Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat
Un jeune fermier a été abattu par un policier du commissariat de Tanghin Dassouri, rapporte la radio Savane FM.
La victime se rendrait à sa ferme sur un tricycle, dans la matinée de ce mercredi 9 décembre 2020.
A en croire les témoignages sur place, la victime n’aurait pas marqué l’arrêt au poste de contrôle de la police de Tanghin-Dassouri, précise la radio.
Le jeune homme se nommait Moussa Zongo, originaire du village de Tanlili, localité située dans la commune de Kokologho.
Révoltées par ce drame, les populations ont pris d’assaut le commissariat de police, qui s’était déjà vidé de ses agents.
Toujours dans la colère, les mécontents ont barricadé la route nationale numéro un (RN1) en signe de protestation.
Lefaso.net
Crédit photo : Savane FM
Vos commentaires
1. Le 9 décembre 2020 à 15:10, par Yirmegna En réponse à : Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat
Paix à son âme ! C’est déplorable le drame mais si on veut que les policiers et l’armée nous protègent on doit respecter les règles élémentaires.
Il aura respecter ce drame serait évité.
Qu’il repose en paix !
Le 10 décembre 2020 à 01:34, par LeburkinaFaso En réponse à : Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat
@Mr Yirmegna, Voulez vous me dire que parce que que quelque un citoyen n’as pas respecter l’injonction de s’arreter on dois ou on peu tirer sur lui ?
Vraiment ? On est ou la ? Le policier a ete former avec des moyen public , et il a un arme du gouvernement donc du public .
Vous pensez donc qu’il a le droit de tirez sur le citizen. Le monsieur du Taxi Moto n’etais pas armor.
Votre raisonnement est decevant .
2. Le 9 décembre 2020 à 21:45, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat
Paix à l’âme du défunt. J’espère que des actes d’apaisement seront pris pour rétablir la quiétude.
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, il faut se demander :
* Qu’est ce qui fait que des citoyens, en ville ou sur les routes, veulent éviter les postes de contrôle ?
* Qu’est-ce qui a justifié qu’un agent use de son arme sans que sa vie soit en danger ? Si ce sont les ordres de la hiérarchie de tirer sur les contrevenants, il faut s’attendre au far-west au Faso dans les prochains jours.
* Est-ce que, comme d’habitude, on va nous dire qu’on n’est pas parvenu à "identifier" celui qui a tiré, à plus forte raison établir s’il était dans son bon droit comme on le fait depuis des années ?
Tout le monde connait la réponse à la première question : On évite les contrôles pour éviter le racket. Surtout que dans certains cas, le citoyen sait qu’on va trouver une faute. Comment par exemple payer le péage chaque jour quand on va juste dans son champ après le poste ou qu’on va dans l’autre sens travailler en ville ? Quand on ne fait pas de transport de marchandises mais qu’on a un taxi-moto, a-t-on toujours le permis ?
Ce genre de "défaut" fait de gens qui "se débrouillent" des cibles faciles pour le racket, et donc aussi de gens qui évitent les contrôles. En pleine lutte contre le terrorisme, ces comportements nous mettent tous en danger, soit que le terroriste paye pour passer, soit que l’honnête citoyen resquille pour ne pas payer.
Maintenant, qu’on nous dise, entre la décision de suspendre les contrôles de police non programmés et celle de laisser continuer, qui avait raison ?
3. Le 10 décembre 2020 à 15:11, par jeunedame seret En réponse à : Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat
Il doit y avoir autres raisons. Policier et fermier doivent bien se connaître et se réserver vendetta. Attendons les infos cachées