manipulent les élèves, qui envoient les élèves à la boucherie tout en gardant les leurs au chaud, sont tout autant coupables que ceux qui tirent sur eux.

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