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Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

Publié le lundi 28 décembre 2020 à 14h30min

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Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

Le président réélu, Roch Marc Christian Kaboré, sera investi le 28 décembre 2020 pour son deuxième et dernier mandat prévu par la Constitution du Burkina Faso. Cette cérémonie n’est pas seulement de l’ordre du protocole et du symbole. Elle est d’une importance capitale, car c’est de ce jour, dès cette heure, dès ce premier discours, que le président, sera ou ne sera pas un homme de courage.

Il lui faudra du courage. Et on espère qu’il a déjà trouvé les sources où il ira puiser cette force vivifiante, cette force qui le hissera sur la cime de la nation, en décidant de rompre avec les siens : les amis, les copains, pour ne plus faire un qu’avec la nation burkinabè, le pays et son peuple, n’avoir pour seul horizon que les intérêts de celui-ci, ne voir que sa misère et chercher à l’alléger.

Cela demande de signifier à son entourage qu’une bataille vient d’être gagnée, certes ensemble et que la nouvelle à faire n’apportera des avantages à personne dans l’équipe qui s’y engagera. Il en perdra des amis et des compagnons, mais, ce n’est pas grand-chose, ceux qui partiront ainsi. Car il retrouvera de vrais lutteurs, des Prométhée qui iront avec lui chercher le soleil auprès des dieux. S’il veut inscrire son nom dans le marbre comme un président ayant réussi son élection et son départ du pouvoir, c’est ce qu’il devra faire avec courage et détermination. Pourquoi ?

Un dernier mandat est celui de la sortie par le haut

Parmi les chefs d’État africains qui assisteront à cette investiture se trouve une kyrielle de présidents au pouvoir depuis longtemps dont il ne faut pas suivre l’exemple. Ces messieurs seraient heureux de voir le président du Faso, arrivé au pouvoir suite à l’insurrection populaire, tombé comme eux dans le pot à miel du pouvoir à vie. De ceux qui ne regardent pas aux vies qui tombent lors des élections sanglantes, mais au pouvoir qu’ils conservent. Ceux-là, ce sont les invités à qui on dit, je ne suis pas des vôtres, je ne ferai pas comme vous. Je m’en tiendrai au texte constitutionnel de mon pays, je ne renierai pas mon serment, je partirai, je prendrai ma liberté et mon destin en main. Je choisis de vivre comme tout citoyen, après avoir servi mes concitoyens, j’opte pour la vie, je partirai pour le bonheur du peuple, je me rendrai citoyen ordinaire et je permettrai que le peuple se choisisse quelqu’un d’autre.

C’est un devoir de résistance et de fidélité aux martyrs de l’insurrection grâce à qui, quoi qu’on dise, l’élection et la réélection du président Roch Kaboré ont été possibles, car sans eux, sans l’insurrection, Dieu seul sait ce que notre pays serait devenu. Rappelons les mots du président Roch Kaboré lors de sa première investiture : « À tous les valeureux fils et filles de notre chère nation, intrépides combattants de la liberté, de la démocratie et de la justice qui, ces dernières années, ont payé de leur vie notamment lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’État des 16-17 septembre 2015, la Nation est reconnaissante. Leur sang versé a contribué à forger le destin du Burkina Faso pour le faire sortir de l’impasse dans laquelle certains esprits mal intentionnés voulaient le plonger à jamais. C’est pourquoi, avant tout autre propos, je vous invite à saluer, par l’observation d’une pieuse minute de silence, la mémoire de ces héros, tombés sur le champ d’honneur pour la grandeur et la dignité de la patrie (…) »

Pour ce deuxième mandat, il serait plus que temps que le procès des martyrs de l’insurrection ait lieu, et qu’ils dorment dans la paix d’avoir eu droit à la justice de la République.

Lors d’une investiture, il serait fou, celui qui ne voit que le début d’un mandat, mais n’a pas tracé comment il va se dérouler et prendre fin. Si la fin est visualisée, projetée, conceptualisée, la mise en œuvre ne sera que plus aisée et plus sûre. C’est en cela que la prestation de serment et le discours d’investiture est une parole fondatrice, qui met les pierres d’angle de l’édifice. Si le président Roch veut sortir par le haut, il doit respecter la Constitution. Pour cela, il devra, dès le premier jour de l’investiture, écarter les courtisans qui vont vouloir insuffler insidieusement le venin de l’homme indispensable, des chantiers innombrables qu’il serait le seul à pouvoir faire, pouvoir terminer.

Il a eu des mérites, il a été bien réélu ayant devancé ses adversaires dans toutes les régions sauf chez lui au Plateau central et au Centre est. Il est le préféré des Burkinabè, il leur doit d’être vertueux et de ne pas les fâcher en cherchant autre chose. Faire son temps et partir dans la paix, c’est ce que la population lui demande. Après ce souhait trivial, mis pas si banal que ça parce qu’on revient de loin, avec un président qui après 27 ans en redemandait encore. Il y a le programme de gouvernement, celui qu’il a vendu aux électeurs qui l’ont acheté, sans marchander.
De son programme on ne retiendra que la paix : son option pour l’obtenir, c’est de continuer la guerre aux djihadistes avec ses homologues des autres pays du G5 Sahel et la France. C’est vrai, on est engagés, on continue le combat, mais nous devons faire l’effort de mieux connaître nos ennemis et à partir de ce moment faire le tri du bon grain de l’ivraie, le tri entre nos frères subornés et nos ennemis étrangers. La guerre se gagne aussi par la division des ennemis en retournant certains et en regagnant la confiance perdue.

Attention au syndrome IBK

Le président de tous les Burkinabè, surtout pendant le dernier mandat, oublie d’où il vient. Le passé MPP de Roch Marc Christian Kaboré doit devenir de l’histoire ancienne et il faut qu’il laisse ce parti faire son chemin et poursuivre sa vie avec Simon Compaoré ou Bala Sakandé, peu importe. Le MPP et ses alliés l’ont fait gagner, et ils n’auront pas droit à ses remerciements, parce que c’est le dernier mandat et cela ne sert pas le pays. Il faut oublier tout cela et travailler pour l’histoire avec un grand H, pour le pays et sa population et rien d’autre. Cela va lui attirer de nombreux ennemis qui veulent leur part du gâteau, mais il n’y a pas de gâteau, mais un pays à développer. C’est de ceux-là qu’il faut qu’il se débarrasse, ceux qui dans son gouvernement se sont servis et n’ont pas servi le peuple, ceux qui sont trempés dans la corruption, ceux qui ont tenté de profiter de leur poste, de leur mission, par leur comportement de charognard et de hyènes et qui comme le dit un responsable de l’ANC d’Afrique du sud, ont « Tenté de profiter d’une catastrophe qui coûte la vie, chaque jour, à notre peuple, c’est un comportement de charognards. C’est comme une meute de hyènes encerclant une proie blessée ». Ceux-là, ils ne devront plus être à ses côtés, la justice doit savoir comment s’occuper d’eux.

Mais les travailleurs qui peinent pour le bien du peuple, heureux du devoir accompli et d’avoir été utiles à la nation et au peuple, il devra les appeler. Les politiques ont peur de ses chevaliers, mais quand on a un dernier mandat à faire, ce sont les hommes qu’il faut pour vous aider à rouler le lourd rocher de la misère et de la pauvreté. Les partisans du statu quo, de l’immobilisme, vous diront c’est dangereux ; ils ont raison, nous vivons des moments dangereux, pleins de virus inconnus, de guerres et d’insurrection. Il faut oser la nouveauté et le changement.

Regardez comment IBK a fini son deuxième mandat après une brillante élection gagnée un coup KO. L’échec d’IBK dans un contexte similaire au notre, c’est de n’avoir pas osé le changement, couper les liens avec son parti, son clan, sa famille et les mauvaises pratiques clientélistes et de corruption. Attention au syndrome malien, beaucoup de fléaux nous viennent de notre voisin, parce que nous ne savons pas lire ce qui lui advient et tirer les bonnes leçons de son expérience.

N’écoutez pas votre parti et vos alliés qui ne voudront pas le changement. Vous avez le devoir de changer tout ce qui n’a pas marché et de ne plus faire ce qui est mauvais. La réussite de votre mandat et de votre destin politique est à ce prix.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2020 à 14:01, par Gwandba En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Un Grand merci à l’auteur de cet article. Espérons que votre message arrive dans les oreilles du président qu’il ait réellement le COURAGE. Merci encore pour cette perle monsieur SANA Guy.

  • Le 27 décembre 2020 à 14:27, par A qui la faute ? En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Il est entouré par beaucoup d’anciens, ce qui complique la gestion des des plus grosses tares de notre société :
    - la corruption qui a explosé encore depuis son premier mandat. Je dirai même que c’est de la corruption décomplexée et légale avec la multiplication des caisses noires des institutions, quel signal vous envoyez ?
    - les dossiers de crime de sang. Par exemple comment être optimiste sur le dossier Dabo Boukary ? C’est impossible que le MPP facilite les choses, en se tirant une balle dans son propre pied. D’ailleurs quel dossier a évolué d’un iota depuis 2014 ? Le peuple mouton aura régulièrement la petite phrase pour le calmer, et le faire attendre éternellement tant que ces gens-là du MPP sont au pouvoir. Je n’attends rien de rien
    Bon appétit à eux et à leurs familles et amis

  • Le 27 décembre 2020 à 17:24, par TANGA En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Vois vous trompez de la façon dont Rock doit s’y prendre.
    Il ne devra pas être ingrat avec ces camarades, non ; il devra dire à ces camarades ceci : ON VA AU RYTHME MAINTENANT.
    Quel rythme vous vous demanderez. Mais moi je vous dis : Wait and see !

  • Le 27 décembre 2020 à 17:38, par Salios En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Wow ! Quel beau message objectif et impartial de mon point de vue ! Bravo Mr. Sana ! En effet, c’est par un regard lucide plein d’humilité que le chef d’État doit placer ce second mandat. Je n’ai aucun doute qu’il saura tirer son épingle du jeu car il a démontré à plusieurs égards lors du premier mandat.

    BONNE CHANCE SON EXCELLENCE VIVE LE FASO !

  • Le 27 décembre 2020 à 18:51, par Jean En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Merci pour vos commentaires. Le President de la Republique n’est pas un nouveau ne en politique. Il a ete elu sur programme clair. C’est un pacte cad un contrat qu’il a signe avec le peuple. Rassurez-vous il respectera ses engagements. Et apres le pouvoir cad apres 2025 il reste un Burkinabe. Tout ne va pas s’arreter pour lui. Il continuera a oeuvrer autrement pour le developpement du Burkina Faso

  • Le 27 décembre 2020 à 18:53, par Jupiter En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Analyse lucide, mais qui demande aussi à être rectifiée. On peut se permettre de devancer l’iguane dans l’eau, lorsqu’on ne connaît pas le vrai fond du problème ! Car s’il est vrai que la rupture attendue par tous n’a pas encore eu lieu, il n’en est pas moins frustrant, que dès sa prise de pouvoir, au prix des sacrifices consentis par tous ses compagnons, certains d’entre eux se sont précipité autour de lui, pour opérer à leur seul profit, un clivage et un clanisme qui ne disent pas leur nom !
    Si bien qu’aujourd’hui, beaucoup d’écartés qui sont toujours restés sur leur faim, attendent aussi leur part de récompense et à juste titre !
    Voilà pourquoi, il ne saurait aller vite en besogne, en opérant ce magistral changement dont vous parlez, sans répondre d’abord à ces derniers pour les situer ! Et cela, au risque de se lier les mains, et ne même pas pouvoir lever le petit doigt.
    Car voyez-vous, il ne s’agit pas ici de théorie individuelle et de paroles en l’air seulement, mais plutôt d’un travail de groupe, organisé et bien piloté, sinon l’on n’aboutirait à rien de bon !

  • Le 27 décembre 2020 à 19:31, par Ka En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Sana Guy, tu dis : ’’’’’Parmi les chefs d’État africains qui assisteront à cette investiture se trouve une kyrielle de présidents au pouvoir depuis longtemps dont il ne faut pas suivre l’exemple. Ces messieurs seraient heureux de voir le président du Faso, arrivé au pouvoir suite à l’insurrection populaire, tombé comme eux dans le pot à miel du pouvoir à vie. De ceux qui ne regardent pas aux vies qui tombent lors des élections sanglantes, mais au pouvoir qu’ils conservent.’’’’’ Quoi qu’il arrive mon frère sana Guy, Roch Kaborè sortira par la grande porte, sauf s’il s’amuse à faire rentrer Blaise Compaoré sans la justice. Après le 31 Octobre 2014, tous nos politiques aux petits pieds ont compris que l’article 37 et son esprit restent la racine de l’alternance politique et l’émergence de notre pays, après c’est la justice.

    Les vautours autour de Roch Kaboré ne peuvent pas l’empêcher de sortir par la grande porte, car ce que le peuple primaire qui l’ont voté et attendaient de lui a été accompli a peu prés plus de 60%, c’est à dire à "rendre justice dans toutes les affaires sensibles", dont les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo, du putsch manqué et de l’insurrection populaire, pour "aider le peuple à se réconcilier".

    Roch Kaboré a compris malgré les vautours aux gosiers larges autour de lui, que le président du Faso doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres. Seules comptent la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement.

    Bien-sur mon cher Sana, qu’il y a des Burkinabé, surtout des politiciens aux petits pieds obtus et sans imaginations qui souhaitent que ne rien ne change, que les choses restent en l’état pour servir leurs sales desseins dans la conquête du pouvoir, mais le président mouta mouta sait ce qu’il fait : Et un homme qui sait ce qu’il fait comme permettre de juger les dossiers sensibles, a forcément les moyens de tenir un pays. Parce que tenir un pays, c’est aussi être capable de rester debout face aux tempêtes et construire la cohésion sociale et réussir la réconciliation. Pour cela, comme il le confirme sans pudeur, il faut déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon. Merci pour ton analyse pertinente.

  • Le 27 décembre 2020 à 20:30, par Vérité Indiscutable En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Quelqu’un qui a mangé depuis plus de trente ans au pouvoir n’a pas autre lieu où aller. Surtout que des gens bien semblent l’y encourager, il ne faudra pas s’étonner qu’il veuille rester. Vous avez beau attirer l’attention, il va vous surprendre. Il ne fallait pas les maintenir au pouvoir après Blaise. C’est très simple !!!

  • Le 27 décembre 2020 à 21:05, par le juste En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Je trouve que notre président est le meilleur des présidents démocratiquement élu que notre pays a eu depuis les indépendances á nos jours. Certains l’insultent, le manque meme de respect mais il reste toujours calme et serein. On remarque que c’est vraiment une bonne personne sur le plan du caractère. Les dossiers les plus brulants ont été ouvert et notre justice est practiquement indépendante. Il faudra du temps pour pouvoir écouler tous les cas échéants. Monsieur le président vous etes la personne qu’il faut au moment le plus crucial de la destiné de notre peuple. Que nos ancetres vous guident pour l’avenir de notre pays. Je dirais la patrie pour l’amélioration de nos conditions vie et nous vaincrons.

  • Le 27 décembre 2020 à 23:01, par Beouco En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Bravo ,
    Mr Sana ,
    le coup ko de 57% des 2.9 millions de votes sur 6.9 millions de votants , sa veut dire beaucoup de choses.
    comprenne qui veut !
    l histoire du Mali se reproduirat elle ?
    ah ..j ’oubliais , Dieu aime le Burkina

  • Le 27 décembre 2020 à 23:42, par Passakziri En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Moi je dis seulement que le chien ne changera pas sa manière de s’asseoir.
    Wait and see !

    Passakziri

    • Le 28 décembre 2020 à 06:19, par ARMAND En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

      Ce qui est sûr après l’insurrection c’est ROCK qu’il nous fallait au Faso pour un climat apaisé. N’eut été les terroristes que ceux qui savent négocier ont laissé tuer leurs frères pour saper son pouvoir. Après l’assassinat du juge Nebié personne n’a été fauché. Pour la coruption tout le monde sait que SANKARA a été tué pour le enrichissements illicites du régime COMPAORE. En 5 ans peut on éradiquer 27 ans de pratique. Soignons réaliste

    • Le 28 décembre 2020 à 07:36, par ARMAND En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

      Ce qui est sûr après l’insurrection c’est ROCK qu’il nous fallait au Faso pour un climat apaisé. N’eut été les terroristes que ceux qui savent négocier ont laissé tuer leurs frères pour saper le pouvoir de Rock. Après l’assassinat du juge Bénie personne n’a été fauché. Pour la coruption tout le monde sait que SANKARA a été tué pour le enrichissements illicites du régime COMPAORE. En 5 ans peut on éradiquer 27 ans de pratique. Soignons réaliste

      • Le 28 décembre 2020 à 15:37, par Vérité Indiscutable En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

        C’est une démission sournoise que de passer le temps à légitimer le manque d’efforts dans la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et la conservation du statu quo de la population en brandissant le fait qu’on ne peut pas corriger des erreurs de 27 ans. Qui a institué ces erreurs ? Serait-ce Blaise tout seul ? Votre fameux Rock fait intégralement partie de ceux qui ont gangrené le pays. Il n’est donc pas la personne bien placée pour un nettoyage sain et salutaire.
        Je te lis bien souvent avec intérêt, mais ici là il ne faut pas réagir en à-peu-près mon cher !

  • Le 28 décembre 2020 à 05:47, par HUG En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Il n y aura pas un changement et il n y aura rien car tout le monde est largement rassemblé et ceux qui ne sont pas encore au rassemblement courent pour y aller pour un peu paraphraser Norbert zongo. Dans ce pays on peut tout faire avec l argent.

  • Le 28 décembre 2020 à 07:38, par Mardi matin En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    A mon avis, rien de nouveau sous le ciel du Faso. Le président ne pourra pas faire au delà de ses possibilités : satisfaire le pauvre et le riche, l’employeur et l’employé, le criminel ou le commanditaire et la victime, les djihadistes et les pauvres populations démunies et apeurees , ses amis et ses ennemis. Il choisira de faire "un" et laisser les "autres"aux autres qui viendront.

  • Le 28 décembre 2020 à 08:24, par songdo En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Avant les elections du 22 nnovembre 2020 on a tout entendu de vous et après c’est encore vous les connaisseurs ,les predicateurs,les charlatants.Tout le monde parle au nom du peuple.

  • Le 28 décembre 2020 à 13:50, par Sidnoma En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Monsieur Sana, vous avez manqué à qui votre conseil pouvait servir : Blaise Compaoré, pour appeler un chat par son nom... Mais comme vous n’aviez pas assez de courage en son temps, vous ne lui avez pas été du tout utile...
    Essayez un sondage et vous vous rendrez compte qu’au moins 90 % des Burkinabè savent que Rock ne briguera pas un 3ème mandat successif.
    Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 28 décembre 2020 à 17:05, par silence En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    Président investit on a trop entendu ça et ça n’entraine pas un changement dans nos quotidiens. Maintenant président travailleur investit c’est ça on attend depuis. Si les choses ne changent pas l’élection et l’investiture du président deviendront un non événement.

  • Le 28 décembre 2020 à 19:42, par jeunedame seret En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré : Pour le deuxième et dernier mandat, le devoir d’ingratitude s’impose

    BRAVO patron GUY. Message intelligent. Ce n’est pas seulement un devoir d’ingratitude ; mais aussi un devoir de reconnaître ses limites et tenir paroles. Votre message est bienvenu comme belle mise en garde. Il faut l’envoyer dès maintenant à RMCK ou le publier partout et l’afficher dans les archives et muées pour consultation permanente jusqu’en 2025. C’est un message témoin qui mérite d’être retenu par l’histoire. Car nos chefs d’États sont tous imbus du même caprice de pouvoir à vie car ils ne savent pas où dormir sans le fauteuil présidentiel. Et ils mentent dès le début vouloir alternance pour vite céder à la tentation des modifications de troisième candidature sans honte. Quelle malédiction africaine !

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