LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

11-Décembre 2020 à Banfora : Les Editions Sidwaya magnifient les forces-vives de la région des Cascades

Publié le vendredi 11 décembre 2020 à 20h32min

PARTAGER :                          
11-Décembre 2020 à Banfora : Les Editions Sidwaya magnifient les forces-vives de la région des Cascades

Après Manga pour la région du Centre-Sud et Tenkodogo pour le Centre-Est, c’est au tour de la région des Cascades de vivre l’exposition-photos de figures emblématiques qui ont marqué la vie de la localité et du pays.

C’est une touche du quotidien public Sidwaya, « le journal de tous les Burkinabè » qui, depuis 2018, apporte une touche particulière à l’évènement. Il déploie à cet effet, des équipes pour une couverture médiatique conséquente de l’évènement et pour également braquer les projecteurs sur le potentiel agricole de la région à travers un numéro spécial.

L’objectif, c’est de mettre en exergue des figures qui, de par leur contribution à la construction locale et nationale, peuvent inspirer la jeunesse burkinabè. « Depuis sept à huit ans, nous essayons de contribuer aussi à la visibilité du 11-décembre. (…). Toutes ces personnes ici présentes en images ont essayé de participer à la construction de leur localité et de la nation », souligne le chargé de communication des Editions Sidwaya, Alassane Kéré.

Alassane Kéré situe sur l'enjeu de l'initiative

Pour l’occasion, l’organe est allé puiser dans ses archives, des photos de filles et fils de cette région qui ont laissé leurs empreintes dans la circonscription régionale et à l’échelle nationale. « La foire est certes festive, mais il faut également s’instruire », estime le journaliste, Alassane Kéré.
Dans ce stand dressé à l’entrée gauche de l’aire de la foire, les nombreux visiteurs accueillis prennent connaissance des personnalités à travers les photos qui y sont exposées.

Des figures emblématiques, on a Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré, première femme parlementaire (1959 à 1965). Institutrice, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré fut l’épouse de feu Daniel Ouezzin Coulibaly, membre-fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA), homme politique voltaïque. Au plan politique d’ailleurs, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré a occupé le poste de responsable de la section femme de RDA en Côte d’Ivoire, puis en Haute-Volta avant d’être en 1948, secrétaire générale de la section femme pour cette fédération de partis politiques.

Le 24 décembre 1949, elle fait partie des têtes de file de la marche des femmes de Grand-Bassam organisée pour réclamée la libération des membres du RDA emprisonnés par l’administration coloniale française. Après la proclamation de la république de la Haute-Volta en 1958, elle est nommée ministre des Affaires sociales, du Logement et du Travail. Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré est élue de 1959 à 1961 au sénat de la communauté française pour y représenter la Haute-Volta.

Moussa Koné, directeur national de la BCEAO, dont le nom est, depuis mars 2010, attribué à une avenue de la capitale (Commune de Ouagadougou : Une avenue en hommage à feu Moussa Koné de la BCEAO). Né le 31 décembre 1943 à Banfora, Moussa Koné a eu une longue et riche carrière de plus de 30 ans passés à divers échelons de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Elevé, le 11 décembre 1998, au rang d’Officier de l’Ordre national, Moussa Koné est désigné en 1999 comme membre du collège des sages.

Lompolo Koné fut, lui aussi, ministre des Affaires étrangères, né en 1921. Il a démarré sa scolarité à l’école primaire de Banfora et de Bobo-Dioulasso, puis à l’Ecole primaire supérieure et enfin, à l’école normale William Ponty en 1938. Il sera ensuite directeur d’école à Banfora, puis de l’école d’administration à Ouagadougou.

Lompolo Koné, c’est aussi celui-là qui fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels de l’AOF (Afrique occidentale française), trait d’union de 1953 à 1957 et directeur de Visages d’Afrique, organe du Cercle d’activités littéraires et artistiques de Haute–Volta. Il est considéré comme l’un des pionniers du théâtre burkinabè. Après l’indépendance de la Haute–Volta, il a été porté secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et Conseiller technique au cabinet du premier président, Maurice Yaméogo (1960/1961) avant d’être nommé ministre des Affaires étrangères entre 1961 et 1966.

De ce gotha, Mélégué Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale (1997 à 2002) et diplomate de carrière. Il fut, pendant cinq ans, ministre chargé des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Spécialiste des relations internationales et du protocole, Mélégué Traoré est actuellement le président du Centre parlementaire panafricain (CPPA) basé à Ouagadougou.

Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication et porte-parole du dernier gouvernement Compaoré ou encore, l’ancien patron du Millenium challenge account (MCA), Bissiri Joseph Sirima. Né le 14 janvier 1953 à Niangoloko dans la région des Cascades, Bissiri Joseph Sirima effectue des études en économie et en finance à Nice en France. Rentré au pays en pleine période de la Révolution, en 1983, il commence à travailler la même année.

Un an après, il est nommé directeur de la prévision au ministère de l’Economie et des Finances ; poste qu’il occupe pendant sept ans. En 1991, il accède au poste de ministre délégué auprès de la Présidence du Faso, chargé des Réformes économiques.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

O.L
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique